ETUDE DE LA QUALITE DE LA CONSERVATION ET


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ETUDE DE LA QUALITE DE LA CONSERVATION ET | Manualzz
République de Côte d’Ivoire
Union - Discipline - Travail
République Française
Liberté - Egalité - Fraternité
DEDICACES
Je dédie ce travail
A
Mon épouse Herado Catherine DIARRA, pour sa participation dans mes activités.
Mon enfant Samou Daniel DEMBELE qui comme tout enfant est le sujet de ma joie.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE
Tous les membres de la famille avec qui je partage le quotidien.
REMERCIEMENTS
DIPLOME INTERUNIVERSITAIRE (DIU)
«Organisation et Management des Systèmes Publics de Prévention Vaccinale
dans les Pays en Développement»
ETUDE DE LA QUALITE DE LA CONSERVATION ET LA
QUALITE DES VACCINS DU PROGRAMME ELARGI DE
VACCINATION DANS LE DISTRICT SANITAIRE DE
NIAFUNKE D’AVRIL A JUILLET 2009
Présenté et Soutenu le 23 novembre 2009 à Ouidah
par
Dr Tite DEMBELE
Médecin au Centre de Santé de Référence de Niafunké
République du Mali
Au niveau du CSREF de Niafunké
A
Dr SANOGO Abdoulaye, diplômé en management des Hôpitaux, Médecin chef du district
sanitaire ; sans la participation de qui le travail ne saurait être possible.
Dr KONE Youssouf et Dr KONE Drissa Médecins traitant au CSREF qui m’ont soutenu
chaque jour.
Tout le personnel du centre de santé de référence pour avoir participé à la réalisation des
recommandations des différentes supervisions EPIVAC.
Surtout à tous les directeurs techniques des 19 formations sanitaires ; profitez des bénéfices
de cette formation pour augmenter vos indicateurs.
Au niveau de la direction régionale de la santé de Tombouctou
A
Dr Bouréma PLEA, Directeur Régional de la Santé de Tombouctou, diplômé de l’EPIVAC
merci pour vos conseils et soutiens.
Et à tous le personnel de la Direction Régionale de la Santé de Tombouctou pour
l’accompagnement au cour de cette formation qui nécessite la participation de tous.
Au niveau national
Au
Ministre de la Santé qui travaille chaque jour pour l’amélioration des conditions de travail du
personnel de la santé et surtout pour leur formation continue. Que les connaissances
apprises lors des formations soient exploitées.
MOTION SPECIALE POUR :
Président du jury : Françoise QUAIREL
Directeur de Mémoire : Pr. Simplice DAGNAN
Juge : Philippe JAILLARD
Dr COULIBALY Ibrahima et Dr COULIBALY Seydou ; superviseurs EPIVAC du Mali, vous
nous avez formé à la vie ; que la valeur de votre travail soit reconnue.
Pr. Simplice DAGNAN, gracieusement vous avez accepté de m’encadrer, moi qui suis sans
expérience dans le métier.
M. François MIREUX, vous avez bravez la chaleur de Niafunké, la famille vous considère
comme membre.
2
RESUME
La qualité de conservation et la qualité des vaccins connaissent des problèmes réels dans les pays en
voie de développement et plus particulièrement au Mali.
Ces problèmes sont entre autres les pannes fréquentes de la chaîne de froid, le non respect des
pratiques d’entretien du matériel.
Notre étude s’est déroulée dans le District Sanitaire de Niafunké. Il s’agissait d’une étude prospective
et descriptive réalisée d’avril à juillet 2009.
Les objectifs de l’étude étaient les suivants :
-- Evaluer la disponibilité en équipements de la chaîne du froid dans le district sanitaire de
Niafunké.
- Mesurer la température de conservation des vaccins au cours du transport, lors du séjour dans
les réfrigérateurs des formations sanitaires et lors des stratégies mobiles.
- Evaluer la connaissance des prestataires du PEV sur la conservation et la manipulation des
vaccins.
Il s’agissait d’une étude prospective descriptive portant sur deux groupes de population :
- les équipements de la chaîne du froid des centres de santé à savoir le réfrigérateur, les caisses
isothermes et les portes vaccins, ayant servi à l’approvisionnement en vaccins ;
- les prestataires du PEV (le directeur technique, l’agent vaccinateur de chaque formation
sanitaire et le chargé PEV du District).
A l’issue de notre étude, nous avons noté que :
• tous les centres disposaient d’une chaîne de froid dont 20% sont non fonctionnels ;
• 100% du matériel producteur du froid du District Sanitaire de Niafunké était amorti ;
• 80% des centres de vaccination disposaient de cahiers de maintenance ;
• tous les réfrigérateurs fonctionnels du District Sanitaire disposaient de thermomètre
interne et les feuilles de températures étaient remplies régulièrement.
• Globalement dans le District Sanitaire de Niafunké près de 39% de l’ensemble des
enregistrements réalisés dans les réfrigérateurs enquêtés respectaient les normes
admises de conservation entre +2 et +8°C.
• 77% des agents avaient reçu une formation formelle en PEV au cours des trois dernières
années ;
• 77% des agents impliqués dans le PEV étaient des agents qualifiés ;
• 100% des agents impliqués dans le PEV connaissaient les vaccins à reconstituer ;
• 55% des agents enquêtés ne menaient pas les tâches quotidiennes pour l’entretien de la
chaîne de froid ;
• 35% des agents enquêtés n’avaient pas une année dans leur poste de travail.
Mots clés : conservation, vaccins, District Sanitaire de Niafunké.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau N°I : Les ressources humaines par catégorie du district sanitaire de Niafunké en 2009 ;
Tableau N°II : Connaissance de la température requi se de conservation des vaccins par catégorie
d’agents enquêtés ;
Tableau N°III : Connaissances des facteurs de détér ioration des vaccins par catégorie d’agents
enquêtés ;
Tableau N°IV : Nombre de supervision reçue des agen ts enquêtés ;
Tableau N°V : Disponibilité de cahier de maintenanc e et la qualité de son remplissage dans les
formations sanitaires ;
Tableau N°VI : Inventaire des équipements de produc tion de froid par formation sanitaire ;
Tableau N°VII : Disponibilité de thermomètre intern e par réfrigérateur ;
Tableau N°VIII : Résultat de l’exposition des vacci ns à la température par formation sanitaire à
l’intérieur des réfrigérateurs ;
Tableau N°IX : Résultat de l’exposition des vaccins à la température par formation Sanitaire à
l’intérieur des RCW50EK ;
Tableau N°X : Résultat de l’exposition des vaccins à la température par formation sanitaire à l’intérieur
des réfrigérateurs Sibir ;
Tableau N°XI : Résultat de l’exposition des vaccins à la température par formation sanitaire à
l’intérieur des réfrigérateurs Zéro ;
Tableau N°XII : Résultat de l’exposition des vaccin s à la température par formation sanitaire à
l’intérieur des réfrigérateurs Electrolux ;
Tableau N°XIII : Résultat de l’exposition des vacci ns à la température à l’intérieur des réfrigérateurs
alimentés à l’électricité ;
Tableau N°XIV : Résultat de l’exposition des vaccin s à la température à l’intérieur des réfrigérateurs
alimentés au pétrole ;
Tableau N°XV: Température d’exposition des vaccins du PEV lors du transport du chef lieu de la
région au district sanitaire selon l’enregistreur Testostor ;
Tableau N°XVI : Température d’exposition des vaccin s durant les stratégies mobiles selon
l’enregistreur Testostor.
LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique N°1 : Répartition des prestataires du PEV selon l’âge ;
Graphique N°2 : Répartition des prestataires du PEV selon la qualification professionnelle ;
Graphique N°3 : Répartition des prestations selon l e type de formation reçue sur le PEV ;
Graphique N°4 : Répartition des prestataires selon l’ancienneté au poste.
3
4
SOMMAIRE :
ABREVIATIONS
LISTE DES GRAPHIQUES ................................................................................................... 4
INTRODUCTION ..................................................................................................................... 7
ASACO : Association de Santé Communautaire
BCG
: Bacille Calmette Guérin
CDF
: Chaîne du froid
CSREF
: Centre de Santé de Référence
CSCOM
: Centre de Santé Communautaire
I. ENONCE DU PROBLEME ................................................................................................. 8
I.
REVUE DE LA LITTERATURE ..................................................................................... 9
II. CADRE CONCEPTUEL ................................................................................................ 10
III.
HYPOTHESE .............................................................................................................. 11
IV.
OBJECTIFS................................................................................................................. 11
OBJECTIF GENERAL ........................................................................................................................... 11
OBJECTIFS SPECIFIQUES..................................................................................................................... 11
V.
DEFINITION DES CONCEPTS................................................................................ 11
VI.
MATERIEL ET METHODES..................................................................................... 12
7.1. CADRE DE L’ETUDE ............................................................................................................... 12
7.1. METHODE D’ETUDE............................................................................................................... 15
VII.
DNSI
: Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique
DTC
: Diphtérie-Tetanos-Coqueluche
EPIVAC
: Programme de Formation Action en Vaccinologie Pratique Et Management
IIV
: Initiative de l’Indépendance Vaccinale
OMS
: Organisation Mondiale de la Santé
PCV
: Pastille de Contrôle des Vaccins
PDSEC
: Plan de Développement Social Economique et Culturel
PENTA
: Pentavalent (vaccin)
PEV
: Programme Elargi de Vaccination
PFE
: Politique des Flacons Entamés
VAA
: Vaccin Anti Amaril
VAT
: Vaccin Anti Tetanique
VAR
: Vaccin Anti Rougeoleux
VPO
: Vaccin Poliomyélite Oral
RESULTATS ............................................................................................................... 18
IX. DISCUSSIONS ............................................................................................................... 27
SUGGESTIONS..................................................................................................................... 31
CONCLUSION ....................................................................................................................... 32
X. REFERENCES .................................................................................................................. 33
XI. ANNEXES......................................................................................................................... 34
MONITORAGE DE LA CHAINE DE FROID ............................................................................................. 36
16
DISPOSEZ-VOUS D’UN CAHIER D’ENTRETIEN DE LA CDF ? OUI ? NON ? .............................. 36
17
SI OUI LES ACTIVITES D’ENTRETIEN DE LA CDF SONT ELLES CONSIGNEES ? OUI ? NON ? .. 36
18
LE CAHIER EST IL BIEN REMPLI ? OUI ? NON ? ..................................................................... 36
19
QUELS SONT LES MATERIELS DE CDF QUE VOUS UTILISEZ POUR LE TRANSPORT DE VACCINS
(ENCERCLER LA OU LES BONNE(S) REPONSE(S)) ............................................................................... 36
A) CAISSE ISOTHERME .................................................................................................................... 36
B) PORTE VACCINS ......................................................................................................................... 36
C) GLACIERES ................................................................................................................................ 36
D) AUTRES (A PRECISER) ................................................................................................................ 36
20
L’EQUIPEMENT DE PRODUCTION DE FROID EST IL CONFORME AUX NORMES OMS AU
MOMENT DE L’ACHAT ? OUI ? NON ? ................................................................................................ 36
21
LA TEMPERATURE A L’INTERIEUR DU FRIGO CONTENANT DES VACCINS EST ELLE PRISE DEUX
FOIS PAR JOUR ? OUI ? NON ? ............................................................................................................ 36
5
6
INTRODUCTION
I. ENONCE DU PROBLEME
La vaccination préserve des millions de vie chaque année et représente l’une des mesures de
santé publique les plus efficaces. C’est aussi une des meilleures stratégies pour l’accélération du
contrôle, l’éradication et l’élimination des maladies évitables. Pour mieux combattre ces maladies
transmissibles, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dans sa résolution WHA27.57 de mai
1974 a préconisé la mise en place par les pays en voie de développement d’un programme élargi de
vaccination (PEV).[1]
C’est dans ce cadre que le Mali a lancé son programme élargi de vaccination le 11 décembre 1986
par la voix du Président de la République afin de réduire la morbidité et la mortalité due à six maladies
cibles (tuberculose, diphtérie, coqueluche, tétanos, poliomyélite, rougeole). [2]
La mise en œuvre de ce programme a été faite suivant trois phases :
«Phase coup de balai» (1986-1991) : les cibles étaient constituées par les enfants de 0 à 6 ans et
les femmes enceintes. Les activités étaient menées dans les formations sanitaires (centres fixes) et
par les équipes mobiles dans les villages.
«Phase d’entretien» (1992-1996) : la cible des enfants a été réduite à la tranche d’âge de 0 – 23
mois, celle des femmes élargie à toutes les femmes en âge de procréer. Les stratégies antérieures
ont été renforcées par la stratégie avancée à travers les CSCOM et les associations de santé
communautaire ont commencé à contribuer aux coûts opérationnels du PEV.
«Phase de consolidation» à partir de 1997 : la cible des enfants a été ramenée aux enfants de 011mois. C’est alors que les trois stratégies sont utilisées au Mali :
Certains médicaments, en particulier les vaccins exigent pour garantir leur qualité, le respect de la
chaîne du froid. La chaîne du froid est l’ensemble des moyens nécessaires pour les maintenir dans les
limites de températures requises, (en général entre +2°C et +8°C), durant toute la distribution, de l a
fabrication jusqu’à son utilisation en passant par son transport et son stockage.
Enfin la manipulation des vaccins lors des séances de vaccination compte beaucoup en matière de
qualité des vaccins.
Les conditions climatiques du District Sanitaire de Niafunké ne sont toujours favorables à une bonne
gestion des vaccins. En effet le district est situé au Sahara avec une précipitation annuelle d’environ
130 millimètres et une température extrême à 44°C p endant la saison chaude.
En outre, la population est mal répartie sur l’étendue du District. Il y a une forte densité de population
autour des mares, lacs et zones inondées ; et une faible densité en zone exondée particulièrement
dans la commune de Léré. Dans ces zones l’utilisation d’avantage des stratégies avancée et mobile
présente un défi par rapport à la qualité de conservation et à la qualité des vaccins.
Par ailleurs on note une grande mobilité du personnel de santé dans ce District à cause de sa
localisation dans le Nord du Mali.
En effet en 2008, huit (8) postes pour personnel qualifié sont restés vacants dans le District pour
cause de réaffectation sans remplacement.
D’autre part le nouveau personnel qui arrive dans le District est sans expérience professionnelle en
général et en PEV en particulier.
Dans le District Sanitaire de Niafunké, la rupture de la chaîne du froid et les pannes des réfrigérateurs
ne sont pas rares. Par ailleurs le renouvellement des équipements de la chaîne du froid n’est pas
planifié par la création des comptes d’amortissement.
Les vaccins étant sensibles à la chaleur, à la lumière, au gel et au temps, nous avons initié ce travail
pour étudier la qualité de conservation et la qualité des vaccins du Programme Elargi de Vaccination
dans le contexte du District Sanitaire de Niafunké d’avril à juillet 2009.
- la vaccination en centre fixe
- la vaccination en stratégie avancée et
- la vaccination en stratégie mobile.
Depuis 1996, le Mali avec ses ressources limitées, dans le souci de pérenniser son PEV, s’est engagé
dans l’Initiative de l’Indépendance Vaccinale (I.I.V.) dont l’objectif est de continuer à l’amélioration de
la disponibilité des vaccins et consommables de qualité. [3]
Dans les pays en développement, le stockage, la stabilité à la chaleur des vaccins et leur manipulation
sont des sujets de grandes préoccupations.
Notre étude initiée dans le District Sanitaire de Niafunké s’inscrit dans le même cadre car elle vise à
évaluer la qualité de conservation, la qualité des vaccins et les facteurs qui les influencent.
7
8
I. REVUE DE LA LITTERATURE
La gestion des vaccins dans les systèmes de vaccination a fait l’objet de plusieurs études.
En 2004, l’étude menée au Bénin par Glele K. [5] portant sur la qualité des vaccins du
Programme Elargi de Vaccination dans la Zone Sanitaire de Natitingou au cours de la période de
janvier à juin 2004 a montré que :
- 77% des formations sanitaires ont exposés les vaccins à des températures supérieures à +8°C ;
- 55% les ont exposés à des températures inférieures à – 5°C pendant 5 jours.
- Lors du transport des vaccins, ils ont été soumis à des températures inférieures à – 0,5°C par 100%
des centres de santé de commune et par 66% des centres de santé d’arrondissement.
- L’évaluation de la connaissance sur le PEV des agents enquêtés a révélé que les aides soignants
ont la plus basse performance (52,75%) alors qu’ils représentent 49% des enquêtés.
Dans son étude initiée dans le District Sanitaire de Konni au Niger et portant sur la conservation
des vaccins, KALLA I. [6] a réalisé le monitorage de température lors du transport et du stockage
par la méthode manuelle et automatique pour une durée moyenne de dix (10) jours par centre. De
cette étude les constats suivants ont été dégagés:
- 73% des agents avaient reçu une formation formelle en PEV au cours des trois dernières années ;
- 88% des agents impliqués dans le PEV étaient des agents qualifiés ;
- 100% des réfrigérateurs dont dispose le District, répondaient aux normes OMS ;
- La moyenne d’âge pour les réfrigérateurs était de deux ans et demi et 42% étaient de 2008.
- 85% des centres de vaccination disposaient de cahiers de maintenance.
- Tous les réfrigérateurs du District disposaient de thermomètre interne et les feuilles de
températures étaient remplies régulièrement.
- 83% des agents impliqués dans le PEV ignoraient la température d’exposition au gel des vaccins ;
- seuls 15% connaissaient la durée de conservation de vaccins liquides entamés ;
- 1/3 d’agents n’avait reçu aucune supervision, pendant les six premiers mois de l’année ; et 1/3
supervisé une fois.
- Environ 20% des centres remplissaient correctement ces cahiers et un peu plus de 10% seulement
connaissaient les principales tâches quotidiennes à faire dans le cadre de l’entretien de la CDF.
- 60% environ des relevés (par le Testostor) indiquaient des températures inférieures à 2°C ;
- 37% d’exposition au gel à des températures allant jusqu’à -5°C des jours durant.
- Un transport sur trois a exposé les vaccins au gel à des températures comprises entre -2 et-3,8°C
sur une durée de 3H30mn.
- 14% de stock de DTC et 38% de VAT disponible au moment des faits qui ont été retirées suite au
test d’agitation effectué après le constat d’exposition au gel.
Alain A. A. K [7] a réalisé dans la zone sanitaire de Sakété-Ifangni au Bénin une étude qui a porté sur
la qualité de conservation des vaccins du Programme Elargi de Vaccination.
Il a obtenu les résultats suivants après le monitorage de la température d’exposition des vaccins lors
des transports et stockage à l’aide d’un enregistreur automatique de température.
- 94,11% des réfrigérateurs et 92,30% des congélateurs sont fonctionnels ;
- toutes les températures obtenues par relevé manuel biquotidien ont respecté les normes admises ;
- 36,84% seulement des enregistrements effectués par le Testostor dans les réfrigérateurs enquêtés
ont respecté les normes admises ;
- 0,02% des enregistrements effectués par le Testostor dans les réfrigérateurs enquêtés ont exposé
les vaccins au gel ;
- 26,40% des enregistrements réalisés par le Testostor dans les réfrigérateurs à pétrole contre
47,26% pour les réfrigérateurs à électricité ont respecté les normes admises ;
- 44,86% des enregistrements réalisés par le Testostor dans les réfrigérateurs du type debout (SIBIR)
contre 23,46% pour les réfrigérateurs du type couché (BAHUT) ont respecté les normes admises ;
- lors des transports 52,83% des enregistrements révèlent une exposition au gel et 26,41% un respect
des normes admises ;
9
- la performance globale des prestataires du PEV sur la qualité de conservation du vaccin est faible
(63,23%). Néanmoins, elle reste bonne en particulier pour la connaissance sur la pastille de contrôle
des vaccins (100%) et la politique des flacons entamés (94,11%).
Toutes ces études relèvent les mêmes difficultés liées au personnel, au matériel et aux procédures de
gestion quelque soit le pays ou le site.
II. CADRE CONCEPTUEL
Conformément aux facteurs susceptibles d’influencer la qualité de conservation et la qualité des
vaccins dans le district sanitaire de Niafunké, le cadre conceptuel suivant est proposé.
FACTEURS LIES AU PERSONNEL
▪ CONNAISSANCE SUR LES
PROCEDURES DE GESTION DES
VACCINS
▪ FORMATION
QUALITE DE CONSERVATION
ET QUALITE DES VACCINS
FACTEURS LIES A L’EQUIPEMENT
DISPONIBILITE de la CDF
▪ FONCTIONNEMENT de la CDF
▪ DISPOSITIF DE MONITORAGE DE
TEMPERATURE
De la qualité de conservation des vaccins et la qualité des vaccins dépendent :
- les facteurs liés au personnel tels que la connaissance sur le respect des normes et procédures en
matière de conservation des vaccins, leur formation/recyclage sur le PEV, la supervision, le monitorage et
l’évaluation.
- les facteurs liés à l’équipement tels que la disponibilité du matériel de la chaîne de froid, le
fonctionnement et le dispositif de monitorage de la température.
10
III. HYPOTHESE
"Les vaccins sont de bonne qualité et sont conservés dans des conditions optimales de
l’approvisionnement depuis le dépôt régional jusqu’aux sites d’utilisation ".
6.2.4. Exposition des vaccins à la chaleur
Les vaccins sont considérés exposés à la chaleur lorsque la pastille de contrôle des vaccins pour ceux qui en
possèdent est aux stades 3 et 4.
6.2.5. Connaissance sur la qualité de conservation des vaccins
C’est le savoir des prestataires de service des centres de santé sur le PEV. Dans ce document, il
porte sur la connaissance des normes et procédures en matière de conservation des vaccins.
IV. OBJECTIFS
Objectif général
Etudier la qualité de conservation et la qualité des vaccins du Programme Elargi de Vaccination dans
le District Sanitaire de Niafunké au Mali d’avril à juillet 2009.
Objectifs spécifiques
Evaluer la disponibilité en équipements de la chaîne du froid dans le District Sanitaire de
Niafunké.
Mesurer la température de conservation des vaccins au cours du transport, lors du séjour
dans les réfrigérateurs des formations Sanitaires et lors des stratégies mobiles.
Evaluer la connaissance des prestataires du PEV sur la conservation et la manipulation des
vaccins.
6.2.6. Equipement de la chaîne du froid
C’est un réseau de transport et d’entreposage basé sur une succession de réfrigérateurs, congélateurs et
récipients isothermes qui maintiennent les vaccins à une température constante et sûre tout au long de leur
voyage et jusqu’à leur utilisation.
6.2.7. Equipement Producteur du froid
Ceux sont les réfrigérateurs et congélateurs utilisés par les services de vaccination des centres de
santé.
6.2.8 Equipement Conservateur du froid
C’est le matériel utilisé pour la conservation des vaccins aux températures requises.
V. DEFINITION DES CONCEPTS
VI. MATERIEL ET METHODES
Vaccins
Selon Larousse les «vaccins sont des substances d’origine microbienne (micro-organismes vivants
atténués ou tués) que l’on inocule à une personne ou à un animal pour l’immuniser contre une
maladie ».
Ils sont des substances fragiles qui, avec le temps, perdent leur vertu immunisante, surtout
lorsqu’elles sont exposées à la chaleur, au froid, à la lumière.
7.1. CADRE DE L’ETUDE
L’étude a été réalisée dans le District Sanitaire de Niafunké.
Qualité des vaccins
C’est l’état dans lequel se trouvent les vaccins et qui leur permet de conférer à la cible une immunité
satisfaisante et cela sans innocuité.
6.2.1 Qualité de conservation des vaccins
C’est l’état bon ou mauvais dans lequel les vaccins ont été conservés.
6.2.2 Normes et procédures
C’est l’ensemble des règles de conservation des vaccins afin de les garder dans leur état de la fabrication
(conservation de leur qualité). Dans cette étude, il s’agit de :
- contrôle de l’exposition à la chaleur,
- contrôle de l’exposition au gel,
- l’entretien de la chaîne du froid,
- la norme admise de température de conservation des vaccins lors du transport et du séjour des
vaccins dans les réfrigérateurs,
- la pastille de contrôle des vaccins (PCV),
- et la politique des flacons entamés.
6.2.3. Exposition des vaccins au gel
Les vaccins sont considérés exposés au gel lorsqu’ils sont conservés à des températures inférieures à
– 0,5 degrés Celsius.
Carte N°1 : District Sanitaire de Niafunké au Mali et dans la région de Tombouctou
11
12
Situation géographique
Le cercle de Niafunké est situé dans la partie Nord du delta central du fleuve Niger. Il couvre une
superficie de 12.000 km2.
Le cercle est limité :
- vers le nord par les cercles de Goundam et Diré ;
- au sud par les cercles de Ténenkou, Youwarou, Mopti et Douent za ;
- vers l'est par le cercle de Gourma Rharous ;
vers l'ouest par le cercle de Niono et la République Islamique de Mauritanie.
Climat - Relief - Hydrographie:
Le relief est en général plat, peu accidenté avec les collines de Tondidarou et les chutes de Tondi
Farma.
Le cercle est arrosé par le fleuve Niger et ses nombreux bras.
Le fleuve Niger divise le cercle en deux zones naturelles :
• la zone du Gourma (ou rive droite) fortement inondée en période de crue rendant les
ravitaillements en intrants difficiles avec souvent plus de cinq traversés en pirogue,
• la zone du Haoussa (ou rive gauche) perlée de mares et de lacs.
Le climat est de type sahélien avec l'alternance d'une :
- Saison chaude (mars à juin), cette période enregistre souvent des températures de 44°C rendant
difficile de maintenir la température des réfrigérateurs à pétrole entre +2 et +8°C. La température à
l’intérieur des réfrigérateurs à pétrole monte souvent jusqu’à +20°C ce qui constitue un risque pour l es
vaccins sensibles à la chaleur.
- Saison pluvieuse (juillet à septembre).
- Saison froide (octobre à février) ; à cette période la température à l’intérieur des réfrigérateurs
atteignant ou descendant en dessous 0°C parfois exp ose les vaccins liquides au gel.
Population
La population totale est estimée en 2009 à 156115 habitants sur la base du recensement de 1996 [4].
Elle est caractérisée par sa diversité ethnique. On y rencontre par ordre de grandeur : Peulh (40 %),
Sonrhaï (30 %), Maures et Tamasheqs (12 %), Bambara, Bozo, Sarakolé (10 %), autres ethnies
(8%).La densité moyenne est de 12,73 habitants /km2.
La population est mal repartie sur l'étendue du cercle. Il y a une forte densité en zone inondée et
autour des mares et lacs et une faible densité en zone exondée particulièrement dans la commune de
Léré.
Le taux d'accroissement annuel moyen est de 2,2 % (taux national).
Données socio économiques
L’économie repose sur les activités agropastorales :
- L'agriculture : elle est pratiquée par les populations sédentaires : Sonrhaï, Bambara, Sarakolé.
Elle est très tributaire des aléas climatiques. Les principales cultures sont : le mil, le riz, le sorgho.
- L'élevage : il est l'apanage des populations nomades : Peulh, et touareg. Il est constitué de
bovins, ovins, caprins, volaille.
- Le commerce : il est très peu développé et il est entre les mains des petits détaillants. Il porte sur
les denrées de première nécessité (sucre, thé, savon), le bétail et les produits agricoles.
- La pêche : elle est pratiquée par les bozos qui campent le long des cours d'eau, et de façon
timide par les autres populations sédentaires.
- L'artisanat : il repose sur la cordonnerie, la forge et la vannerie.
La principale religion est l'Islam. Le Christianisme est très peu développé.
On note deux groupes culturels : les nomades et les sédentaires.
13
Les premiers sont essentiellement constitués par les peulhs, touaregs et maures, à la recherche de
pâturages. Il faut cependant noter que si le nomadisme est culturel chez les touaregs, il y a une
tendance à l'inverse car certaines fractions nomades sont sédentarisées et s'adonnent à l'agriculture.
Le second groupe culturel est prédominé par les sonrhaï, bambara. Ils vivent regroupés autour d'une
zone d'économie : mares, lacs, plaines. Il y a une cohabitation entre ces différents groupes sociaux
mais qui n'est pas à l'abri de divergences d'intérêts et de conflits, expliquant la complexité de la
gestion des surfaces agropastorales. Certaines coutumes et traditions telle l'excision et le mariage
précoce sont des comportements défavorables à la santé.
Organisation administrative:
Sur le plan administratif, le cercle est divisé en 8 communes.
Toutes les communes sont reliées à Niafunké par des pistes difficilement praticables en saison
pluvieuse dans le Haoussa. Elles sont impraticables dans le Gourma particulièrement à la période des
hautes eaux et pendant l'hivernage.
La voie fluviale comprend : l'axe fluvial Koulikoro –Mopti -Niafunké et les nombreux bras pour la rive
droite qui est pratiquée par les bateaux et les pinasses.
Ses pistes difficilement praticables en saison pluvieuse dans le Haoussa et impraticables dans le
Gourma rendent très difficile l’accessibilité des populations aux formations sanitaires ainsi que
l’approvisionnement de celles-ci en vaccins et matériel de vaccination.
Organisation sanitaire
Au plan sanitaire, le cercle est divisé en 22 formations sanitaires dont 19 sont fonctionnelles et un
Centre de Santé de Référence de District.
Tous les centres du District Sanitaire mènent entre autres des activités de vaccination. Le monitorage
de la température à l’intérieur des appareils est habituellement réalisé avec un thermomètre interne
dans les formations sanitaires où le réfrigérateur est fonctionnel. La température est relevée deux fois
par jour et inscrite sur une pancarte.
A l’exception des réfrigérateurs du CSCOM central et du CSREF à Niafunké qui fonctionnent à
l’électricité, le reste du matériel installé dans le District Sanitaire marche avec du pétrole. Certains
agents de santé impliqués dans les activités de vaccination n’ont pas reçu une formation en gestion
des vaccins. Tous les trois mois, une rencontre est organisée avec les directeurs techniques des
centres. Durant deux jours les difficultés rencontrées en matière de vaccination sont examinées suivis
de propositions de solutions et une mise à niveau.
L’approvisionnement en vaccins du dépôt du district et le transport des vaccins en stratégie mobile se font par
des caisses isothermes garnies de briquettes congelées. L’approvisionnement des CSCOM et le transport
des vaccins que ce soit en stratégie fixe ou avancée est fait par des portes vaccins ou dans des glacières
garnis de briquettes congelées.
Les populations cibles de l’année 2009
La population générale en 2009 est estimée à 156115 habitants (DNSI 1996). [4]
Les enfants de 0-11 mois représentaient 6245 personnes (4% de la population) ;
Les femmes enceintes représentaient 7806 personnes (5% de la population) ;
Les femmes en âge de procréer représentaient 34345 femmes (23% de la population).
Ressources humaines
Le district sanitaire compte en 2009 quatre vingt quatorze (94) agents tous corps confondus, dont
trente sept (37) cadres et cinquante et sept (57) auxiliaires.
14
Tableau I : Les ressources humaines par catégorie du district sanitaire de Niafunké au premier
trimestre 2009
Catégorie de personnel
Médecins
Infirmiers
Sage femmes
Comptables
Matrônes
Aides soignants
Gérants/Gardiens/
Chauffeurs
Nombre total
Nombre par
catégorie
4
28
3
2
24
6
27
Ratio
Normes OMS
1/39028
1/5575
1/52038
78057
1/8216
1/22302
-
1/10 000
1/5 000
1/5 000
-
94
-
-
Technique, outils et matériel de collecte des données
Technique de collecte des données
La collecte des données s’est déroulée de la manière suivante :
a) L’enquête par questionnaire
Le recueil des données a été fait par entrevue individuelle.
b) L’observation
L’observation directe du fonctionnement et des caractéristiques de l’équipement de la chaîne a été
consignée sur la grille d’observation.
c) Le dépouillement
On a procédé à une exploitation :
- des fiches de relevé manuel biquotidien des températures,
- du relevé des températures enregistrées par le Testostor,
- du cahier d’entretien de la chaîne de froid,
- fiche de suivi.
7.1. METHODE D’ETUDE
Type d’étude
Il s’agissait d’une étude prospective et descriptive.
Population de l’étude
L’étude a porté sur deux groupes de populations :
- les équipements de la chaîne du froid des centres de santé à savoir le réfrigérateur, les caisses
isothermes et les portes vaccins, ayant servi à l’approvisionnement en vaccins ;
- les prestataires du PEV (le directeur technique, l’agent vaccinateur de chaque formation sanitaire et
le chargé PEV du District).
Echantillonnage
Echantillon de la chaîne du froid
Deux méthodes d’échantillonnage ont été utilisées pour le choix des réfrigérateurs :
Pour l’utilisation du Testostor, nous avons considéré tous les réfrigérateurs conservant les vaccins
dans tous les 08 chefs lieux de commune ainsi que les caisses isothermes pour l’approvisionnement
en vaccins.
Pour l’enregistrement manuel, un choix exhaustif des réfrigérateurs de toutes les formations sanitaires
a été fait. Soit au total 20 réfrigérateurs.
Echantillon des agents de santé
Nous avons retenu tout le personnel impliqué dans la vaccination dans les dix neuf (19) formations
sanitaires du District Sanitaire de Niafunké et le chargé PEV du District.
d) Mesure de la température de conservation des vaccins par le Testostor
L’enregistreur automatique Testostor est utilisé de deux (2) façons à savoir :
- le suivi de la température de conservation des vaccins lors des transports ; il s’agissait de mesurer la
température des vaccins tout au long de leur parcours et pendant les différentes étapes, depuis le
niveau régional au centre de santé de référence.
- le suivi de la température dans les équipements de la chaîne du froid ; il s’agissait de mesurer la
température régnant dans les équipements de la chaîne du froid (réfrigérateurs, caisses isothermes,
portes vaccins) au courant du stockage et lors de la stratégie mobile.
e) Utilisation de l’enregistreur Testostor
- Suivi de la température de conservation des vaccins lors des transports
Le principe était de fixer à un flacon ou à un lot de flacons la sonde externe reliée à l’enregistreur de
température qui mesure les variations de température du flacon toutes les vingt (20) minutes lors des
transports.
Dans cette étude trois (03) approvisionnements ont été suivis par le Testostor.
- Suivi de la température dans les équipements de la chaîne du froid
Il consiste à placer la sonde externe reliée à l’enregistreur de température dans les réfrigérateurs,
dans les caisses isothermes et les portes vaccins qui enregistrent la température à laquelle les
vaccins sont exposés.
L’enregistreur de température mémorise les mesures de températures effectuées automatiquement à
intervalle régulier selon la programmation. La programmation et la lecture des enregistrements ont été
faites à l’aide d’un logiciel installé sur ordinateur (le logiciel Comfort Software).
Pour la formation à la manipulation, au paramétrage de l’enregistreur ; j’ai reçu l’appui de Sanofi
Pasteur représenté par monsieur François MIREUX.
Les outils
Fiches de dépouillement.
● Fiche de suivi.
● Questionnaire à administrer aux prestataires.
● Grille d’observation.
Taille de l’échantillon
La taille de l’échantillon de cette étude se présentait comme suit :
19 Directeurs Techniques de Centre, 1 chargé PEV du district
6 Aides soignants,
20 Réfrigérateurs pour les relevées de températures de routine
09 Réfrigérateurs (dont 01 pour le CSREF) pour le monitorage par Testostor.
15
16
Le matériel d’étude
Cette étude de la qualité de conservation et la qualité des vaccins avait fait appel au monitorage de la
température d’exposition des vaccins et à la connaissance des agents impliqués dans le Programme Elargi
de Vaccination. Les matériels utilisés étaient :
VII. RESULTATS
Limite de l’étude :
Nous n’avons pas pu réaliser l’enregistrement automatique des températures de conservation des
vaccins avec le Testostor dans toutes les formations sanitaires périphériques à cause de la courte
période de disponibilité des appareils mais aussi pour des raisons de distance.
a) L’enregistreur manuel de la température
Il s’agissait des thermomètres déposés à l’intérieur des réfrigérateurs qui enregistrent de façon
continue la température d’exposition des vaccins.
b) L’enregistreur de température Testostor 171-1
Il s’agissait d’un enregistreur automatique de température qui enregistre la température à l’intérieur
des équipements de la chaîne de froid contenant les vaccins lors du stockage et pendant les
transports depuis le dépôt régional au centre de santé de référence de Niafunké.
Neuf (09) enregistreurs de température Testostor 171-1 fournis par la société Aventis Pasteur ont été
utilisés pour l’étude, leur mode d’emploi est décrit dans le document « modus opérandi des enregistreurs
de température dans le cadre d’étude sur la qualité de conservation des vaccins » P. Jaillard, F. Mireux ;
avril 04. [8]
Description de l’échantillon des prestataires du PEV
Les agents de santé ayant participé à l’étude étaient
- 01 médecin ; directeur technique de centre,
- 06 Infirmiers Diplômés d’Etat (IDE) ; directeurs techniques de centre,
- 13 Infirmiers premier cycle (IPC) ; directeurs techniques de centre,
- 01 chargé PEV du district,
- 06 aides soignants.
8.1.1.
Répartition des prestataires du PEV selon l’âge
c) Le micro ordinateur
Il était muni d’un logiciel spécifique (Comfort-sotfware light) qui permettait la programmation du
Testostor 171-1 et la lecture des températures enregistrées.
Traitement et analyse des données
Après collecte, le traitement et l’analyse ont été faits d’une part de façon manuelle et d’autre part de
façon informatisée en utilisant les logiciels Excel et Comfort-sotfware light.
23%
27%
Les variables
20-25ans
26-35ans
Variable dépendante :
La qualité de conservation des vaccins
>35ans
Variables indépendantes :
● La connaissance des normes et procédures :
- contrôle de l’exposition à la chaleur,
- contrôle de l’exposition au gel,
- l’entretien de la chaîne du froid
- la norme admise de température de conservation des vaccins lors du transport et du séjour des
vaccins dans les réfrigérateurs.
- la pastille de contrôle des vaccins (PCV).
- la politique des flacons entamés et le rangement des vaccins.
● La formation
● La supervision
● L’équipement de la chaîne du froid.
- type,
- source d’énergie,
- dispositif de monitorage de la température
17
50%
Graphique 1 : Répartition des prestataires selon l’âge
50% des agents enquêtés avaient un âge compris entre vingt et six (26) ans et trente cinq (35) ans.
18
8.1.2.
Répartition des prestataires du PEV selon la qualification professionnelle
8.1.4.
Répartition des prestataires selon l’ancienneté au poste
4%
23%
23%
23%
Médecin
35%
>1an
IDE
1-4ans
IO
>4ans
IPC
8%
42%
AS
42%
Graphique 4 : Répartition des prestataires selon l’ancienneté au poste
42% des agents avaient entre un à quatre ans dans leur poste.
35% des agents enquêtés n’avaient pas une année dans leur poste de travail.
Graphique N°2 : Répartition des prestataires du PEV selon la qualification professionnelle
8.2.
42% des agents enquêtés étaient des infirmiers premier cycle (IPC).
Les infirmiers d’Etat (IDE) et les aides soignants (AS) représentaient chacun 23% ;
8% des agents enquêtés étaient des infirmières obstétriciennes (IO).
8.1.3.
La connaissance des normes et procédures de la conservation de vaccin
Tableau II: Connaissance des antigènes du PEV et de la température requise de conservation des
vaccins.
Chargé
PEV/District
Directeur Technique
de Centre
Aide
soignant
Total
%
1
19
6
26
100%
Oui
1
19
6
26
100%
non
0
0
0
0
0%
oui
1
17
2
20
77%
non
0
2
4
6
23%
Répartition des prestataires selon le type de formation reçue sur le PEV
Nombre d’agents
interviewés
Connaissances des
vaccins à
reconstituer
23%
Formation formelle
Connaissances de la
température requise
de conservation
Formation non formelle
77%
100% des agents enquêtés connaissaient les différents vaccins à reconstituer
et 23% des agents enquêtés ne connaissaient pas la température requise de conservation des
vaccins.
Graphique 3 : Répartition des prestataires selon le type de formation reçue sur le PEV
77% des Agents enquêtés avaient été formés durant les deux dernières années en vaccination ; il
s’agit des directeurs techniques de centre.
19
20
Tableau III: Connaissances des facteurs de détérioration des vaccins par catégorie d’agents enquêtés
Température
d’exposition au
gel
Directeur
Technique de
Centre
Aide
soignant
Total
%
1
19
6
26
100%
1
9
2
12
46%
Température
d’exposition à la
chaleur
oui
non
0
10
4
14
54%
oui
1
15
3
19
73%
non
0
4
3
7
27%
54% des agents enquêtés méconnaissaient la température d’exposition au gel des vaccins et 27%
celle de l’exposition à la chaleur.
8.3.
Supervisions reçues dans les six (6) derniers mois
Tableau VI : Nombre de supervision reçue par catégorie d’agents enquêtés
Nombre de
supervision
Chargé PEV/District
0
1
2
Total
0
1
0
1
Directeur
Technique de
Centre
0
9
10
19
Aide
soignant
Total
%
0
2
4
6
0
12
14
26
0%
46%
54%
100%
Tous les agents enquêtés ont reçu au moins une supervision au cours du premier semestre de
l’année 2009.
8.4.
%
80%
Non
4
%
20%
Total
20
Remplissage correct
9
45%
11
55%
20
Maîtrise les tâches quotidiennes
pour l’entretien du frigo
9
45%
11
55%
20
Soboundou
Saraféré
Léré
N'gorkou
Banikane
Koumaïra
Soumpi
Dianké
Andiam
Arabébé
Attara
Boyo
Dofana
Garnati
Gounambougou
Gindigata-Nari
Konkobougou
Nounou
Toulabélé
Gaye Maoudé
Dari
Wako
nombre
type
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
0
1
0
0
1
RCW 50EK
Sibir
RCW 50EK
Zéro
Sibir
Electrolux
RCW 50EK
RCW 50EK
RCW 50EK
Zéro
Zéro
Zéro
Zéro
Sibir
Sibir
Sibir
Zéro
RCW 50EK
Année de mise
en service
2004
2003
2002
2003
2001
1998
2004
2004
2003
2001
2004
2004
2004
2003
2003
2003
2004
2003
RCW 50EK
Electrolux
Source d’Energie
Etat
Electricité
Pétrole
Pétrole
Pétrole
Pétrole
Pétrole
Pétrole
Pétrole
Pétrole
Pétrole
Pétrole
Pétrole
Pétrole
Pétrole
Pétrole
Pétrole
Pétrole
Pétrole
bon
bon
bon
Passable
Passable
bon
Non fonctionnel
bon
bon
Passable
Passable
Passable
Passable
Non fonctionnel
bon
bon
Passable
Non fonctionnel
2004
Pétrole
Non fonctionnel
2004
Electricité
Acceptable
La situation de la chaîne de froid dans le district sanitaire de Niafunké était la suivante :
- Huit (08) réfrigérateurs de type RCW50EK dont trois étaient en panne.
- Six (06) réfrigérateurs de marque Zéro dont aucun ne fonctionnait correctement
- Cinq (05) réfrigérateurs de marque Sibir dont un était en panne.
- Deux (02) réfrigérateurs de marque Electrolux leur état était passable.
- Le CSREF avait un (01) congélateur dont l’état était bon, il n’a pas été inclus dans cette étude, car
sert uniquement à la formation des briquets d’accumulateurs.
A part le CSCOM central et le CSREF, toutes les autres formations sanitaires utilisaient du pétrole
pour alimenter leur réfrigérateur.
- Quatre (04) réfrigérateurs sur vingt (20) soit 20% étaient non fonctionnels.
Considéré l’âge, l’amortissement ou l’état actuel des réfrigérateurs, tous ces derniers devraient être
remplacés dans toutes les formations sanitaires du district.
Tableau V : Disponibilité de cahier de maintenance et la qualité de son remplissage dans les
formations sanitaires
Oui
16
Réfrigérateurs
Formations
Sanitaire
District
Dispositif de monitorage de la chaîne de froid
Existence d’un cahier de
maintenance
Inventaire des équipements de la CDF
Tableau VI : Inventaire des Equipements de production de froid par formation sanitaire
Chargé
PEV/District
Effectifs
8.5.
80% des centres disposaient d’un cahier de maintenance de la CDF et 45% le remplissaient
correctement.
21
22
8.6.
Dispositif du monitorage de température
8.7.3.
a)
Tableau VII : Disponibilité de thermomètre interne par réfrigérateurs
Dispositif
Disponible
Thermomètre
interne
16
4
20
PCV collée au
flacon
16
4
20
Tous les réfrigérateurs disposaient de thermomètre interne et des feuilles de températures remplies
régulièrement à l’exception de ceux qui sont non fonctionnels.
8.7.
La température de conservation à partir de l’enregistrement manuel biquotidien de
température à l’intérieur des réfrigérateurs toutes catégories confondues
D’avril à juillet, l’analyse des relevés de température à partir de l’enregistrement manuel retrouve
100% dans la fourchette de la normale (+2 à +8).
8.7.2.
Exposition des vaccins à la température à partir des enregistrements de
température au Testostor à l’intérieur des réfrigérateurs toutes catégories
confondues
Tableau VIII: Résultat de l’exposition des vaccins à la température par formation sanitaire à l’intérieur
des réfrigérateurs.
Site
d'enregistrem
ent
Soboundou
Saraféré
Léré
N’gorkou
Banikane
Koumaira
Dianké
Dofana
Konkobougo
Dépôt district
Total
Pourcentage
T° ≤ -0,5°C
à
Nbre
Total/
site
1393
812
206
2411
100%
73% de l’ensemble des enregistrements réalisés dans les réfrigérateurs type RCW50EK respectaient
les normes admises de conservation entre +2 et +8°C .
b) Type debout Sibir
La température de conservation de vaccins
8.7.1.
Type couché RCW50EK
Tableau N°IX: Résultat de l’exposition des vaccins à la température par formation sanitaire
l’intérieur de RCW50EK.
Site
T° ≤ -0,5°C
-0,5<T°<+2°C
+2≤T°≤+8C
+8<T°<30C
T°≥30°C
d'enregistrem
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre
ent
Soboundou
11
197
977
208
0
Léré
31
103
657
20
1
Dianké
0
63
129
14
0
Total
42
363
1763
242
1
Pourcentage
2%
15%
73%
10%
0%
Total
Non applicable
Exposition des vaccins à la température selon le type de réfrigérateurs
-0,5<T°<+2°C
+2≤T°≤+8C
+8<T°<30C
T°≥30°C
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre
11
0
31
0
16
0
0
0
0
220
278
3%
197
0
103
35
167
0
63
0
0
2065
2630
33%
977
118
657
144
405
0
129
0
0
660
3090
39%
208
17
20
668
61
163
14
41
491
99
1782
22%
0
0
1
0
1
1
0
8
226
9
246
3%
Nbre
Total/
site
1393
135
812
847
650
164
206
49
717
3053
8026
100%
Tableau X : Résultat de l’exposition des vaccins à la température par formation sanitaire à l’intérieur
de Sibir
Site
T° ≤ -0,5°C
-0,5<T°<+2°C
+2≤T°≤+8C
+8<T°<30C
T°≥30°C
Nbre
d'enregistrem
Total/
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre
ent
site
135
Saraféré
0
0
118
17
0
650
Banikane
16
167
405
61
1
785
Total
16
167
523
78
1
Pourcentage
2%
21%
67%
10%
0
100%
67 % de l’ensemble des enregistrements réalisés dans les réfrigérateurs type Sibir respectaient les
normes admises de conservation entre +2 et +8°C.
c) Type debout Zéro
Tableau XI : Résultat de l’exposition des vaccins à la température par formation sanitaire à l’intérieur
de Marque Zéro
Site
T° ≤ -0,5°C
-0,5<T°<+2°C
+2≤T°≤+8C
+8<T°<30C
T°≥30°C
Nbre
d'enregistrem
Total/
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre
ent
site
847
N’gorkou
0
35
144
668
0
49
Dofana
0
0
0
41
8
717
Konkonboug
0
0
0
491
226
Total
1613
0
35
144
1200
234
Pourcentage
0%
2%
9%
74%
15%
100%
Seulement 9% de l’ensemble des enregistrements réalisés dans les réfrigérateurs de marque Zéro
respectaient les normes admises de conservation entre +2 et +8°C.
74 % des enregistrements réalisés avaient révélé une tendance au risque d’exposition à la chaleur à
une température comprise entre +8 à +30°C.
39% de l’ensemble des enregistrements réalisés dans les réfrigérateurs enquêtés respectent les
normes admises de conservation entre +2 et +8°C.
23
15% des enregistrements réalisés ont révélé une tendance au risque d’exposition à la chaleur à une
température supérieur à +30°C.
24
d) Type debout Electrolux
Egalement 41% des enregistrements réalisés avaient révélé une tendance au risque d’exposition à la
chaleur des vaccins à une température comprise entre +8 et +30°C.
Tableau XII : Résultat de l’exposition des vaccins à la température dans les réfrigérateurs de
marque Electrolux
Site
T° ≤ -0,5°C
-0,5<T°<+2°C
+2≤T°≤+8C
+8<T°<30C
T°≥30°C
Nbre
d'enregistrem
Total/
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre
ent
site
164
Koumaira
0
0
0
163
1
3053
Dépôt district
220
2065
660
99
9
Total
3217
220
2065
660
262
10
Pourcentage
7%
64%
21%
8%
0%
100%
21 % de l’ensemble des enregistrements réalisés dans les réfrigérateurs type Electrolux respectaient
les normes admises de conservation entre +2 et +8°C.
8.7.4.
Exposition des vaccins à la température selon la source d’énergie
a) l’électricité
Tableau XIII: Résultat de l’exposition des vaccins à la température à l’intérieur des réfrigérateurs
alimentés à l’électricité.
Site
T° ≤ -0,5°C
-0,5<T°<+2°C
+2≤T°≤+8C
+8<T°<30C
T°≥30°C
d'enregistrem
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre
ent
Soboundou
11
197
977
208
0
Dépôt district
220
2065
660
99
9
Total
231
2262
1637
307
9
Pourcentage
5%
51%
37%
7%
0%
8.7.5.
Lors du transport de la Région au District à partir de l'enregistreur de température
au Testostor
Tableau N°XV : Température d'exposition des vaccins du PEV lors du transport du chef lieu de la
Région au district sanitaire selon l'enregistreur Testostor
Transport
d'enregistrem
ent
Transport1
Transport2
Transport3
Total
Pourcentage
T° ≤ -0,5°C
-0,5<T°<+2°C
+2≤T°≤+8C
+8<T°<30C
T°≥30°C
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre
0
112
0
112
38%
10
42
129
181
61%
0
0
0
0
0%
1
1
0
2
1%
0
0
0
0
0%
Aucun n’enregistrement réalisé lors des transports ne
conservés selon les normes admises.
Nbre
Total/
site
1393
3053
4446
100%
37% de l’ensemble des enregistrements réalisés dans les réfrigérateurs qui fonctionnaient avec
l’électricité respectaient les normes admises de conservation entre +2 et +8°C.
8.7.6.
montrait que les vaccins sont
Lors du transport au cours des mobiles décentralisées à partir de l'enregistreur
de température au Testostor
Tableau XVI: Température d'exposition des vaccins du PEV durant les activités de stratégie mobile selon
l'enregistreur Testostor
Equipe
d'enregistrem
ent
T° ≤ -0,5°C
-0,5<T°<+2°C
+2≤T°≤+8C
+8<T°<30C
T°≥30°C
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre
0
0
0
0
0%
0
1
14
15
12%
2
23
47
72
55%
22
20
1
43
33%
0
0
0
0
0%
b) le pétrole
Tableau XIV: Résultat de l’exposition des vaccins à la température à l’intérieur des réfrigérateurs
alimentés par le pétrole.
Site
T° ≤ -0,5°C
-0,5<T°<+2°C
+2≤T°≤+8C
+8<T°<30C
T°≥30°C
d'enregistrem
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre
Nombre
ent
Saraféré
0
0
118
17
0
Léré
31
103
657
20
1
N’gorkou
0
35
144
668
0
Banikane
16
167
405
61
1
Koumaira
0
0
0
163
1
Dianké
0
63
129
14
0
Dofana
0
0
0
41
8
Konkobougo
0
0
0
491
226
Total
47
368
1453
1475
237
Pourcentage
1%
10%
41%
41%
7%
Nbre
Total/
site
135
812
847
650
164
206
49
717
3580
100%
Mobile1
Mobile2
Mobile3
Total
Pourcentage
Nbre
Total/
Equip
e
24
44
62
130
100%
55% des enregistrements réalisés lors des transports ont montré que les vaccins sont
conservés selon les normes admises.
41 % de l’ensemble des enregistrements réalisés dans les réfrigérateurs alimentés en électricité
étaient conformes aux normes admises de conservation (entre +2 et +8°C).
25
Nbre
Total/t
ransp
ort
11
155
129
295
100%
26
IX. DISCUSSIONS
9.1.
De la Formation et Expérience professionnelle des agents
La plupart du personnel de santé du District impliqué directement dans le PEV était nouveau
dans leur poste ; 35% avaient moins d’un an et 42% moins de quatre ans.
Les agents qualifiés représentaient 77% et étaient composés de médecin, infirmiers d’Etat,
infirmier premier cycle, infirmières obstétriciennes. Ils étaient tous des directeurs techniques de centre.
Les agents non qualifiés étaient des aides soignants et représentaient 23%. Dans les six
centres où ils existent, leur charge était essentiellement de faire la vaccination en centre fixe, en
stratégie avancée et en stratégie mobile.
Dans les treize autres centres qui ne disposaient pas d’aide soignant, les directeurs
techniques menaient les activités curative, promotionnelle et préventive. De ce fait ils ne respectaient
pas le calendrier de sortie en vaccination ainsi ils avaient des difficultés dans la commande et
l’utilisation des vaccins.
9.2.
La connaissance des agents sur les vaccins et les normes et procédures de leur
conservation.
Dans notre étude il ressortait que 97% des agents enquêtés connaissaient les différents vaccins
liquides et 100% connaissaient les différents vaccins à reconstituer.
69% des agents enquêtés connaissaient la durée de conservation des vaccins après reconstitution.
62% des agents enquêtés connaissaient la durée de conservation de vaccins liquides entamés.
85% des agents enquêtés connaissaient la température requise de conservation des vaccins. Par
contre Idi [6] dans étude a trouvé que :
- 83% des agents impliqués dans le PEV ignoraient la température d’exposition au gel des vaccins ;
- seuls 15% connaissaient la durée de conservation de vaccins liquides entamés.
9.3.
Dispositif de Monitorage de la CDF
Tous les réfrigérateurs disposaient de thermomètre interne et des feuilles de températures remplies
régulièrement à l’exception de ceux qui sont non fonctionnels. Il en était de même pour les PCV, à
l’exception des trois formations sanitaires et le congélateur du CSREF dans lequel on ne mettait pas
de vaccins.
80% des centres disposaient d’un cahier de maintenance de la CDF et 45% le remplissaient
correctement. Sur les 19 formations et le CSREF seulement 45% des formations connaissaient les
tâches quotidiennes à faire pour l’entretien de la CDF.
9.4.
Kossoko [7] dans son étude sur la qualité de conservation des vaccins du Programme Elargie de
Vaccination dans la zone sanitaire de Sakieré-Ifangni d’avril à septembre 2005 avait aussi relevé que
dans 25% des formations sanitaires enquêtées, les vaccins avait été exposés à une température
inférieure à - 0,5°C.
Par type de réfrigérateur,
Réfrigérateur RCW50EK
73% de l’ensemble des enregistrements réalisés dans les réfrigérateurs type RCW50EK respectaient
les normes admises de conservation entre +2 et +8°C .
15% des enregistrements réalisés révélaient une tendance au risque d’exposition au gel des vaccins
à la température comprise entre –0,5 et 2°C.
10% des enregistrements réalisés avaient révélé une tendance au risque d’exposition à la chaleur
des vaccins à une température comprise entre +8 à +30°C.
Réfrigérateur marque Sibir
67 % de l’ensemble des enregistrements réalisés dans les réfrigérateurs type Sibir respectaient les
normes admises de conservation entre +2 et +8°C.
21 % des enregistrements réalisés avaient révélé une tendance au risque d’exposition au gel des
vaccins à la température comprise entre –0,5 et 2°C.
10% des enregistrements réalisés avaient révélé une tendance au risque d’exposition à la chaleur à
une température comprise entre +8 à +30°C.
Réfrigérateur marque Zéro
Seulement 9% de l’ensemble des enregistrements réalisés dans les réfrigérateurs de marque Zéro
respectaient les normes admises de conservation entre +2 et +8°C. Aucun réfrigérateur de cette
marque ne fonctionnait normalement. Comme dans les autres réfrigérateurs à pétrole, la qualité de ce
dernier était décriée par les Directeurs technique des centres.
Nous avons remarqué que les enregistrements effectués par le Testostor dans les réfrigérateurs de
marque Zéro, avaient joué négativement sur l’ensemble des enregistrements du district.
Température de conservation de vaccins
1) Le monitorage manuel
L’analyse des relevés de température à partir de l’enregistrement manuel retrouvait 100% dans la
fourchette de la normale (+2 à +8).
2) Le Monitorage de température avec le TESTO STOR
Globalement dans le district sanitaire de Niafunké près de 39% de l’ensemble des enregistrements
réalisés dans les réfrigérateurs enquêtés respectaient les normes admises de conservation entre +2
et +8°C. 33% des enregistrements réalisés avaient r évélé une tendance au risque d’exposition au gel
des vaccins à la température comprise entre –0,5 et 2°C.
22% des enregistrements réalisés avaient révélé une tendance au risque d’exposition à la chaleur une
température comprise entre +8 et +30°C.
Glèlè [5] dans son étude sur la même question dans la zone sanitaire de Natitingou au Bénin de
janvier à juin 2004. En effet, il a trouvé que 77% des enregistrements réalisés avaient révélé une
tendance au risque d’exposition à la chaleur une température supérieur à +8°C, et que 55% des
formations sanitaires enquêtées avaient exposé les vaccins à des températures en dessous de –
0,5°C.
27
Près de 74 % des enregistrements réalisés dans ces réfrigérateurs avaient révélé une tendance au
risque d’exposition à la chaleur à une température comprise entre +8 à +30°C. Devant ce risque par
rapport à la qualité des vaccins nous avons proposé quelques solutions en attendant de nouveaux
appareils.
Parmi les trois propositions faites, chaque Directeur technique avait adopté une.
- Transférer et vacciner à partir d’une formation sanitaire un peu proche.
-
Arrêter le réfrigérateur et vacciner en utilisant les caisses isothermes garnies de briquettes à partir
du centre de santé de référence.
-
Utiliser la partie congélateur de ces appareils qui ne formait plus de la glace pour conserver les
vaccins.
28
Réfrigérateur marque Electrolux
9.5.
64% des enregistrements réalisés avaient révélé une tendance au risque d’exposition au gel des
vaccins à la température comprise entre –0,5 et 2°C.
Vu qu’aucun centre n’a véritablement exposé le vaccin au gel, le test d’agitation n’était pas pratiqué.
Par contre le centre de santé de référence avait exposé le vaccin au gel dans 7%, le test d’agitation y
est pratiqué. Aucun flacon vaccin liquide n’a été trouvé positif au test d’agitation.
En comparant les enregistrements du Testostor aux relevés manuels biquotidien des agents de santé,
on remarque que les résultats ne sont pas superposables.
Si Idi [6] dans son étude réalisée sur la même question s’interrogeait sur le degré de disponibilité et de
compétence des agents engagés dans le PEV notre étude interpelle quant aux équipements utilisés
pour avoir des vaccins de qualité.
Ces équipements vieillissant mettent en évidence l’inexistence d’un plan de renouvellement de la
chaîne de froid.
Avec l’appui de M. François MIREUX logisticien à Sanofi Pasteur en France, nous sommes rentré en
contact avec la société SOLAREF qui fabrique les réfrigérateurs solaires.
Ce renouvellement de la chaîne de froid, par du matériel solaire, a un triple avantage :
- simple car l’entretien se résume à dépoussiérer la plaque solaire
- et surtout économique car selon la consommation de nos réfrigérateurs actuels, un Centre de
Santé Communautaire dépense par mois quarante mille (40000) FCFA environ. Etant donné que
le pétrole est fournis par les mairies, cette somme d’argent peu être réservé pour certains agents
de santé qui sont à plus de dix (10) mois d’arriérés de salaire impayé.
- la mise en œuvre de la politique sectorielle de la santé par rapport à la prise en charge par la
communauté de leur propre santé.
Suivant les souhaits de la société, nous avons réussit à approcher un partenaire financier et des
promesses à insérer le besoin de réfrigérateurs solaires dans les PDSEC des communes du cercle.
Si les contrats sont respectés, les Centres de Santé Communautaire à travers les mairies sont sur la
voie de l’indépendance vis-à-vis de l’état.
7 % des enregistrements réalisés avaient révélé une exposition au gel des vaccins à une température
inférieure à -0,5°C.
Les enregistrements par le Testostor dans le réfrigérateur Electrolux du centre de santé de référence
avait considérablement joué sur l’ensemble des enregistrements du district.
En effet 68% des enregistrements réalisés avaient révélé une tendance au risque d’exposition au gel
des vaccins à la température comprise entre –0,5 et 2°C.
Par source d’énergie
- 37% des enregistrements réalisés par le Testostor dans les réfrigérateurs à électricité contre 41%
pour les réfrigérateurs à pétrole avaient respecté les normes admises ;
51% des enregistrements réalisés par le Testostor dans les réfrigérateurs électricité contre 10% pour
les réfrigérateurs à pétrole ont une tendance au risque d’exposition à la chaleur à une température
comprise entre +8 et +30°C.
Nous avons remarqué que les enregistrements dans les réfrigérateurs alimentés par pétrole ou par
électricité étaient superposables même si le pétrole dépassait un peu plus l’électricité.
Idi [6] dans son étude également ne trouve aucune source d’énergie qui s’était révélée plus efficace
même si le gaz dépassait un peu plus les autres sources avec 42% de performance sur l’ensemble
des enregistrements réalisés.
Tests d’agitations effectuées après constat d’exposition au gel
Températures lors du transport
Aucun n’enregistrement réalisé lors des transports ne montrait que les vaccins sont conservés selon
les normes admises.
61% des enregistrements réalisés lors des transports révèlent une tendance à l’exposition au gel.
38% des enregistrements réalisés lors des transports avaient révélé que les vaccins sont exposés au
gel.
Glele [5] avait trouvé que 100% des centres de santé de commune ont exposé le vaccin au gel à une
température inférieure à -0,5°C.
Selon Idi [6] un transport sur trois a exposé le vaccin à une température comprise entre -2 et-3,8°C
sur une durée de 3H30 min.
Les températures lors stratégies mobiles
55% des enregistrements réalisés lors des transports avaient montré que les vaccins sont conservés
selon les normes admises.
Cette assez bonne température à l’intérieur des caisses iso thermiques et cela pendant au moins 72
heures avaient renforcé la proposition que les centres les utilisent là où le réfrigérateur ne marche
pas.
29
30
SUGGESTIONS
CONCLUSION
Au vu des résultats de cette étude, nos suggestions sont faites respectivement à l’endroit des
prestataires du PEV des centres de santé du district sanitaire, l’endroit des membres de l’équipe
d’encadrement du district sanitaire de Niafunké et à l’endroit des autorités du niveau régional et
national ayant en charge le PEV.
Actions Urgentes
Aux termes de notre étude nous pouvons affirmer que la qualité de conservation et la qualité
des vaccins dans le district sanitaire de Niafunké dépend :
- des facteurs liés au personnel (la connaissance sur les normes et procédures, la formation
formelle sur le PEV et la supervision rapprochée des activités du PEV) ;
- des facteurs liés à l’équipement de la chaîne du froid (disponibilité, fonctionnement et monitorage
de la température d’exposition des vaccins).
Aux prestataires du PEV des centres de santé du district de Niafunké
Parfois les vaccins ont une grande tendance au risque d’exposition au gel ou à la chaleur.
-
mettre en application les recommandations faites pour remédier à la panne de certains
réfrigérateurs.
Au niveau du District
Veiller au respect de normes qui garantissent la sécurité de vaccins lors des transports.
Au niveau régional/central
- Doter le District Sanitaire de Niafunké en cinq réfrigérateurs adaptés aux conditions climatiques
de la zone.
Actions non Urgentes
Aux prestataires du PEV des centres de santé du district de Niafunké
Malgré l’âge vieillissant de l’équipement,
- pratiquer les tâches quotidiennes d’entretien sur les réfrigérateurs ;
- inscrire les vraies valeurs réelles des relevés de température observées ;
La faible performance de la chaîne de froid était due aux réfrigérateurs de marque Zéro et surtout
l’ensemble du matériel vieillissant.
La mise en place d’un plan de renouvellement par la création des comptes d’amortissement était la
solution la plus idoine. Ce résultat nous indiquait que le problème de conservation de vaccins dans
notre District était quelque part lié au non respect des normes et des tâches quotidiennes pour
l’entretien de la chaîne de froid mais surtout à la vétusté de l’équipement producteur du froid, ce qui
nécessitait des actions immédiates.
Cette étude nous a permis de rentrer en contact avec la société SOLAREF qui fabrique les
réfrigérateurs solaires.
Nous avons réussit à approcher un partenaire financier et des promesses à insérer le besoin de
réfrigérateurs solaires dans les PDSEC des communes du cercle.
Si les contrats sont respectés, la qualité de la conservation des vaccins s’en trouvera améliorée et
les charges de fonctionnement de la CDF réduites.
Au niveau du District
Elaborer un plan de renouvellement des équipements de la chaîne de froid ;
Faire créer par les centres des comptes d’amortissement de la chaîne de froid ;
Former les utilisateurs et les superviseurs avec pratique à l’appui sur la maintenance préventive de
la chaîne de froid ;
Sensibiliser les agents afin de les amener à apprécier à sa juste valeur le monitorage manuel des
réfrigérateurs ;
Renforcer la supervision des agents afin de maintenir et d’accroître l’aptitude des prestataires dans
la gestion du PEV ;
Au niveau régional/central
- Doter le District Sanitaire de Niafunké en réfrigérateurs adaptés aux conditions climatiques de la
zone.
- Mettre en place un mécanisme performant de monitorage de la CDF : utilisation des appareils
adéquats (Testostor) pour contrôler le bon fonctionnement des réfrigérateurs.
Mener d’autres recherches pour vérifier la fiabilité des thermomètres internes utilisés vu la grande
différence toujours constater entre le Testostor et le thermomètre interne.
31
32
X. Références
XI. Annexes
Types des Réfrigérateurs et distance entre les CSCOM au CSRef de Niafunké
1- Organisation Mondiale de la Santé. Résolution assemblée Mondiale de la santé ; WHA2757
Nom des aires
Genève Mai 1974.
Type de
réfrigérateur
Distance centre de
santé et CSRef
POP 2009
2- MSP/DNS/CNI/ Programme Elargi de Vaccination. Plan d’action ; MSP Bamako avril 1987.
3-Ministère de la Santé. Plan de viabilité Financière du Programme Elargi de Vaccination 20032010 ; Mali- Bamako novembre 2002.
1
Soboundou
2
Saraféré
RCW 50EK
0
17206
Sibir
35 km
12385
3
Léré
RCW 50EK
120 km
11402
4- Plan Pluriannuel Complet 2007-2011 du PEV au Mali.
4
N'gorkou
Zéro
53 km
12940
5- Glele Kakai C. (Bénin). Etude sur la qualité des vaccins du Programme Elargi de Vaccination dans
5
Banikane
Sibir
65 km
7655
6
Koumaïra
Electrolux
18 km
9377
7
Soumpi
RCW 50EK
54 km
4882
8
Dianké
RCW 50EK
90 km
9144
la zone sanitaire de Natitingou au cours de la période de janvier à juin 2004.
6- KALLA I. (Niger). Etude qualitative de la conservation des vaccins dans le district sanitaire de
Birni N’konni en 2008.
7- ALAIN A.A. k. (Benin). Etude de qualité de conservation des vaccins du programme élargie de
vaccination dans la zone sanitaire de Sakieté-Ifangni d’avril à septembre 2005.
8- P. Jaillard, F. Mireux. Protocole d’utilisation des enregistreurs de température Testostor V171 et
TempTale4 dans le cadre d’études de la qualité des vaccines ; Amp février 2004.
9
Andiam
RCW 50EK
25 km
5588
10
Arabébé
Zéro
40 km
5693
11
Attara
Zéro
24 km
2565
12
Boyo
Zéro
85 km
4398
13
Dofana
Zéro
74 km
3818
14
Garnati
Sibir
77 km
3561
15
Gounambougou
Sibir
85 km
7898
16
Gindigata-Nari
Sibir
75 km
5732
17
Konkobougou
Zéro
60 km
7193
18
Nounou
RCW 50EK
20 km
7175
19
Toulabélé
75 km
4438
20
Gaye Maoudé
25 km
4479
21
Dari
55 km
3944
22
Wako
40 km
TOTAL
-
33
Electrolux
4641
156115
les centres de santé de Toulabélé, Dari et Wako ne sont pas fonctionnels.
les sept communes du cercle concernés par l’enregistrement par le Testostor sont :
Soboundou, Saraféré, N’gorkou, Banikane, Soumpi, Dianké et Léré.
34
QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX AGENTS IMPLIQUES DANS LE PEV
DISTRICT SANITAIRE DE NIAFUNKE
Identification
1. Formation sanitaire…………………………………………………………………
2. Age de l’agent enquêté...............................................................................................
3. Qualification de l’agent enquêté …………………………………………………
4. Durée au niveau du poste
………………………………………………………
5. Durée de fonction après le recrutement……………………………………………
3. Les vaccins sont considérés exposés au gel lorsqu’ils sont conservés à partir de quelle
température:
a) <-1°C
b) <-0,5°C
4. Les vaccins sont considérés exposés à la chaleur lorsque la pastille de contrôle pour ceux qui
en possèdent est aux stades 3 et 4 ou lorsqu’ils sont conservés à des températures supérieures
à 30°C pendant plus de 48h : Oui ? Non ?
Formation et connaissance en PEV
Cocher O si c’est oui, N si c’est non et NA si çà ne s’applique pas à l’agent enquêté
1. Êtes-vous impliqué dans le PEV ?.................
2. Avez-vous reçu une formation formelle en PEV? ......................
3. Si oui laquelle ? (encercler la réponse donnée)
a) gestion PEV ?
b) sécurité des injections ?
c) logistique et chaîne de froid ?
d) augmenter la couverture vaccinale ?
e) gestion des vaccins ?
4. En quelle année ?.................................
Supervision
1. De combien de supervisions avez-vous bénéficié depuis janvier 2009 ?
Monitorage de la chaîne de froid
Politique des flacons entamés
Encercler la ou les bonne(s) réponse(s)
1. la politique du flacon entamé est elle adoptée chez vous? oui ? non ?
2. Quels sont les vaccins qu’il faut reconstituer avant l’utilisation ?
a) VPO; b) BCG; c) PENTA; d) VAR; e) VAA; f) VAT; g) Ne sait pas.
3. Quelle est la durée admise de la conservation des vaccins reconstitués : 8H ou 6H
4. Est-ce que ces vaccins sont éliminés six heures après la reconstitution ou à la fin de la séance
de vaccination ? oui ? non ?
5. quels sont les vaccins liquides que vous connaissez ?
a) VPO; b) BCG; c) PENTA; d) VAR; e) VAA; f) VAT; g) Ne sait pas
6. Quelle est la durée admise de conservation de vaccins liquides entamés ? 1 mois? 28jours ?
Mode de rangement de vaccins dans le réfrigérateur
Encercler la ou les bonne(s) réponse(s)
1. Quels sont selon vous les vaccins sensibles au gel à ne pas rangés près de la chambre froide ?
a) VPO; b) BCG; c) PENTA; d) VAR; e) VAA;
f) VAT; g) Ne sait pas
16
17
18
19
Disposez-vous d’un cahier d’entretien de la CDF ? Oui ? Non ?
Si oui les activités d’entretien de la CDF sont elles consignées ? Oui ? Non ?
Le cahier est il bien rempli ? Oui ? Non ?
Quels sont les matériels de CDF que vous utilisez pour le transport de vaccins (encercler la ou
les bonne(s) réponse(s))
a) Caisse isotherme
b) Porte vaccins
c) Glacières
d) Autres (à préciser)
20 L’équipement de production de froid est il conforme aux normes OMS au moment de l’achat ?
Oui ? Non ?
21 La température à l’intérieur du frigo contenant des vaccins est elle prise deux fois par jour ? Oui ?
Non ?
• Grilles d’observations
Grille d’observation d’équipement PEV des formations sanitaires
Formation Sanitaire................
date ......../........../.............. ;
Qualification de l’agent responsable de la CDF......................................................................;
1. Equipement de production de froid
Formation Sanitaire
Entretien de la Chaîne de Froid
1. Citez au moins trois (3) tâches quotidienne importantes à faire pour l’entretien de la CDF
a) Vérifier et relever la température matin et soir
b) Vérifier la disposition de rangement de vaccin dans le réfrigérateur
c) Ajuster le thermostat si nécessaire
d) Nettoyage de glacières et portes vaccins après usage
e) Autres à préciser
Réfrigérateurs
Nbre
type
Année
Source d’énergie
2. Quel est selon vous l’intervalle de température admis de conservation de vaccin du PEV
a) 0°C à +10°C
b) +2°C à +8°C
c) 0°C à +8°C
35
36
3 Dispositif de monitorage
Mise en marche de l’enregistreur
Réfrigérateurs
1) Existence de Thermomètres internes ; Oui
Non
Oui
Non
2) sinon combien n’en dispose pas ?
3) PCV collées aux flacons de vaccins
Non
Oui
Non
Oui
2. Politique des flacons entamés
Existe-t-il des flacons reconstitués entamés dans le frigo ? Oui ? Non ?
Si Oui quelle est :
a) La durée après la reconstitution ....................... (jrs).......... (H)..........
Date
Date
Heure
Heure
Lieu
Lieu
Nom de l’opérateur
Nom de l’opérateur
b) Le flacon est il fermé ? Oui ? Non ?
5
Arrêt de l’enregistreur
Congélateurs
Stockage des vaccins
Transport des vaccins
c) La date de péremption atteinte ? Oui ? Non ?
Lieu :
d) La PCV virée ? Oui ? Non ?
Type d’équipt de
chaîne du froid
Type de container
Date de mise dans
le réfrigérateur
Date et heure mise
en container
Heure
Nbre accumulateurs
Nom de l’opérateur
Type de véhicule
Date sortie
Date et heure départ
Heure sortie
Date et heure
d’arrivée
Nom de l’opérateur
Nom du
Responsable
Rangement de vaccins (encercler la réponse)
vaccins
VPO
DTC
VAR
VAA
VAT
BCG
Dans
la
congélateur
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
partie
Dans le réfrigérateur
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Non
Non
Non
Non
Non
Non
Près du freezer du
réfrigérateur
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Date :
N° du transport :
Date :
FICHE DE SUIVI DU FLACON DE VACCIN
Identification du flacon de vaccin
Enregistreur
Type de vaccin
Type
Doses / flacon
N°
Date d’expiration
Fréquence de
mesure
N° de lot :
Sonde externe O/N
37
38
FICHE DE DEPOUILLEMENT
Exposition des vaccins à la température (à partir des enregistrements de température au Testostor)
régnant dans les réfrigérateurs
Total des
enregistrements
Nombre d’enregistrements
Formations
Sanitaires
<-0,5°C
]-0,5; 2° C[
[2 ; 8°]
]8; 30°C]
> 30°C
Soboundou
Saraféré
Léré
N'gorkou
Banikane
Koumaïra
Soumpi
Dianké
Dofana
Konkobougou
Exposition des vaccins à la température lors du transport (à partir de l'enregistreur de température au
Testostor )
Total des
Enregistrements
Nombre d’enregistrements
Transport
< -0,5°C
]-0,5; 2° C[
[2; 8°C]
]8; 30°C]
> 30°C
Transport 1
Transport 2
Transport 3
39

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