P R O G R A M M E D ’ A C C O M P A G N E M E NT D E S P R O F E S S I O N N E L S « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL et mise en service SEPTEM BRE 2015 N N N N POMPES À CHALEUR AIR Installation www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr ÉDITO L e Grenelle Environnement a fixé pour les bâtiments neufs et existants des objectifs ambitieux en matière d’économie et de production d’énergie. Le secteur du bâtiment est engagé dans une mutation de très grande ampleur qui l’oblige à une qualité de réalisation fondée sur de nouvelles règles de construction. Le programme « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » a pour mission, à la demande des Pouvoirs Publics, d’accompagner les quelque 370 000 entreprises et artisans du secteur du bâtiment et l'ensemble des acteurs de la filière dans la réalisation de ces objectifs. Sous l’impulsion de la CAPEB et de la FFB, de l’AQC, de la COPREC Construction et du CSTB, les acteurs de la construction se sont rassemblés pour définir collectivement ce programme. Financé dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie grâce à des contributions importantes d’EDF (15 millions d’euros) et de GDF SUEZ (5 millions d’euros), ce programme vise, en particulier, à mettre à jour les règles de l’art en vigueur aujourd’hui et à en proposer de nouvelles, notamment pour ce qui concerne les travaux de rénovation. Ces nouveaux textes de référence destinés à alimenter le processus normatif classique seront opérationnels et reconnus par les assureurs dès leur approbation ; ils serviront aussi à l’établissement de manuels de formation. Le succès du programme « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » repose sur un vaste effort de formation initiale et continue afin de renforcer la compétence des entreprises et artisans sur ces nouvelles techniques et ces nouvelles façons de faire. Dotées des outils nécessaires, les organisations professionnelles auront à cœur d’aider et d’inciter à la formation de tous. Les professionnels ont besoin rapidement de ces outils et « règles du jeu » pour « réussir » le Grenelle Environnement. Alain MAUGARD Président du Comité de pilotage du Programme « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » Président de QUALIBAT P R O G R A M M E D ’ A C C O M P A G N E M E N T D E S P R O F E S S I O N N E L S « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » Ce programme est une application du Grenelle Environnement. Il vise à revoir l’ensemble des règles de construction, afin de réaliser des économies d’énergie dans le bâtiment et de réduire les émissions de gaz à effet de serre. www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr Les Recommandations Professionnelles « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » sont des documents techniques de référence, préfigurant un avant-projet NF DTU, sur une solution technique clé améliorant les performances énergétiques des bâtiments. Leur vocation est d’alimenter soit la révision d’un NF DTU aujourd’hui en vigueur, soit la rédaction d’un nouveau NF DTU. Ces nouveaux textes de référence seront reconnus par les assureurs dès leur approbation. PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » Afin de répondre au besoin d’accompagnement des professionnels du bâtiment pour atteindre les objectifs ambitieux du Grenelle Environnement, le programme « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » a prévu d’élaborer les documents suivants : PROGRAMME AVANTPROPOS Les Guides « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » sont des documents techniques sur une solution technique innovante améliorant les performances énergétiques des bâtiments. Leur objectif est de donner aux professionnels de la filière les règles à suivre pour assurer une bonne conception, ainsi qu’une bonne mise en œuvre et réaliser une maintenance de la solution technique considérée. Ils présentent les conditions techniques minimales à respecter. Les Calepins de chantier « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » sont des mémentos destinés aux personnels de chantier, qui illustrent les bonnes pratiques d’exécution et les dispositions essentielles des Recommandations Professionnelles et des Guides « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 ». Les Rapports « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » présentent les résultats soit d’une étude conduite dans le cadre du programme, soit d’essais réalisés pour mener à bien la rédaction de Recommandations Professionnelles ou de Guides. L’ensemble des productions du programme d’accompagnement des professionnels « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » est mis gratuitement à disposition des acteurs de la filière sur le site Internet du programme : http://www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr Neuf Les Recommandations Pédagogiques « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » sont des documents destinés à alimenter la révision des référentiels de formation continue et initiale. Elles se basent sur les éléments nouveaux et/ou essentiels contenus dans les Recommandations Professionnelles ou Guides produits par le programme. 3 PROFESSIONNELS Slmmaire PROGRAMME D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE 1 - Domaine d’application................................................................ 7 2 - Références............................................................................................. 9 2.1. • Références réglementaires.......................................................................................... 9 2.2. • Références normatives.............................................................................................. 10 2.3. • Autres documents.......................................................................................................11 3 - Définitions........................................................................................... 12 4 - Description des systèmes....................................................... 14 4.1. • Pompe à chaleur air/air en éléments séparés avec réseau aéraulique.................. 15 4.2. • Pompe à chaleur air/air en éléments séparés avec unités intérieures à émission directe........................................................................................................ 16 4.3. • Pompe à chaleur air/air monobloc avec réseau aéraulique................................... 16 4.4. • Pompe à chaleur air/air à débit de réfrigérant variable (DRV)................................ 17 4.5. • Interaction entre système de chauffage air/air et système de ventilation............. 18 5 - Installation de la pompe à chaleur.................................. 19 5.1. • Installation de l’unité extérieure............................................................................... 20 5.2. • Installation de la pompe à chaleur monobloc intérieure........................................ 22 5.2.1. • Pose de la pompe à chaleur......................................................................... 22 5.2.2. • Prise et rejet d’air de la pompe à chaleur................................................... 25 5.2.3. • Prise et rejet d’air en cour anglaise............................................................. 27 5.2.4. • Calfeutrement............................................................................................... 29 5.2.5. • Ventilation du local technique...................................................................... 29 5.2.6. • Réseau aéraulique de la pompe à chaleur.................................................. 30 5.2.7. • Évacuation des condensats de la pompe à chaleur................................... 31 5.3. • Points de contrôle...................................................................................................... 32 5.3.1. • Conformité au dossier de conception......................................................... 32 5.3.2. • Installation de la pompe à chaleur.............................................................. 32 5.3.3. • Installation de l’unité extérieure de la pompe à chaleur........................... 32 5.3.4. • Installation de la pompe à chaleur monobloc intérieure........................... 33 6 - Installation des unités intérieures................................... 34 Neuf 6.1. • Installation de l’unité intérieure associée à un réseau aéraulique......................... 34 6.1.1. • Pose des unités verticales............................................................................. 34 6.1.2. • Pose des unités horizontales........................................................................ 35 6.2. • Installation des unités intérieures à émission directe............................................ 36 6.2.1. • Pose des unités verticales............................................................................ 36 6.2.2. • Pose des unités horizontales....................................................................... 37 6.3. • Évacuation des condensats....................................................................................... 38 6.4. • Points de contrôle...................................................................................................... 39 6.4.1. • Les préconisations du constructeur............................................................ 39 6.4.2. • La pose des unités intérieures..................................................................... 39 4 Conception : LENOX – Illustrations : COSTIC – Éditeur : AQC – ISBN : 978-2-35443-335-2 8 - Raccordements frigorifiques................................................ 46 8.1. • Tuyauteries frigorifiques............................................................................................ 46 8.1.1. • Mise en œuvre............................................................................................... 46 8.1.2. • Tuyauteries frigorifiques enterrées.............................................................. 47 8.1.3. • Calorifuge des tuyauteries........................................................................... 48 8.2. • Repérage des raccords.............................................................................................. 48 8.3. • Calfeutrement des traversées de parois extérieures.............................................. 48 8.4. • Points de contrôle...................................................................................................... 49 8.4.1. • Les préconisations du constructeur............................................................ 49 8.4.2. • Les tuyauteries frigorifiques........................................................................ 49 8.4.3. • Le calorifuge.................................................................................................. 50 PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT 7.1. • Bouches de soufflage.................................................................................................. 40 7.2. • Reprise et transfert de l’air......................................................................................... 40 7.3. • Conduits aérauliques................................................................................................. 42 7.3.1. • Installation...................................................................................................... 42 7.3.2. • Calorifuge....................................................................................................... 44 7.4. • Calfeutrement des traversées de parois intérieures................................................ 44 7.5. • Points de contrôle....................................................................................................... 45 7.5.1. • Les préconisations du constructeur............................................................. 45 7.5.2. • Les conduits aérauliques.............................................................................. 45 7.5.3. • Le calorifuge.................................................................................................. 45 « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » 7 - Réseau aéraulique........................................................................ 40 PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE 9 - Branchement et raccordements électriques........... 51 9.1. • Caractéristiques de la tension d’alimentation......................................................... 51 9.1.1. • Circuits spécialisés........................................................................................ 52 9.1.2. • Canalisations électriques.............................................................................. 52 9.1.3. • Sectionnement.............................................................................................. 53 9.1.4. • Identification des circuits.............................................................................. 53 9.1.5. • Section des conducteurs.............................................................................. 53 9.1.6. • Protection complémentaire contre les contacts directs............................. 54 9.1.7. • Choix du courant assigné des interrupteurs différentiels.......................... 54 9.1.8. • Dispositifs de protection contre les surintensités...................................... 54 9.1.9. • Conducteur de protection............................................................................. 54 9.2. • Calfeutrement............................................................................................................. 55 9.3. • Points de contrôle...................................................................................................... 55 10 - Régulation........................................................................................ 56 10.1. • Régulation de la pompe à chaleur en éléments séparés avec réseau aéraulique.................................................................................................................. 56 10.2. • Régulation de la pompe à chaleur air/air en éléments séparés avec des unités intérieures à émission directe...................................................................... 59 10.3. • Régulation de la pompe à chaleur air/air monobloc avec réseau aéraulique..... 60 10.4. • Régulation des systèmes à débit de réfrigérant variable..................................... 60 10.5. • Points de contrôle.................................................................................................... 60 11.1. • Vérification de l’installation...................................................................................... 61 11.2. • Essais......................................................................................................................... 62 11.2.1. • Essais sur la pompe à chaleur.................................................................... 62 11.2.2. • Essais sur l’unité intérieure........................................................................ 63 11.2.3. • Essais sur le réseau aéraulique.................................................................. 63 11.3. • Réglages et équilibrage............................................................................................ 63 11.3.1. • Réglages sur le circuit de distribution........................................................ 63 11.3.2. • Réglage du régulateur................................................................................. 64 Neuf 11 - Mise en service............................................................................. 61 5 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME Neuf 6 POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE 11.4. • Contrôle du bon fonctionnement de l’installation complète................................ 64 11.5. • Mise en main de l’installation.................................................................................. 65 12 - Informations et conseils à l’utilisateur...................... 66 12.1. • Particularités des pompes à chaleur air extérieur/air intérieur............................. 66 12.1.1. • Esthétisme.................................................................................................... 66 12.1.2. • Mouvement d’air......................................................................................... 67 12.1.3. • Animaux divers........................................................................................... 67 12.2. • Obligations d’entretien et de maintenance............................................................ 67 12.3. • Préconisations d’un entretien et d’une maintenance........................................... 68 12.4. • Spécificités de l’installation.................................................................................... 68 13 - Annexes.............................................................................................. 69 ANNEXE 1 : EXEMPLE DE FICHE D’AUTOCONTROLE POUR LA VERIFICATION DE L’INSTALLATION (liste non exhaustive)..................... 70 ANNEXE 2 : LONGUEURS MAXIMALES DES LIAISONS ELECTRIQUES.......... 73 ANNEXE 3 : EXEMPLE DE FICHE DE RAPPORT DE MISE EN SERVICE............ 76 PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT 1 PROGRAMME Domaine d’application « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Ces Recommandations professionnelles concernent les installations de pompes à chaleur air extérieur/air intérieur (air/air) de puissance calorifique inférieure à 50 kW destinées au chauffage ou au chauffagerafraîchissement de l’habitat individuel neuf. Les recommandations concernant les systèmes double flux thermodynamique en habitat sont présentées dans d’autres documents. Elles fournissent les prescriptions relatives à l’installation et la mise en service de la pompe à chaleur (PAC), des composants du circuit aéraulique (conduits, registre, diffuseurs…) et de la régulation en mode chauffage. Sont également traitées les spécifications des raccordements frigorifiques et électriques. La pompe à chaleur air/air fonctionne en recyclage et est indépendante de la ventilation mécanique contrôlée. Les systèmes concernés par ces Recommandations sont les suivants : • la pompe à chaleur air/air en éléments séparés avec une ou plusieurs unités intérieures équipées d’un réseau aéraulique ; • la pompe à chaleur air/air en éléments séparés avec plusieurs unités intérieures à émission directe (une unité intérieure dans chaque pièce principale) ; • la pompe à chaleur air/air monobloc intérieure ; Les pompes à chaleur air/air avec distribution aéraulique par plénum ou tout autre technique pouvant faire l’objet de droits privatifs ne sont pas traitées. Neuf • le système à débit de réfrigérant variable (DRV). 7 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME Neuf 8 POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Les pompes à chaleur air/air dont l’unité extérieure est placée dans un local fermé avec une seule grille en façade (unité extérieure en « niche ») ne sont pas prises en compte dans ces Recommandations. Compte tenu de l’effet de recyclage, cette technique est à déconseiller et il est préféré l’utilisation de pompes à chaleur dans un local fermé disposant d’une prise d’air et d’un rejet d’air séparés. Ces recommandations s’appliquent à l’habitat neuf situé en France métropolitaine. Le domaine d’application ne couvre donc pas les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane, de Mayotte et de La Réunion. PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT 2 PROGRAMME Références « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE 2.1. • Références réglementaires ■■ Arrêtés du 30 juin 1999 relatifs aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation et aux modalités d’application de la réglementation acoustique. ■■ Décret et arrêté du 24 décembre 2007 relatifs aux niveaux de qualité et aux prescriptions techniques en matière de qualité des réseaux publics de distribution et de transport d'électricité. ■■ Article R1334-33 du Code de la Santé publique, relatif à la valeur d’émergence globale en période diurne et en période nocturne. ■■ Circulaire du 9 août 1978 modifiée relative à la révision du Règlement Sanitaire Départemental Type (RSDT). ■■ Articles R543-75 à R543-123 du Code de l’environnement relatifs aux conditions de mise sur le marché, d’utilisation et de récupération des fluides frigorigènes utilisés dans les équipements frigorifiques et climatiques. ■■ Règlement délégué (UE) n° 811/2013 de la commission du 18 février 2013 complétant la directive 2010/30/UE du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne l’étiquetage énergétique des dispositifs de chauffage des locaux, notamment par pompe à chaleur, d’une puissance thermique nominale maximale de 70 kW. Neuf ■■ Règlement (UE) n° 206/2012 de la commission du 6 mars 2012 portant application de la directive 2009/125/CE du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les exigences d’écoconception applicables aux climatiseurs et aux ventilateurs de confort. Sont notamment concernés les climatiseurs ayant une puissance frigorifique nominale ou une puissance calorifique nominale, si l’appareil ne dispose pas de fonction de refroidissement, inférieure ou égale à 12 kW. 9 PROFESSIONNELS 2.2. • Références normatives D ’ A C C O M P A G N E M E NT ■■ NF EN 378-1, Systèmes de réfrigération et pompes à chaleur – Exigences de sécurité et d’environnement – Partie 1 : Exigences de base, définitions, classification et critères de choix. ■■ NF EN 378-3, Systèmes de réfrigération et pompes à chaleur – Exigences de sécurité et d’environnement – Partie 3 : Installation in situ et protection des personnes. PROGRAMME DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE ■■ NF EN 378-4, Systèmes de réfrigération et pompes à chaleur – Exigences de sécurité et d’environnement – Partie 4 : Fonctionnement, maintenance, réparation et récupération. ■■ NF EN ISO 7730, Ergonomie des ambiances thermiques – Détermination analytique et interprétation du confort thermique par le calcul des indices PMV et PPD et par des critères de confort thermique local. ■■ NF X 08-100, Tuyauteries rigides – Identification des fluides par couleurs conventionnelles. ■■ NF EN 12735-1, Cuivre et alliages de cuivre – Tubes ronds sans soudure en cuivre pour l’air conditionné et la réfrigération – Partie 1 : tubes pour canalisations. ■■ NF EN 12831, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Méthode de calcul des déperditions calorifiques de base. ■■ NF C 14-100, Conception, réalisation des installations électriques alimentées sous une tension au plus égale à 1000 V en courant alternatif comprises entre le point de raccordement au réseau et le point de livraison. ■■ NF EN 14511-1, Climatiseurs, groupes refroidisseurs de liquide et pompes à chaleur avec compresseur entraîné par moteur électrique pour le chauffage et la réfrigération – Partie 1 : Termes et définitions. ■■ NF EN 14511-2, Climatiseurs, groupes refroidisseurs de liquide et pompes à chaleur avec compresseur entraîné par moteur électrique pour le chauffage et la réfrigération – Partie 2 : Conditions d’essais. Neuf ■■ NF EN 14511-3, Climatiseurs, groupes refroidisseurs de liquide et pompes à chaleur avec compresseur entraîné par moteur électrique pour le chauffage et la réfrigération – Partie 3 : Méthode d’essai. 10 ■■ NF EN 14511-4, Climatiseurs, groupes refroidisseurs de liquide et pompes à chaleur avec compresseur entraîné par moteur électrique pour le chauffage et la réfrigération – Partie 4 : Exigences. ■■ NF EN 15316-4-2, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Méthode de calcul des besoins énergétiques et des rendements des systèmes Partie 4-2 : systèmes de génération de chauffage des locaux, systèmes de pompes à chaleur. PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT ■■ NF C 15-100, Conception, réalisation, vérification et entretien des installations électriques alimentées sous une tension au plus égale à 1000 volts (valeur efficace) en courant alternatif et à 1500 volts en courant continu. « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » ■■ NF EN 14825, Climatiseurs, groupes refroidisseurs de liquide et pompes à chaleur avec compresseur entraîné par moteur électrique pour le chauffage et la réfrigération des locaux – Essais et détermination des caractéristiques à charge partielle et calcul de performance saisonnière. PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE ■■ NF EN 15450, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Conception des systèmes de chauffage par pompe à chaleur. ■■ NF P 52-612/CN, Systèmes de chauffage dans les bâtiments – Méthode de calcul des déperditions calorifiques de base – Complément national à la norme NF EN 12831 – Valeurs par défaut pour les calculs des articles 6 à 9. ■■ NF EN 61000-3-3, Compatibilité électromagnétique. Partie 3 : Limites – Section 3 : Limitation de fluctuations de tension et du flicker dans les réseaux basse tension pour les équipements ayant un courant appelé inférieur ou égale à 16 A. 2.3. • Autres documents ■■ Référentiel de certification de la marque NF PAC, NF 414. ■■ COSTIC – EDF, Générateurs réversibles air/air et conduits aérauliques par gaines – Règles techniques – Conseils pratiques de mise en œuvre – 2010. ■■ SEQUELEC, La pompe à chaleur, fiche n°21, Séquelec 07/07/2010. http://www.erdf.fr/fiches_guides_SeQuelec_publiques ■■ Compte rendu du Groupe Spécialisé n°14 « Ventilation » – Relevé décisions d’ordre général – réunion de juin 2011 – décision : 2011-06-n°65. ■■ Cahier des Prescriptions Techniques communes « Systèmes de ventilation mécanique contrôlée simple flux hygroréglable », e-cahiers du CSTB n°3615-V3, Janvier 2014. Neuf ■■ Fascicule de documentation FD E 51-767 de décembre 2010 : Mesures d’étanchéité à l’air des réseaux. 11 Définitions 3 PROGRAMME D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Appoint Appareil de chauffage supplémentaire utilisé pour produire de la chaleur lorsque la puissance de la pompe à chaleur est insuffisante. Si le type d’énergie consommée par l’appoint est identique à celui consommé par la pompe à chaleur, le système global est du type mono-énergie ; Si le type d’énergie consommée par l’appoint est différent de celui consommé par la pompe à chaleur, le système global est du type bi-énergie. Bouche de soufflage Bouche d’air par laquelle l’air pénètre dans un espace à traiter. Elle est généralement composé d’un ou de plusieurs éléments déflecteurs qui assurent une réduction de la vitesse de l’air dans la zone située entre la bouche d’air et la zone d’occupation ainsi qu’un mélange efficace de l’air primaire avec l’air de l’espace à traiter. Conduit de soufflage Conduit véhiculant l’air soufflé depuis le ventilateur jusqu’à la bouche de soufflage. Conduit flexible Conduit pouvant être manuellement comprimé ou étiré dans le sens de la longueur et plié sans endommager de façon permanente sa section. Neuf Conduit rigide 12 Conduit homogène nécessitant des accessoires pour tout changement de direction du flux d’air sans détériorer sa section de passage. Grille Bouche d’air comportant de multiples passages pour l’air. Grille réglable Grille comportant des lames ou des aubes réglables dont le réglage permet de changer la direction de l’air soufflé. PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT Bouche de soufflage habituellement disposée en plafond, de forme circulaire, carrée ou rectangulaire, composée d’éléments déflecteurs divergents. « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » Diffuseur d’air PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Grille à fente(s) Appareil comportant une ou plusieurs fentes dont le rapport de la longueur à la largeur de l’ouverture rectangulaire est au moins égal à 10. Une grille à fente(s) peut comporter ou non un élément réglable pour modifier la direction de ou des jets d’air ou le débit d’air. Zone Ensemble de pièces ayant des besoins thermiques similaires au même moment (par exemple rez-de-chaussée et étage, partie jour et partie nuit). Une zone totalise une surface au plus égale à 100 m² (art. 24 et 26 de la RT 2012). Une zone peut se réduire à une pièce principale (chambre ou séjour). Neuf Une zone secondaire est une zone qui bénéficie, en mode chauffage, d’une réduction de température par rapport à la consigne de la zone principale. 13 Description des systèmes PROFESSIONNELS 4 PROGRAMME D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Les pompes à chaleur air extérieur/air intérieur regroupent les technologies suivantes : • en éléments séparés avec une ou plusieurs unités intérieures alimentant un réseau aéraulique ; • en éléments séparés avec plusieurs unités intérieures à émission directe (une unité intérieure dans chaque pièce principale) ; • monobloc intérieure ; • système à débit de réfrigérant variable (DRV). La plupart des machines en éléments séparés nécessitent la manipulation de fluide frigorigène lors de l’installation, ce qui implique de se conformer à la réglementation concernant les fluides frigorigènes, notamment les articles R543-75 à R543-123 du Code de l’environnement. Les pompes à chaleur air/air à variation de puissance sont équipées généralement d’un compresseur avec variation électronique de vitesse. Dans ce système, il est associé deux composants : • un variateur de fréquence (ou convertisseur) qui fait varier la fréquence d’alimentation du moteur électrique du compresseur ; • un compresseur Inverter qui est spécifiquement conçu pour fonctionner à des vitesses de rotation variables. Neuf La variation électronique de vitesse est intégrée dès la conception du compresseur. La vitesse évolue de la limite basse, fixée pour des raisons de lubrification du compresseur, à la limite haute fixée par la vitesse de rotation maximale du moteur électrique. 14 Le système Inverter module la vitesse de rotation du compresseur voire du ventilateur au niveau de chaque unité intérieure afin d’adapter la puissance thermique au besoin. PROFESSIONNELS • une unité extérieure comprenant le compresseur, le détendeur, la vanne d’inversion de cycle et un échangeur ventilé sur l’air extérieur ; D ’ A C C O M P A G N E M E NT • une ou plusieurs unités intérieures comprenant un filtre mobile à la reprise d’air, un échangeur ventilé sur l’air intérieur et le dispositif de commande. PROGRAMME Dans ce type d’installation, la pompe à chaleur est composée des éléments suivants : DES 4.1. • Pompe à chaleur air/air en éléments séparés avec réseau aéraulique « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE L’unité intérieure est raccordée à un réseau aéraulique, en placard ou en faux-plafond par exemple. Ce réseau permet la distribution de l’air chauffé. L’air de la pièce est ensuite repris, traité par l’unité intérieure puis réinjecté dans le local ou les locaux. Le nombre d’unités à mettre en place dépend de l’importance du logement et des dispositions architecturales (pavillon sur deux niveaux, présence de mezzanine…). Une unité intérieure peut traiter une pièce ou une zone, c'est-à-dire un ensemble de pièces ayant des besoins thermiques similaires au même moment (par exemple rez-de-chaussée et étage, partie jour et partie nuit). Si plusieurs unités intérieures sont prévues, chacune doit conserver un fonctionnement indépendant. Commentaire s Figure 1 : Exemple d’utilisation d’une pompe à chaleur air extérieur/air intérieur en éléments séparés avec réseau aéraulique de distribution d’air Neuf Dans le cas d’une unité intérieure par zone, chaque zone totalise une surface au plus égale à 100 m² 15 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE 4.2. • Pompe à chaleur air/air en éléments séparés avec unités intérieures à émission directe Dans ce type d’installation, la pompe à chaleur est composée des éléments suivants : • une unité extérieure comprenant le compresseur, le détendeur, la vanne d’inversion de cycle et un échangeur ventilé sur l’air extérieur ; • plusieurs unités intérieures disposées dans chaque pièce principale comprenant un filtre mobile à la reprise d’air, un échangeur ventilé sur l’air intérieur et le dispositif de commande. L’unité intérieure peut être du type mural, console, plafonnier, ou pouvant être raccordée à un réseau aéraulique selon les modèles proposés par les constructeurs. Le nombre d’unités à mettre en place dépend de l’importance du logement et des dispositions architecturales (pavillon sur deux niveaux, présence de mezzanine…). Selon les constructeurs et les gammes de puissances calorifiques, entre 2 et 8 unités intérieures peuvent être raccordées à une même unité extérieure. Chaque unité intérieure doit conserver un fonctionnement indépendant. s Figure 2 : Exemple d’utilisation d’une pompe à chaleur air extérieur/air intérieur en éléments séparés avec unités intérieures à émission directe 4.3. • Pompe à chaleur air/air monobloc avec réseau aéraulique Neuf Dans ce type d’installation, la pompe à chaleur regroupe tous les éléments entrant dans sa composition : le compresseur, le détendeur, la vanne d’inversion de cycle, l’échangeur ventilé sur l’air extérieur, l’échangeur ventilé sur l’air intérieur et le dispositif de commande. 16 PROFESSIONNELS DES PROGRAMME L’air de la pièce est ensuite repris par un autre réseau aéraulique permettant son traitement par la pompe à chaleur puis est réinjecté dans les locaux. D ’ A C C O M P A G N E M E NT La pompe à chaleur est installée soit dans un local spécifique, soit en placard ou en faux-plafond par exemple. Elle est raccordée à un réseau aéraulique permettant la distribution de l’air chauffé. « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE s Figure 3 : Exemple d’utilisation d’une pompe à chaleur air extérieur/air intérieur monobloc avec un réseau aéraulique de distribution d’air 4.4. • Pompe à chaleur air/air à débit de réfrigérant variable (DRV) Dans ce type d’installation, la pompe à chaleur est composée des unités suivantes : • une unité extérieure comprenant le compresseur, un détendeur électronique, la vanne d’inversion de cycle et un échangeur ventilé sur l’air extérieur ; • plusieurs unités intérieures disposées dans chaque pièce principale comprenant un filtre mobile à la reprise d’air, un détendeur électronique, un échangeur ventilé sur l’air intérieur et le dispositif de commande ; • un bus de liaison entre chaque unité intérieure et l’unité extérieure. Le nombre d’unités à mettre en place dépend de l’importance du logement et des dispositions architecturales (pavillon sur deux niveaux, présence de mezzanine…). Selon les constructeurs et les gammes de puissances calorifiques, entre 6 et 9 unités intérieures peuvent être raccordées à une même unité extérieure. Chaque unité intérieure doit conserver un fonctionnement indépendant. Neuf L’unité intérieure peut être du type mural, console, plafonnier ou pouvant être raccordée à un réseau aéraulique selon les modèles proposés par les constructeurs. 17 PROFESSIONNELS Commentaire Il existe des systèmes à débit de réfrigérant variable à récupération d’énergie permettant de faire du chaud et du froid simultanément. PROGRAMME D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE s Figure 4 : Exemple d’utilisation d’un système à débit de réfrigérant variable (DRV) 4.5. • Interaction entre système de chauffage air/air et système de ventilation Les systèmes air/air fonctionnent en recyclage et sont indépendants de la ventilation mécanique contrôlée. Pour éviter toute interférence avec le réseau d’extraction de la ventilation mécanique contrôlée, il n’est pas prévu de soufflage dans les pièces humides (cuisine, salle de bains). Ces dernières sont chauffées avec un émetteur électrique si besoin. Neuf L’interaction entre le système de chauffage ou de chauffage/rafraichissement par air et le système de ventilation hygroréglable est traité dans le Cahier des Prescriptions Techniques communes « Systèmes de ventilation mécanique contrôlée simple flux hygroréglable ». 18 PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT 5 PROGRAMME Installation de la pompe à chaleur « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE La solution « Pompe à chaleur air extérieur/air intérieur » nécessite de trouver un emplacement satisfaisant pour loger soit l’unité extérieure (dans le cas d’une pompe à chaleur à éléments séparés avec une unité extérieure et une ou plusieurs unités intérieures), soit le groupe monobloc (dans le cas d’une unité compacte installée à l’extérieur ou dans un local technique). Il faut prévoir son intégration, soit à l’extérieur, soit dans un local semi-ouvert ou fermé, éventuellement traité de manière à éviter toute propagation de bruit au logement ou à l’environnement (avec une implantation judicieuse des prises et rejets d’air). Dans tous les cas, un accès aisé est nécessaire pour l’entretien et la maintenance ultérieure de la pompe à chaleur. L’unité extérieure de la pompe à chaleur est, dans la mesure du possible, éloignée des parois qui modifieraient sa directivité par réflexion des ondes sonores donc son niveau de puissance acoustique. Dans l’exemple de la figure suivante (Figure 5), il convient de choisir dans l’ordre de préférence l’implantation n°1, puis la 2 et en dernier ressort la 3. L’installation de l’unité extérieure de la pompe à chaleur est réalisée conformément aux prescriptions fournies par le constructeur de la machine. Neuf Dans certains cas des mesures complémentaires sont à mettre en place ; elles sont réalisées conformément aux indications ci-après (cf. 5.1, 5.2 et 5.3). 19 PROFESSIONNELS PROGRAMME D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Implantation n° 1 : au contact avec 1 paroi réfléchissante Implantation n° 2 : au contact avec 2 parois réfléchissantes Implantation n° 3 : au contact avec 3 parois réfléchissantes s Figure 5 : Impact de la mise en œuvre sur le bruit d’une unité extérieure de pompe à chaleur air/air 5.1. • Installation de l’unité extérieure L’unité extérieure de la pompe à chaleur est installée à l’emplacement prévu en fonction des paramètres d’intégrations technique et acoustique vus lors de la phase de conception. A défaut de préconisations de la part du constructeur, les distances minimales à respecter autour de l’unité extérieure de la pompe à chaleur air/air sont les suivantes : • côté aspiration de l’air : 0,50 m ; • côté soufflage de l’air : 1,50 m ; • côté accès et raccordements : 1,50 m ; • au-dessus : 0,50 m ; • autre côté : 0,50 m. Il est déconseillé d’implanter une unité extérieure sous l’extrémité d’un toit car en cas de dégel, la neige, la glace et l’eau risquent de recouvrir et d’endommager la machine. En ce cas, une casquette de protection de l’unité extérieure peut être envisagée en tenant compte des préconisations du constructeur. Il est primordial de s’assurer que l’air circule correctement autour de l’unité extérieure de la pompe à chaleur. Aucun obstacle ne doit gêner son fonctionnement (feuilles d’arbres, pollen, objets encombrants…). Neuf L’unité extérieure peut être installée dans un local fermé uniquement s’il existe une ventilation suffisante pour permettre d’obtenir son bon débit d’air. Dans ce cas, les dispositions à prévoir sont identiques à celle présentées dans le paragraphe 5.2 (cf. 5.2) pour la pompe à chaleur monobloc intérieure. 20 Aspiration d’air Façade maison 0,5 m mini Soufflage de l'air 0,5 m mini 0,5 m mini PROFESSIONNELS PROGRAMME D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Accès libre 1,50 m environ Écran anti-bruit éventuel s Figure 6 : Exemple d’implantation d’une unité extérieure de pompe à chaleur air/air L’unité extérieure de la pompe à chaleur doit être fixée de manière à éviter toute transmission de vibration au bâtiment. Pour cela les points suivants sont à respecter : • l’unité extérieure est positionnée sur un support adapté à son poids et à son encombrement (socle béton, plots en béton, longrines, châssis support…), sans liaison rigide avec le bâtiment équipé ; • la hauteur du vide entre l’unité extérieure et son support doit permettre le bon écoulement des condensats notamment lors des phases de dégivrage ; • l’unité extérieure est fixée à son support à l’aide de goujons d’ancrage, de vis et de rondelles freins de type « grower » ou à denture extérieure chevauchante afin d’éviter tout desserrage dû aux vibrations. La visserie utilisée permet une bonne résistance à la corrosion ; • des plots antivibratiles sont prévus entre l’unité extérieure et le support. Cela peut être des plots en élastomère, des plots à ressorts, des amortisseurs visqueux… • dans le cas d’un support de type dalle béton, un matériau résilient à base de caoutchouc de synthèse ou élastomère est intercalé entre la dalle et la structure ; Neuf • le support est réalisé, positionné ou fixé de façon à être plan et horizontal. La garde par rapport au sol est suffisante (100 à 150 mm) pour les mises en hors d’eau. Pour les régions où il existe de fortes chutes de neige, cette garde est surélevée d’au moins 200 mm par rapport à l’épaisseur moyenne du manteau neigeux. Une casquette de protection de la pompe à chaleur peut être envisagée en tenant compte des préconisations du constructeur ; 21 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE • dans le cas d’un support préfabriqué, des coussins antivibratiles amortisseurs sont intercalés entre le support et la paroi ou le sol. Les exigences d’installation des liaisons frigorifiques sont présentées dans le paragraphe 8 (cf. 8). Les condensats doivent s’écouler correctement. Si besoin, notamment dans le cas d’une dalle béton, afin de permettre une bonne évacuation des condensats, la pompe à chaleur est surélevée d’une hauteur de 50 mm tout en restant de niveau. L’écoulement des condensats s’effectue sur une surface drainante, dans un lit de cailloux par exemple. Tout risque de gel des condensats sur une zone passante doit être évité. Dans les zones froides, si une tuyauterie d’écoulement des condensats est utilisée, un ruban chauffant est installé afin de protéger la vidange du gel. 5.2. • Installation de la pompe à chaleur monobloc intérieure 5.2.1. • Pose de la pompe à chaleur La pompe à chaleur est installée à l’emplacement prévu lors de la phase de conception selon les préconisations du constructeur. A défaut, les dispositions décrites ci-après sont suivies. Neuf Une distance minimale de 0,50 m est conservée autour de la pompe à chaleur ainsi qu’une distance de 1,50 m côté accès et raccordements. 22 PROFESSIONNELS PROGRAMME D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE s Figure 7 : Exemple d’implantation d’une pompe à chaleur intérieure La pompe à chaleur doit être fixée de manière à éviter toute transmission de vibration au bâtiment. Pour cela les points suivants sont à respecter : • la pompe à chaleur est positionnée sur un support adapté à son poids et à son encombrement (socle béton, plots en béton, longrines, chassis support…), sans liaison rigide avec le bâtiment ; • la pompe à chaleur est fixée à son support à l’aide de goujons d’ancrage, de vis et de rondelles freins de type « grower » ou à denture extérieure chevauchante afin d’éviter tout desserrage dû aux vibrations ; • des plots antivibratiles sont prévus entre la pompe à chaleur et le support. Cela peut être des plots en élastomère, des plots à ressorts, des amortisseurs visqueux… • dans le cas d’un support de type dalle béton, un matériau résilient à base de caoutchouc de synthèse ou élastomère est intercalé entre la dalle et la structure ; Neuf • le support est réalisé, positionné ou fixé de façon à être plan et horizontal. La garde par rapport au sol est suffisante (100 mm à 150 mm) pour une mise en hors d’eau ; 23 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT • dans le cas d’un support préfabriqué, des coussins antivibratiles amortisseurs sont intercalés entre le support et la paroi ou le sol. La solution de pose en combles est à éviter dans la mesure du possible pour s’affranchir des pertes thermiques existantes même avec une isolation de l’unité intérieure et des conduits aérauliques. PROGRAMME DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE La pose s’effectue conformément aux préconisations fournies par le constructeur. A défaut, la pose s’effectue comme pour une unité intérieure associée à un réseau aéraulique (cf. 6.1.2). Pose en faux-plafond ou en combles L’emplacement pour l’installation est suffisamment solide pour supporter au moins le poids de l’appareil. La prise d’air et le rejet d’air se situent de préférence sur des façades différentes. A défaut, la distance entre les deux ouvertures est la plus grande possible. La prise d’air et le rejet d’air dans les combles sont à proscrire. Le rejet d'air doit se situer à une distance minimale de 0,40 m de toute baie ouvrante et de 0,60 m de toute entrée d’air de ventilation. Ces deux distances s’entendent de l’axe de l’orifice d’évacuation au point le plus proche de la partie ouvrante (porte, fenêtre, châssis) ou de l’orifice d’entrée d’air de ventilation. En cas de sortie en toiture, la section de passage entraîne une vitesse maximale de 2,5 m/s. Le rejet est généralement placé dans le tiers supérieur de la toiture. Il est raccordé à un chapeau spécifique et l’étanchéité doit être assurée. Les tuiles à douille avec lanterne et les chatières ne sont pas utilisées (Figure 8). Chapeau pare-pluie Embase d’étanchéité Toiture Conduit souple Sortie PAC air/air Le rejet d'air ne doit pas être raccordé à des tuiles à douille Le rejet d'air doit être raccordé à un chapeau spécifique Neuf s Figure 8 : Raccordement du rejet de la pompe à chaleur en toiture 24 Des grilles, montées à l’extérieur du bâtiment, recouvrent ces ouvertures. Elles sont constituées d’un cadre et d’ailettes inclinées. L’ensemble est étanche à la pénétration de l’eau. Ces grilles doivent être dimensionnées sur la section libre de passage avec une vitesse maximale de 2,5 m/s. Elles sont équipées d’un grillage de protection contre les volatiles et les rongeurs. Ce grillage est en acier galvanisé et est monté à l’arrière, côté intérieur. PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT La prise d’air et le rejet d’air s’effectuent, de préférence, par des ouvertures murales situées sur la façade du bâtiment. « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » 5.2.2. • Prise et rejet d’air de la pompe à chaleur PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Un cadre à sceller est utilisé pour un maintien efficace de la grille sur la façade. Les percements en façade, pour la grille de prise d’air et la grille de rejet d’air sont à la charge du maître d’ouvrage sauf accord entre les parties. Selon la taille des ouvertures dans les façades, des dispositifs antivols sont installés. Il est impératif d’avoir une coordination entre les différents corps d’état afin d’éviter des reprises d’ouvrage. Si nécessaire, des réserves peuvent être faites par l’installeur. Dans le cas d’installation de grilles acoustiques, le matériau acoustique utilisé dans les ailes acoustiques est imputrescible, de préférence de classe M0 tel que la laine de roche (Euroclasse A2 – s1, d0) voire incombustible (Euroclasse A1). Pour chaque aile acoustique, ce matériau est protégé en partie supérieure comme en partie inférieure par une tôle soit pleine, soit perforée. Les grilles acoustiques sont équipées d’un grillage de protection contre les volatiles et les rongeurs. Grille de prise d’air ou de rejet Cadre à sceller s Figure 9 : Montage d’une grille de prise d’air ou de rejet d’air Neuf Dans tous les cas, le bord inférieur des ouvertures murales de la prise d’air et du rejet d’air se situe à une hauteur minimale de 500 mm audessus du sol. 25 PROFESSIONNELS • 1,50 m de toute canalisation risquant de prendre en gel ; • 3,00 m des lieux de passage ou terrasses afin d’éviter tout risque de formation de gel lorsque la température de l’air rejeté devient négative ; PROGRAMME DES Dans tous les cas, les distances minimales entre l’ouverture du rejet d’air par rapport aux obstacles sont les suivantes : D ’ A C C O M P A G N E M E NT « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE • 0,40 m de toute baie ouvrante et 0,60 m de toute entrée d’air de ventilation. Ces deux distances s’entendent de l’axe de l’orifice d’évacuation au point le plus proche de la partie ouvrante (porte, fenêtre, châssis) ou de l’orifice d’entrée d’air de ventilation. Les ouvertures peuvent être réalisées : • sur des façades différentes du local technique où se trouve la pompe à chaleur (Figure 10) ; • sur une même façade (Figure 11) (Figure 12) ; •Si les percements ne peuvent être réalisés que sur la même façade, une distance minimale de 2500 mm est prévue entre les deux ouvertures afin d’éviter des recyclages d’air rejeté dans la prise d’air (Figure 11) ; •Si cette distance minimale ne peut être respectée, un écran est disposé entre les deux ouvertures afin d’éviter des recyclages d’air rejeté dans la prise d’air (Figure 12). Cet écran d’interposition est à la charge du maître d’ouvrage sauf accord entre les parties ; • sur une même façade avec une seule ouverture pour la prise d’air et le rejet d’air superposés (Figure 13). La mise en place s’effectue à partir des préconisations du constructeur de la pompe à chaleur. A défaut, une attention particulière est portée sur la jonction plénum acoustique/grille et sur la bonne étanchéité obtenue ainsi que sur le raccordement de cet ensemble à la pompe à chaleur. Grille de prise d’air pare pluie Grille de prise d’air pare pluie Rejet d’air Au dessus du niveau du sol Écoulement des condensats Prise d’air Pompe à chaleur Côté d’accès Manchette souple Neuf s Figure 10 : Disposition des grilles de prise d’air et de rejet d’air sur des façades différentes 26 Grille de rejet d’air pare pluie Écoulement des condensats Pompe à chaleur Côté d’accès Manchette souple Manchette souple s Figure 11 : Disposition des grilles de prise d’air et de rejet d’air sur la même façade PROGRAMME D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES 2,50 m minimum PROFESSIONNELS Grille de prise d’air pare pluie « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Ecran d’interposition Grille de prise d’air pare pluie < 2,50 m Grille de rejet d’air pare pluie Pompe à chaleur Manchette souple Côté d’accès Manchette souple s Figure 12 : Disposition des grilles de prise d’air et de rejet d’air sur la même façade avec interposition d’un écran Grille prise et rejet d’air combinés Plénum acoustique Pompe à chaleur Socle acoustique s Figure 13 : Disposition d’une grille de prise d’air et de rejet d’air Lorsque les ouvertures murales se situent en-dessous du niveau du sol, la prise d’air et/ou le rejet d’air peuvent s’effectuer par une courette anglaise de ventilation (cas d’une implantation en sous-sol ou en local semi-enterré). Neuf 5.2.3. • Prise et rejet d’air en cour anglaise 27 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Les dispositions suivantes doivent être respectées : • la grille de prise d’air et/ou de rejet d’air recouvrant l’ouverture murale est dimensionnée sur la section libre de passage avec une vitesse maximale de 2,5 m/s ; • la section de passage de la cour anglaise est dimensionnée pour une vitesse d’air de 1,5 m/s ; • dans le cas de cour anglaise en béton, un déflecteur est disposé pour faciliter la circulation de l’air ; • le bord inférieur des ouvertures murales de la prise d’air et du rejet d’air se situe à une hauteur minimale de 500 mm au-dessus du fond de la cour anglaise pour éviter tout risque d’entrée d’eau ; • le fond de la cour anglaise est muni d’une évacuation pour l’eau ou les condensats qui s’écoulent ; • le bord supérieur de la cour anglaise se situe à une hauteur de 200 mm au-dessus du sol ; • un caillebotis de protection 30 x 30 mm (pressé ou électro-forgé) recouvre la cour anglaise. Si nécessaire, en guise de protection contre les petits animaux et les feuilles mortes, un grillage en acier galvanisé est intercalé entre l’ouverture et le caillebotis. ! La solution de la cour anglaise est une solution à utiliser qu’en dernier recours compte tenu de risque de recyclage d’air possible. Neuf s Figure 14 : Exemple de disposition en cour anglaise 28 Une isolation thermique et acoustique est mise en place sur tout le périmètre des grilles et l’épaisseur du percement mural. Commentaire Le produit isolant utilisé peut se présenter sous différentes formes. Par exemple : – mousse expansive à structure à cellules fermées ; – mastic utilisé comme joint ; PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT L’étanchéité à l’air sur tout le périmètre des grilles de prise d’air ou de rejet d’air doit être respectée. « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » 5.2.4. • Calfeutrement PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE – mortier résistant aux intempéries et à l’eau et offrant une bonne isolation thermique. 5.2.5. • Ventilation du local technique La norme NF EN 378-3 impose une ventilation du local technique ou de la salle des machines où est installée la pompe à chaleur. En condition normale ou lorsque le local technique est occupé, le débit de ventilation est au minimum de quatre renouvellements d’air par heure. Dans certains cas, une ventilation d’urgence est exigée. Le mode de calcul est donné dans le document conception et dimensionnement. Le débit maximal de ventilation d’urgence est de quinze renouvellements d’air du local par heure. Dispositions communes L’aspiration doit s’effectuer immédiatement au-dessus du sol en son point le plus bas si l’on utilise un fluide frigorigène plus lourd que l’air et juste au-dessous du plafond si l’on utilise un fluide frigorigène plus léger que l’air (Figure 15). Dispositions particulières Les grilles d’amenée d’air et d’évacuation d’air sont du même type que celles utilisées pour la prise d’air et le rejet d’air de la pompe à chaleur (voir § 5.2.3). Ces grilles doivent être dimensionnées sur la section libre de passage avec une vitesse maximale de 2,5 m/s. Une distance minimale de 2,50 m est prévue entre l’amenée d’air de la ventilation et le rejet d’air de la pompe à chaleur. Neuf Le bord inférieur de l’ouverture murale en partie basse se situe à une hauteur minimale de 500 mm au-dessus du sol pour éviter tout risque d’entrée d’eau. 29 PROFESSIONNELS PROGRAMME D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE s Figure 15 : Exemple de ventilation de local technique 5.2.6. • Réseau aéraulique de la pompe à chaleur L’installation des réseaux d’air doit être conforme aux préconisations du constructeur (longueur, section, matériaux absorbants…). A défaut : • la section du conduit aéraulique ne peut être inférieure à la section de raccordement de l’entrée et de la sortie d’air de la pompe à chaleur ; • la vitesse de l’air dans les conduits aérauliques doit être limitée à 4 m/s. Les conduits peuvent être de forme circulaire ou rectangulaire. Ils peuvent être réalisés dans un matériau rigide et calorifugés ou à l’aide de conduits circulaires souples et insonorisés. Mise en œuvre des conduits rigides Les conduits sont supportés au moyen de colliers. Dans tous les cas, une bande insonorisante et antivibratile de type EPDM ou feutre sera interposée entre le conduit et le support. Neuf Les suspensions sont réalisées avec des tiges métalliques filetées, permettant le réglage en hauteur. De plus, le mode de fixation doit tenir compte des contraintes techniques des matériaux de construction (briques, plâtre, béton…). 30 Pour tous les conduits, la distance maximale admissible entre deux supports tient compte de la dimension du conduit. L’utilisation des conduits souples nécessite quelques précautions de mise en œuvre pour ne pas créer de perte de charge excessive sur le réseau. Ils doivent être légèrement tendus en évitant les longueurs superflues et les changements de direction brutaux. Les coudes sont réalisés avec un grand rayon de courbure. PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT Mise en œuvre des conduits souples « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » Les conduits et les accessoires doivent présenter le maximum de rigidité et d'étanchéité en cours de fonctionnement de façon à limiter les pertes de charge. PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Ils ne doivent pas être écrasés ni étranglés. Étanchéité des conduits aérauliques L’étanchéité des conduits d’air doit être soignée. Le raccordement ou l’emboîtement des pièces ou accessoires qui composent le réseau est réalisé à l’aide de joint d’étanchéité ou tout autre moyen permettant d’obtenir un résultat équivalent. Calorifuge des conduits aérauliques Tous les conduits sont calorifugés. Le calorifugeage des conduits en tôle s’effectue côté extérieur, avec un matériau isolant imperméable à la vapeur d’eau pour éviter la condensation entre le conduit aéraulique et l’isolant. Le matériau isolant est fourni sous forme : • flexible pour les conduits circulaires ; • de panneau semi-rigide ou rigide pour les conduits rectangulaires. Il est collé sur le conduit par exemple au moyen d’un adhésif spécial appliqué par exemple par bandes de 100 mm de large, tous les 400 mm au maximum. Le matériau isolant est ensuite complété par un revêtement de finition avec revêtement pare vapeur (par exemple une feuille d‘aluminium laminée + un kraft + un treillis de renfort en fibre de verre). Les conduits souples sont choisis calorifugés à l’extérieur. 5.2.7. • Évacuation des condensats de la pompe à chaleur L’évacuation des condensats est raccordée à l’égout avec pose d’un siphon (garde d’air par tuyauterie non collée sur le siphon). L’écoulement des condensats s’effectue de manière gravitaire. Neuf Les condensats doivent s’écouler correctement. 31 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE La tuyauterie est en PVC d’un diamètre au moins égal à celui de la sortie du bac à condensats. Une pente minimale de 1,5 cm/m est présente tout au long de son parcours. Dans les zones froides, en cas de risque de gel dans le local, si une tuyauterie d’écoulement des condensats est utilisée, elle est métallique. Un ruban chauffant est installé sur celle-ci afin de la protéger. 5.3. • Points de contrôle L’exemple de fiche d’autocontrôle de l’[Annexe 1] récapitule les points de vérification d’implantation de la pompe à chaleur. 5.3.1. • Conformité au dossier de conception Les principaux points de contrôle du dossier de conception sont les suivants : • existence de notes de dimensionnement de la pompe à chaleur basé sur une étude thermique ; • puissance calorifique de la pompe à chaleur conforme à celle écrite dans le dossier de dimensionnement ; • puissance de l’appoint conforme à celle écrite dans le dossier de dimensionnement (pompe à chaleur monobloc associée à un réseau aéraulique) ; • installation de la pompe à chaleur à l’emplacement prévu dans le dossier ; • appoint situé en aval de la pompe à chaleur. 5.3.2. • Installation de la pompe à chaleur Les principaux points de contrôle de l’installation de la pompe à chaleur sont les suivants : • accessibilité facile à la pompe à chaleur ; • espaces suffisants pour le démontage des tôles d’habillage ; • espaces suffisants pour l’accès aux différents composants de la pompe à chaleur ou conformes aux préconisations du constructeur. Neuf 5.3.3. • Installation de l’unité extérieure de la pompe à chaleur 32 Les principaux points de contrôle de la pose de l’unité extérieure sont les suivants : • support pour mise en hors d’eau voire hors neige de la pompe à chaleur ; 5.3.4. • Installation de la pompe à chaleur monobloc intérieure Les principaux points de contrôle de la pose d’une pompe à chaleur monobloc intérieure sont les suivants : • bonnes implantations de la prise d’air et du rejet d’air ; • calfeutrement correct des grilles ; PROFESSIONNELS DES • évacuation correcte des condensats. D ’ A C C O M P A G N E M E NT • pose de la pompe à chaleur sur plots antivibratiles ; « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » • pose du support sur matériau résilient ; PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE • fixations correctes des conduits aérauliques ; • étanchéité correcte des conduits aérauliques ; • isolation correcte des conduits aérauliques ; • ventilation du local technique ; Neuf • bonnes implantations des grilles de ventilation et calfeutrement correct. 33 Installation des unités intérieures 6 PROGRAMME D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Les unités intérieures utilisées sont généralement : • une ou plusieurs unités disposées en faux plafond associée à un réseau aéraulique de soufflage d’air ; • plusieurs unités à émission directe disposées dans chaque pièce principale. Les unités intérieures sont installées selon les indications d’implantation décrites dans le fascicule « Conception et dimensionnement en neuf ». 6.1. • Installation de l’unité intérieure associée à un réseau aéraulique L’installation d’une unité intérieure est réalisée conformément aux prescriptions fournies par le constructeur. Les règles principales de pose sont rappelées ci-après pour les unités verticales et horizontales. 6.1.1. • Pose des unités verticales Ces modèles sont installés contre un mur, soit en suspension murale, soit sur des pieds supports. Neuf Il ne doit pas exister de contre pente risquant de provoquer une stagnation de l’eau dans le bac à condensats. 34 • l’unité intérieure est fixée à son support à l’aide de goujons d’ancrage, de vis et de rondelles freins de type « grower » ou à denture extérieure chevauchante afin d’éviter tout desserrage dû aux vibrations ; • des plots antivibratiles ou équivalent sont prévus entre l’unité intérieure et le support ; PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT • l’unité intérieure est positionnée sur un support adapté à son poids et à son encombrement (socle béton, plots en béton, longrines, chassis support…), sans liaison rigide avec le bâtiment ; « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » L’unité intérieure de la pompe à chaleur est fixée de manière à éviter toute transmission de vibration au bâtiment. Pour cela les points suivants sont à respecter : PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE • dans le cas d’un support de type dalle béton, un matériau résilient à base de caoutchouc de synthèse ou élastomère est intercalé entre la dalle et la structure ; • dans le cas d’un support préfabriqué, des coussins antivibratiles amortisseurs sont intercalés entre le support et la paroi ou le sol. s Figure 16 : Exemple de pose d’une unité verticale avec réseau aéraulique de soufflage 6.1.2. • Pose des unités horizontales Les modèles plafonniers sont suspendus au plafond. Une légère pente de l’appareil peut faciliter l’écoulement des condensats. • l’unité intérieure est fixée sur un support adapté à son poids et à son encombrement (chassis support, rails d’accrochage…), sans liaison rigide avec le bâtiment ; Neuf L’unité intérieure de la pompe à chaleur est fixée de manière à éviter toute transmission de vibration au bâtiment. Pour cela les points suivants sont à respecter : 35 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE •L’unité intérieure est fixée à son support à l’aide de goujons d’ancrage, de vis et de rondelles freins de type « grower » ou à denture extérieure chevauchante afin d’éviter tout desserrage dû aux vibrations ; • des plots antivibratiles ou équivalent sont prévus entre l’unité intérieure et le support ; • le support est réalisé, positionné ou fixé de façon à être plan et horizontal ; • dans le cas d’un support préfabriqué, des coussins antivibratiles amortisseurs sont intercalés entre le support et la dalle du plafond. A minima, un matériau résilient antivibratile est installé entre la fixation et le plafond. Rail d’accrochage Support s Figure 17 : Schéma de principe de fixation d’une unité intérieure plafonnière pouvant être raccordée à un réseau aéraulique (« gainable ») 6.2. • Installation des unités intérieures à émission directe L’installation d’une unité intérieure est réalisée conformément aux prescriptions fournies par le constructeur. Les règles principales de pose sont rappelées ci-après pour les unités verticales et horizontales. 6.2.1. • Pose des unités verticales Neuf L’emplacement pour l’installation de l’unité intérieure est suffisamment solide pour supporter au moins le poids de l’appareil. 36 Dans le cas d’une unité intérieure du type console ou en allège, l’emplacement pour l’installation de l’appareil est suffisamment solide pour supporter au moins le poids d’un adulte en plus du poids de l’appareil. Les supports muraux sont correctement positionnés horizontalement et verticalement afin de permettre un bon écoulement des condensats. La pose de l’appareil s’effectue à l’aide des crochets de l’unité intérieure sur ceux du support mural. Afin d’assurer une bonne évacuation des condensats, il convient de vérifier la mise à niveau de l’unité intérieure. PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT Il convient d’utiliser le gabarit fourni par le constructeur pour percer le passage des liaisons frigorifiques et préparer le montage des supports de fixation. « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » Il convient de vérifier que ce support ne risque pas de propager les vibrations émises par l’unité intérieure. PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE s Figure 18 : Exemple de pose d’une unité intérieure de type console 6.2.2. • Pose des unités horizontales L’emplacement pour l’installation de l’unité intérieure est suffisamment solide pour supporter le poids de l’appareil. Il convient de vérifier que ce support ne risque pas de propager les vibrations émises par l’unité intérieure. Il convient d’utiliser le gabarit fourni par le constructeur pour percer le passage des liaisons frigorifiques et préparer le montage des supports de fixation. Neuf Afin d’assurer une bonne évacuation des condensats, il convient de vérifier la mise à niveau de l’unité intérieure. 37 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE 6.3. • Évacuation des condensats L’évacuation des condensats est réalisée conformément aux prescriptions fournies par son constructeur. A défaut, les quelques règles explicitées ci-après peuvent être employées. La sortie des condensats peut se faire d’un côté ou de l’autre de l’unité intérieure selon la configuration de l’installation. Lorsque la sortie se fait sur le côté non préparé, un bouchon est monté sur ce dernier. Le raccordement de la tuyauterie d’évacuation des condensats sur le collecteur d’évacuation s’effectue généralement à l’aide de colle pour tube PVC. Le collecteur d’évacuation est généralement prévu en tube PVC de diamètre 32 mm. L’évacuation des condensats doit s’effectuer de préférence gravitairement vers l’évacuation la plus proche. Une pente minimale de 1,5 cm/m de la tuyauterie d’évacuation de ces condensats permet cet écoulement. L’utilisation de pompe de relevage de condensats est à éviter dans la mesure du possible. Il est recommandé de calorifuger les tuyauteries d’évacuation afin d’éviter des phénomènes de condensation pouvant entraîner des dégradations. Un siphon doit être installé avant le raccordement à l’égout pour éviter la remontée d’odeurs nauséabondes avec une garde d’air (tuyauterie non collée au siphon) pour un bon écoulement. La hauteur minimale de siphon H (mm) est égale à deux fois la pression négative (mm eau) existant dans l’appareil en fonctionnement (avec 1 mm eau = 10 Pa). La hauteur totale entre la sortie de l’unité intérieure et le bas du siphon est de deux fois la hauteur minimale H (mm). Neuf s Figure 19 : Hauteur du siphon sur la tuyauterie d’évacuation des condensats pour une unité intérieure raccordée à un réseau aéraulique 38 6.4.1. • Les préconisations du constructeur Les principaux points de contrôle des préconisations du constructeur sont les suivants : • dispositions particulières à respecter pour la pose de l’unité intérieure ; • exigences à respecter pour le bon fonctionnement de l’appareil. PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT L’exemple de fiche d’autocontrôle de l’[Annexe 1] récapitule les points de vérification d’implantation des unités intérieures. « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » 6.4. • Points de contrôle PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE 6.4.2. • La pose des unités intérieures Les principaux points de contrôle de la pose des unités intérieures sont les suivants : • utilisation de supports adéquats pour la bonne fixation des appareils ; Neuf • évacuation correcte des condensats. 39 Réseau aéraulique PROFESSIONNELS 7 PROGRAMME D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Le réseau aéraulique a pour fonction : • d’une part de distribuer, de répartir et de diffuser l’air traité par l’unité terminale dans les différentes pièces du logement où l’on souhaite contrôler le niveau de confort et de température ; • d’autre part d’assurer le retour de l’air à l’unité terminale soit après transfert dans la circulation et reprise centralisée soit par reprise directement en faux-plafond. 7.1. • Bouches de soufflage Il existe de très nombreux types de matériel permettant la diffusion de l’air traité dans une pièce, qui peuvent être classés en deux catégories : • les grilles ; • les diffuseurs plafonniers ou linéaires. Les diffuseurs sont généralement reliés à un plénum au moyen de clips ou de vis. Le plénum ou la boîte de raccordement se fixe au plafond avec des tiges filetées ou de la bande acier perforée (feuillard). Les bouches doivent être munies de volets de réglage et éventuellement de grilles égalisatrices du flux d’air. Neuf 7.2. • Reprise et transfert de l’air 40 La reprise d’air est destinée à permettre le retour de l’air soufflé dans un local vers l’unité de traitement, située en général dans la circulation. • le transfert d’air du local vers la circulation avec une grille de reprise centralisée ; • le transfert d’air du local vers le faux-plafond de la circulation servant de conduit de reprise. Transfert d’air du local vers la circulation avec une grille de reprise centralisée Ce transfert d’air s’effectue en installant soit une grille de transfert dans la porte (vitesse de 1,0 à 1,5 m/s), soit une grille de transfert acoustique dans la cloison. PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT Deux options sont à envisager : « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » Les grilles de transfert sont constituées de lames fixes à chevrons suffisamment rigides pour éviter toute vibration au passage de l’air. PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Le montage de la grille de transfert s’effectue selon les préconisations du constructeur. La grille est installée soit dans la porte, soit dans la cloison par fixation du cadre à l’aide de vis. Un cadre télescopique peut faciliter le réglage et l’ajustement en épaisseur compris généralement entre 30 et 70 mm. La grille est pourvue d’un joint caoutchouc à l’arrière du cadre pour obtenir l’étanchéité sur tout le périmètre de contact. La grille de reprise centralisée peut s’intégrer dans les plaques de faux-plafond. L’ensemble grille et cadre de montage peut remplacer une plaque de faux-plafond. La grille est fixée sur le cadre à l’aide de clips ou de vis. Le cadre peut être vissé ou suspendu au plafond à l’aide d’équerres. La grille peut être équipée de charnières permettant son basculement et l’accès au filtre de reprise par simple pression. Transfert d’air du local vers le faux-plafond de la circulation servant de conduit de reprise Ce transfert d’air s’effectue soit par une grille de reprise en paroi du local, soit par une partie du diffuseur de soufflage utilisé en grille de reprise. Neuf Un ensemble plénum et grille soufflage-reprise peut également être installé. L’ensemble est positionné par exemple par tiges filetées suspendues au plafond. 41 PROFESSIONNELS PROGRAMME D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE s Figure 20 : Exemple de montage d’une grille combinée soufflage-reprise 7.3. • Conduits aérauliques En attendant leur installation, les conduits aérauliques sont conservés dans un endroit peu poussiéreux afin d’éviter l’entrée de salissure. Le bouchonnage des extrémités peut être une solution. Dans tous les cas, les conduits sont nettoyés avant leur montage. Les conduits aérauliques peuvent être réalisés : • dans un matériau rigide et calorifugés si besoin ; • à partir de panneaux en matériau isolant, type fibres de verre ou de roche agglomérées si la pression n’est pas trop importante. L’isolant doit être recouvert par un film pare-vapeur pour éviter la migration de la vapeur en mode froid ; • à l’aide de conduits circulaires souples et insonorisés. 7.3.1. • Installation Mise en œuvre des conduits rigides Les conduits sont supportés au moyen de colliers. Dans tous les cas, une bande insonorisante et antivibratile de type EPDM ou feutre sera interposée entre le conduit et le support. Les suspensions sont réalisées avec des tiges métalliques filetées, permettant le réglage en hauteur. De plus, le mode de fixation doit tenir compte des contraintes techniques des matériaux de construction (briques, plâtre, béton...). Neuf Pour tous les conduits, la distance maximale admissible entre deux supports tient compte de la dimension du conduit. 42 Les conduits et les accessoires doivent présenter le maximum de rigidité et d'étanchéité en cours de fonctionnement de façon à limiter les pertes de charge. Mise en œuvre des conduits souples L’utilisation de ces conduits souples nécessite quelques précautions de mise en œuvre pour ne pas créer de perte de charge excessive sur le réseau. PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT Pour les conduits en fibre de verre, il est nécessaire de respecter les méthodes d’assemblage préconisées par les fabricants, sous peine de dégradation des conduits et d’entraînement dans l’air de fibres de verre. « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » En amont et en aval de chaque appareil et après chaque piquage, il est prévu des trous d'accès bouchonnés pour l'introduction des appareils de mesure. PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Ils doivent être légèrement tendus en évitant les longueurs superflues et les changements de direction brutaux. Les coudes sont réalisés avec un grand rayon de courbure. Ils ne doivent pas être écrasés ni étranglés. Étanchéité des conduits L’étanchéité des conduits d’air doit être soignée, notamment au niveau des trappes de nettoyage. Ces dernières sont prévues aux endroits nécessitant un accès dans le conduit pour le nettoyage. Si la filtration est bien conçue, bien réalisée et bien entretenue, les conduits ne collectant que peu de poussières, il est possible de prévoir, par exemple, une trappe dans chacun des conduits principaux. Réglage de débit dans le réseau En cas de difficultés, il est nécessaire d’assurer l’équilibrage d’une partie du réseau par un ou des registres indépendants. Il faut les situer alors le plus loin possible des bouches de soufflage, de façon à limiter les nuisances sonores. L’ensemble doit être exécuté en acier galvanisé et posséder un système de commande dont le fonctionnement doit être possible manuellement et dont la position doit être visible. Tous les registres doivent avoir la dimension du conduit. Réglage de débit aux bouches Lors de la constitution du réseau, il est nécessaire d’assurer une distribution aéraulique ne nécessitant pas d’action importante sur la fermeture des éléments de réglage des diffuseurs, le bruit généré pouvant dépasser fortement la valeur voulue. Neuf Certains diffuseurs possèdent leur propre élément de réglage appelé aussi « damper ». 43 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE L’organe de réglage des bouches ne doit constituer que l’élément final de réglage ; il ne peut pas être utilisé pour le réglage d'une branche du réseau. 7.3.2. • Calorifuge Tous les conduits de soufflage sont calorifugés. L’isolation des conduits de reprise est à prévoir en cas de passage dans des zones non traitées (garages, combles, caves…). Le calorifugeage des conduits en tôle est effectué côté extérieur. Il est par exemple réalisé avec de la laine de verre de 25 mm d’épaisseur lors du passage dans les locaux traités et de 50 mm d’épaisseur quand les conduits cheminent dans les locaux non traités. Le matériau isolant est fourni sous forme : Le matériau isolant est fourni sous forme : • flexible pour les conduits circulaires ; • de panneau semi-rigide ou rigide pour les conduits rectangulaires. Il est collé sur le conduit par exemple au moyen d’un adhésif spécial appliqué par bandes de 100 mm de large, tous les 400 mm au maximum. Le matériau isolant est ensuite complété par un revêtement de finition avec revêtement pare vapeur (feuille d‘aluminium laminée + un kraft + un treillis de renfort en fibre de verre). Les conduits souples sont choisis calorifugés à l’extérieur. 7.4. • Calfeutrement des traversées de parois intérieures L’étanchéité à l’air sur tout le pourtour des conduits calorifugés doit être respectée. Si besoin, une isolation thermique et acoustique est mise en place sur l’épaisseur des percements muraux. A défaut, une bande résiliente est prévue autour du conduit. Commentaire Le produit isolant utilisé peut être sous les différentes formes suivantes : – mousse expansive à structure à cellules fermées ; Neuf – mastic utilisé comme joint ; 44 – mortier résistant aux intempéries et à l’eau et offrant une bonne isolation thermique. 7.5.1. • Les préconisations du constructeur Les principaux points de contrôle des préconisations du constructeur sont les suivants : • la longueur maximale de conduits (perte de charge maximale acceptée) ; • la longueur minimale de conduits (pression minimale disponible du ventilateur). PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT L’exemple de fiche d’autocontrôle de l’[Annexe 1] récapitule les points de vérification de la distribution aéraulique. « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » 7.5. • Points de contrôle PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE 7.5.2. • Les conduits aérauliques Les principaux points de contrôle des conduits aérauliques sont les suivants : • utilisation de supports adéquats pour bonne fixation des conduits aérauliques ; • calfeutrement correct au niveau des fourreaux de traversée des murs ; • rebouchage des percements de murs ou de cloisons. 7.5.3. • Le calorifuge Les principaux points de contrôle du calorifuge sont les suivants : • rebouchage des percements de murs ou de cloisons ; • calorifuge des conduits aérauliques sur tout leur parcours. Neuf 45 PROFESSIONNELS 8 Raccordements frigorifiques PROGRAMME D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Les opérations de mise en œuvre, de mise en service doivent être réalisées par une entreprise disposant de l’attestation de capacité dont l’opérateur doit détenir l’attestation d’aptitude conformément à la réglementation en vigueur, en particulier pour les opérations mentionnées dans les articles R543-75 à R543-123 du code de l’environnement. 8.1. • Tuyauteries frigorifiques 8.1.1. • Mise en œuvre La distribution frigorifique, assurant notamment la liaison entre l’unité extérieure et le module hydraulique intérieur, est réalisée à partir des spécifications exigées par le constructeur. A défaut, les exigences suivantes sont respectées : • les tuyauteries frigorifiques sont les plus courtes possibles, surtout pour la partie qui chemine à l’extérieur ; • elles sont constituées de tube cuivre « qualité froid ». Le tube poli, désoxydé, nettoyé et déshydraté, est livré en barres (écroui) ou en couronnes (recuit) pour les petits diamètres ; • les extrémités sont scellées ou bouchonnées ; Neuf • le diamètre des tubes est exprimé en pouce. 46 Dénomination du tube 1/4" 1/4" 5/16" 3/8" 3/8" 1/2" 1/2" 5/8" 3/4" 7/8" Diamètre Pouce nominal 1/4" 1/4" 5/16" 3/8" 3/8" 1/2" 1/2" 5/8" 3/4" 7/8" Diamètre mm extérieur 6,35 6,35 7,94 9,53 9,53 12,70 12,70 15,88 19,05 22,23 Épaisseur mm 0,8 1 0,8 0,8 1 0,8 1 1 1 1 s Figure 21 : Dénomination usuelle des tubes frigorifiques • seule la coupe avec un outil adéquat est autorisée, type coupe tube pour éviter tout risque de pollution par limaille ; • les tuyauteries ne comportent pas de coude à faible rayon, ni de brusque changement de direction ; • toutes les précautions sont prises pour permettre le retour d’huile véhiculé par le fluide frigorigène au compresseur. En cas d’impossibilité à réaliser une légère pente et si cela est nécessaire, en accord avec le constructeur, un piège à huile est installé. Les systèmes en éléments séparés avec tuyauteries frigorifiques peuvent s’affranchir de l’installation d’un piège à huile ; PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT Les préconisations minimales pour l’assemblage des tuyauteries de liaison sont les suivantes : « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » Toutes les précautions sont prises, pendant les travaux, pour éviter de polluer les tuyauteries (eau, poussière, particules...). PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE • les raccords sont effectués par brasure avec une teneur en argent (une teneur minimale de 5 % est conseillée) ; • toute brasure est effectuée avec circulation d’azote dans le tube d’un débit de l’ordre de 5 à 6 l/min. Une fois l’installation en service, les traces de décapant sont retirées et les brasures sont protégées contre les corrosions locales. 8.1.2. • Tuyauteries frigorifiques enterrées Les tuyauteries isolées sont posées dans une tranchée d’une largeur de 0,40 à 0,60 m pour une profondeur de 0,40 à 0,50 m. La distance entre les génératrices les plus proches d’une tuyauterie frigorifique et d’une tuyauterie gaz doit être au moins égale en projection horizontale à 0,20 m. En cas de croisement, la distance entre les deux tuyauteries est au moins égale à 0,05 m. Au voisinage, avec ou sans croisement, d'une canalisation électrique enterrée, une distance minimale de 0,20 mètre doit être respectée. Le fond de fouille est dressé ou corrigé à l’aide d’éléments fins et homogènes (terre épierrée, sable) damés de façon que les tuyauteries reposent sur le sol sur toute leur longueur. ! Les tuyauteries de fluide frigorigène sont disposées sur le lit de pose sous fourreau. Le remblaiement de la fouille doit être exécuté en éléments fins et homogènes (terre épierré, sable) jusqu’à 0,20 à 0,30 m au-dessus de la tuyauterie. Au-delà, le remblaiement est effectué en tout-venant par couches successives et damées. Neuf Les tuyauteries sont disposées par exemple dans une gaine TPC orange. 47 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Le parcours du réseau est signalé par un dispositif tel qu’un grillage avertisseur. Il peut être de couleur jaune (transport de gaz combustible ou d’hydrocarbures) ou de couleur orange (transport de gaz, produits chimiques, autres que hydrocarbures et gaz combustible). Ce grillage avertisseur est placé à une distance de 0,20 à 0,30 m au-dessus de la génératrice supérieure des tubes. 8.1.3. • Calorifuge des tuyauteries Si les tuyauteries frigorifiques ne sont pas pré-isolées, l’isolation est réalisée au moyen d’un matériau souple à structure cellulaire fermée. Ce matériau est mis en œuvre sous forme de tubes entiers ou d’éléments fendus assemblés au moyen d’une colle au néoprène, fournie par le fabricant du matériau. • l’épaisseur minimale du matériau isolant est généralement de 13 mm jusqu’au diamètre 19,05 mm (3/4”) ; • l’épaisseur minimale du matériau isolant est généralement de 19 mm à partir du diamètre 22,22 mm (7/8”). ! Toutes les tuyauteries de fluide frigorigène sont calorifugées. Les tuyauteries extérieures éventuelles sont calorifugées au moyen d’un isolant de conductivité thermique inférieure à λ = 0,04 W/m.K, d’une épaisseur minimale de 19 mm. Une protection mécanique est prévue sur l’isolant jusqu’à une hauteur de 2 m tout en permettant l’accès aux tuyauteries calorifugées. 8.2. • Repérage des raccords Pour les installations soumises au contrôle annuel d’étanchéité, il convient de prévoir un manchon au niveau de l’isolant sur chaque raccord. Une marque durable dans le temps (peinture, ruban adhésif…) est apposée sur l’isolant à l’endroit des brasures afin de visualiser les raccords. 8.3. • Calfeutrement des traversées de parois extérieures Neuf L’étanchéité à l’air sur tout le pourtour des tubes calorifugés doit être respectée. 48 Une isolation thermique et acoustique est mise en place sur l’épaisseur du percement mural. – mastic utilisé comme joint ; – mortier résistant aux intempéries et à l’eau et offrant une bonne isolation thermique. 8.4. • Points de contrôle L’exemple de fiche d’autocontrôle de l’[Annexe 1] récapitule les points de vérification de mise en œuvre des raccordements frigorifiques. PROFESSIONNELS DES – mousse expansive à structure à cellules fermées ; D ’ A C C O M P A G N E M E NT Le produit isolant utilisé peut se présenter sous différentes formes. Par exemple : « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » Commentaire PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE 8.4.1. • Les préconisations du constructeur Les principaux points de contrôle des préconisations du constructeur sont les suivants : • la longueur maximale de tuyauteries ; • la longueur minimale de tuyauteries ; • la différence de hauteur maximale entre les deux unités ; • la longueur au-delà de laquelle il est nécessaire de rajouter du fluide frigorigène ; • la longueur en-dessous de laquelle il est nécessaire d’enlever du fluide frigorigène ; • la masse de fluide frigorigène par mètre linéaire de tuyauterie à rajouter ; • la rédaction de l’étiquette correspondante par un intervenant disposant de l’attestation d’aptitude. 8.4.2. • Les tuyauteries frigorifiques Les principaux points de contrôle des tuyauteries frigorifiques sont les suivants : • utilisation de supports adéquats pour bonne fixation des tuyauteries ; • calfeutrement correct au niveau des fourreaux de traversée des murs ; • rebouchage des percements de murs ou de cloisons ; Neuf • remblaiement correct des fouilles pour cheminement des tuyauteries enterrées. 49 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME Neuf 50 POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE 8.4.3. • Le calorifuge Les principaux points de contrôle du calorifuge sont les suivants : • rebouchage des percements de murs ou de cloisons ; • calorifuge des tuyauteries sur tout leur parcours ; • protection mécanique sur l’isolant à l’extérieur sur une hauteur de 2 m. PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT 9 PROGRAMME Branchement et raccordements électriques « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE 9.1. • Caractéristiques de la tension d’alimentation Les travaux d’électricité doivent être effectués par des personnes habilitées ayant les connaissances suffisantes : • pour les travaux hors tension : exécutant électricien (habilitation B1) ; • pour les travaux en Basse Tension : chargé d’intervention (habilitation BR). Commentaire L’exécutant électricien (habilitation B1) travaille en équipe sous la direction d’un chargé de travaux (habilitation B2 et/ou H2) ou d’un chargé d’interventions (habilitation BR). Le chargé d’intervention BR peut travailler seul ou peut diriger des personnes habilitées B1 et éventuellement d’autres BR. Le raccordement électrique de la pompe à chaleur et de ses éléments doit être réalisé à partir d’un circuit d’alimentation spécialisé spécifique. Ne jamais raccorder la pompe à chaleur sur un circuit électrique alimentant un autre appareil. Pour la protection contre les surintensités du circuit alimentant une pompe à chaleur avec fort courant d’appel, il convient de mettre en œuvre des disjoncteurs divisionnaires de type D. Neuf ! 51 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Pour la protection contre les surintensités du circuit alimentant les accessoires (circulateurs, ventilateurs des unités intérieures…), il convient de mettre en œuvre des disjoncteurs divisionnaires de type C. Commentaire Le disjoncteur divisionnaire de type D possède un seuil magnétique Im compris entre 10 et 20 fois le courant nominal du disjoncteur alors que le disjoncteur divisionnaire de type C, généralement utilisé dans les locaux d’habitation possède un seuil magnétique Im compris entre 5 et 10 fois le courant nominal du disjoncteur. Pour rappel, les coupe-circuits fusible de type aM (accompagnement moteur) ne sont pas autorisés en locaux d’habitation. 9.1.1. • Circuits spécialisés Le branchement et les raccordements électriques des différents éléments doivent être réalisés à partir des spécifications exigées par le constructeur et des exigences de la norme NF C 15-100. Sont notamment respectés les éléments suivants : • la section du câble électrique préconisée pour l’alimentation de la pompe à chaleur ; • la longueur et la section du câble électrique préconisées pour le raccordement entre l’unité extérieure et la ou les unités intérieures. Les câbles utilisés sont suffisamment longs pour couvrir la distance complète, sans raccord. Aucun câble prolongateur n’est utilisé. Des moyens appropriés doivent être prévus pour empêcher la remise en marche intempestive de la pompe à chaleur pendant l’entretien à moins que les moyens de coupure ne soient sous la surveillance continuelle de la personne effectuant cet entretien. Commentaire De tels moyens peuvent comprendre une ou plusieurs des mesures suivantes : – interrupteur de proximité, – condamnation, – pancarte d’avertissement, – dispositions dans un local ou sous enveloppe, fermant à clé. 9.1.2. • Canalisations électriques Neuf La pose doit être réalisée conformément à la norme NF C 15-100. 52 Les câbles utilisés sont suffisamment longs pour couvrir la distance complète sans raccord. Aucun câble prolongateur n’est utilisé. PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES Dans le cas de pompe à chaleur à puissance variable, le circuit de puissance et le circuit de commande entre les unités extérieure et intérieure cheminent à la distance préconisée par le constructeur par rapport aux appareils de télévision ou de radio afin d’éviter toute interférence avec les images ou/et le son. Commentaire PROGRAMME Après avoir raccordé le câble d’alimentation, et le câble d’interconnexion avec l’unité intérieure, si elle est présente, il est vérifié qu’ils n’exercent pas de force excessive sur les boites de connexion. « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE En fonction de l’état des ondes radio, les interférences électromagnétiques peuvent toujours se produire, même si l’installation est effectuée à partir des préconisations du constructeur. Quand les circuits de puissance et de commande cheminent côte à côte, une distance d’au moins 50 mm est prévue entre eux sur le plan horizontal. Quand les circuits de puissance et de commande cheminent l’un audessus de l’autre, une distance d’au moins 300 mm est prévue entre eux sur le plan vertical (courant faible en bas et courant fort en haut). Sous goulotte, une séparation physique est prévue entre les circuits de puissance et de commande. Dans le cas d’utilisation de câble blindé, celui-ci est relié à la terre de chaque côté. 9.1.3. • Sectionnement Chaque circuit doit posséder à son origine un dispositif de sectionnement sur tous les conducteurs actifs, y compris le conducteur neutre. 9.1.4. • Identification des circuits Chacun des circuits doit être repéré par une indication appropriée, correspondant aux besoins de l’usager et du professionnel. Ce repérage doit être lisible, de qualité durable, correctement fixé et doit rester visible après l’installation du tableau. Il doit être compréhensible. 9.1.5. • Section des conducteurs En [ANNEXE 2], sont présentés des tableaux de longueurs maximales de liaison, compatibles avec une chute de tension de 5%, pour des tensions de 230 V monophasé et 400 V triphasé. Neuf Les valeurs des sections minimales imposées sont déterminées en fonction des puissances installées. 53 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE 9.1.6. • Protection complémentaire contre les contacts directs Tous les circuits doivent être protégés par des dispositifs différentiels à courant différentiel résiduel assignés au plus égal à 30 mA. Ces dispositifs de protection doivent être placés à l’origine des circuits. Ils peuvent être : • soit divisionnaire pour un groupe de circuits ; • soit individuel pour un circuit spécialisé ou non. L’architecture mise en œuvre tiendra compte de la continuité d’utilisation souhaitée en fonction des applications. En particulier, les appareils mêlant eau et électricité peuvent être source de déclenchements. Il est donc souhaitable de les protéger par des dispositifs différentiels à courant différentiel résiduel 30 mA spécifiques. 9.1.7. • Choix du courant assigné des interrupteurs différentiels Le nombre et le courant assigné des interrupteurs différentiels 30 mA non dédiés à certaines fonctions spécifiques (telles que les pompes à chaleur) protégeant les circuits des locaux d'habitation sont au minimum ceux indiqués dans le tableau « 771E – Choix des interrupteurs différentiels » de la norme NF C 15-100. 9.1.8. • Dispositifs de protection contre les surintensités Tout circuit doit être protégé par un dispositif de protection qui est soit un fusible soit un disjoncteur et dont le courant assigné maximal est égal à la valeur indiquée dans le tableau suivant : Nature du circuit Pompe à chaleur Section minimale des conducteurs (en mm²) Cuivre Disjoncteur Fusible 1,5 2,5 4 6 16 20 25 32 10 16 20 32 Courant assigné maximal du dispositif de protection (en A) s Figure 22 : Courant assigné maximal du dispositif de protection 9.1.9. • Conducteur de protection Neuf Tous les circuits doivent comporter un conducteur de protection. Ces conducteurs de protection doivent être reliés : 54 • d'une part à la borne principale de terre de l'installation ; • d'autre part aux bornes de terre de la pompe à chaleur. 9.2. • Calfeutrement L'étanchéité à l’air au niveau des passages de câbles en fourreau à travers les parois doit être respectée. Une isolation thermique et acoustique est mise en place sur l’épaisseur du percement mural. PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT En aucun cas il n’est utilisé une canalisation publique, un parasurtenseur ou la terre du téléphone comme terre pour la pompe à chaleur. « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » Commentaire PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Commentaire Le produit isolant utilisé peut se présenter sous différentes formes. Par exemple : – mousse expansive à structure à cellules fermées ; – mastic utilisé comme joint ; – mortier résistant aux intempéries et à l’eau et offrant une bonne isolation thermique. 9.3. • Points de contrôle L’exemple de fiche d’autocontrôle de l’[Annexe 1] récapitule les points de vérification des raccordements électriques : • tension d’alimentation conforme aux plaques signalétiques des appareils (unité extérieure, unités intérieures) ; • valeur de coupure du disjoncteur ; • diamètre des câbles d’alimentation de la pompe à chaleur conforme aux préconisations des constructeurs ; • bon raccordement à la terre ; • serrage des connexions électriques ; Neuf • vérification des isolements (courants de fuite). 55 Régulation PROFESSIONNELS 10 PROGRAMME D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE 10.1. • Régulation de la pompe à chaleur en éléments séparés avec réseau aéraulique Il existe deux principaux modes de régulation. • régulation avec une unité intérieure par zone (régulation sans registre) ; • régulation par zone indépendante avec un registre par zone. Ces principes de régulation sont décrits dans le document « Conception et dimensionnement en neuf ». Chaque mode de régulation utilise au moins une sonde d’ambiance, généralement intégrée à une télécommande. La régulation peut également prendre en compte la température extérieure à l’aide d’une sonde extérieure. La sonde de température ambiante L’emplacement de la sonde d’ambiance doit être représentatif des conditions d’ambiance du local. La sonde d’ambiance ne doit pas être soumise à des influences perturbatrices locales. Elle est placée à environ 1,50 m du sol, à hauteur d’homme. Neuf Dans le cas d’une sonde d’ambiance intégrée à un thermostat réglable, la hauteur d’implantation doit être comprise entre 0,90 et 1,30 m pour l’accessibilité des personnes à mobilité réduite. 56 PROFESSIONNELS PROGRAMME D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE s Figure 23 : Exemple d’emplacement d’une sonde d’ambiance La pose d’une sonde de paroi doit être conforme aux préconisations du constructeur afin d’assurer une bonne ventilation de l’élément sensible. C’est notamment le cas pour l’orientation des fentes du boîtier où est localisé l’élément sensible. L’étanchéité à l’air sur tout le pourtour du fourreau ainsi qu’à l’intérieur doit être respectée. Un bouchon d’étanchéité est mis en place entre le câble et le fourreau afin de ne pas perturber la mesure. Fourreau dans saignée réalisée dans le mur Sonde de température ambiante Bouchon d’étanchéité entre le câble et le fourreau s Figure 24 : Exemple de pose et raccordement d’une sonde d’ambiance Commentaire Le produit isolant utilisé peut se présenter sous différentes formes. Par exemple : – Mousse expansive à structure à cellules fermées ; – Mastic utilisé comme joint. La sonde de température extérieure doit être placée à l’abri de l’ensoleillement, sur une paroi nord. S’il n’existe pas de paroi nord, elle est installée sur une paroi nord-ouest. Neuf La sonde de température extérieure 57 PROFESSIONNELS Elle doit être hors de portée et éloignée des sources de chaleur parasites : cheminée, sortie d’air du bâtiment… Sonde de température extérieure PROGRAMME D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE NW NE E W S s Figure 25 : Emplacement de la sonde de température extérieure La sonde de mesure de température extérieure placée contre le mur du bâtiment est fixée à l’aide de vis accessibles de l’extérieur ou bien de l’intérieur du capot ou du boîtier après son ouverture. Leur positionnement doit être conforme aux prescriptions de la notice technique. En particulier, le presse-étoupe ne doit jamais être dirigé vers le haut afin d’éviter les infiltrations d’eau dans le bâtiment. Le passage du câble de raccordement de la sonde doit obéir à quelques règles illustrées par la (Figure 26). Distance de 5 cm environ Bouchon d’étanchéité entre le câble et le fourreau Membrane ou/et enduit extérieur Fourreau à la traversée du mur s Figure 26 : Exemple de pose de la sonde de température extérieure Les opérations sont les suivantes : • percer le mur de façon à ce que le câble soit incliné vers l’extérieur, évitant tout risque d’écoulement d’eau de pluie dans le bâtiment ; Neuf • passer le câble dans un fourreau sur toute l’épaisseur du mur ; 58 • poser la sonde à une distance suffisante (4 à 5 cm) du point de traversée du mur. Cette précaution permet de minimiser l’échauffement de la sonde par l’arrivée d’air chaud en Une étanchéité en adéquation au support est mise en place sur l’épaisseur du percement mural. Commentaire Le produit d’étanchéité utilisé peut se présenter sous les différentes formes suivantes : – mousse expansive à structure à cellules fermées ; PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT L’étanchéité à l’air sur tout le pourtour du fourreau ainsi qu’à l’intérieur doit être respectée. « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » provenance du bâtiment s’il est en surpression et d’éviter l’accumulation d’eau à proximité de la sonde. PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE – mastic utilisé comme joint ; – mortier résistant aux intempéries et à l’eau. 10.2. • Régulation de la pompe à chaleur air/air en éléments séparés avec des unités intérieures à émission directe Dans ce type d’installation, la pompe à chaleur est composée des unités suivantes : • une unité extérieure ; • plusieurs unités intérieures disposées dans chaque pièce principale avec un dispositif de commande. La régulation s’effectue par une sonde de reprise disposée au niveau de chaque unité intérieure. La régulation est de type électronique avec une télécommande ou une commande à distance par unité intérieure. Elle permet au minimum les actions suivantes : • la fonction marche/arrêt ; • la variation de vitesse du ventilateur de l’unité intérieure ; • la régulation de la température par variation de vitesse du compresseur ; • le dégivrage automatique de l’unité extérieure en hiver par inversion de cycle frigorifique ; • l’arrêt du dégivrage piloté soit par un dispositif chronologique, soit par un seuil haut du paramètre ayant enclenché le dégivrage ; • l’orientation du volet de soufflage… • une programmation journalière ou hebdomadaire du temps de fonctionnement ; • un déplacement du point de consigne la nuit ou le jour pour réduire la puissance calorifique. Neuf La gestion de l’unité intérieure permet les fonctions suivantes : 59 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Le raccordement des éléments nécessaires à la régulation s’effectue selon les préconisations du constructeur. Il convient de veiller au bon raccordement : • de la télécommande filaire sur chaque unité intérieure en utilisant le câble et le connecteur fourni ; • de chaque unité intérieure à l’unité extérieure en utilisant le câble et les connecteurs fournis. 10.3. • Régulation de la pompe à chaleur air/ air monobloc avec réseau aéraulique Dans ce type d’installation, la pompe à chaleur regroupe tous les éléments entrant dans sa composition. La pompe à chaleur est raccordée à un réseau aéraulique permettant la distribution de l’air chauffé. L’air de la pièce est ensuite repris par un autre réseau aéraulique permettant son traitement par la pompe à chaleur puis est réinjecté dans les locaux. Les principes de régulation sont identiques à ceux présentés pour la pompe à chaleur en éléments séparés avec réseau aéraulique. 10.4. • Régulation des systèmes à débit de réfrigérant variable Dans un système à débit de réfrigérant variable, la pompe à chaleur est composée des unités suivantes : • une unité extérieure ; • plusieurs unités intérieures disposées dans chaque pièce principale avec un dispositif de commande ; • un bus de liaison entre chaque unité intérieure et l’unité extérieure. Le raccordement des éléments nécessaires à la régulation s’effectue selon les préconisations du constructeur. Il convient de veiller au bon raccordement de la télécommande filaire sur chaque unité intérieure en utilisant le câble et le connecteur fourni. Neuf Il convient également de veiller au bon raccordement de chaque unité intérieure sur le bus de liaison avec l’unité extérieure en utilisant les câbles et les connecteurs fournis. 60 10.5. • Points de contrôle L’exemple de fiche d’autocontrôle de l’[Annexe 1] récapitule les points de vérification de la régulation. PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT 11 PROGRAMME Mise en service « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE La mise en service d’une installation de pompe à chaleur comporte plusieurs phases. Après chaque phase, les différentes données de l’installation (paramètres de réglage, pressions d’essais...) sont consignées sur des fiches d’auto-contrôle. 11.1. • Vérification de l’installation L’installation étant réalisée, il convient de vérifier une dernière fois certains points avant la mise en route : • serrages des connexions électriques ; • tension d’alimentation conforme aux plaques signalétiques des appareils (unité extérieure, unités intérieures) ; • résistances ohmiques des différents appareils ; • bons raccordements à la terre ; • valeur de coupure du disjoncteur ; • absence d’outils ou d’objet dans la pompe à chaleur ou dans les unités en cas d’éléments séparés ; • bonne diffusion sur l’échangeur air/air ; • accessibilité facile à la pompe à chaleur ; • espaces suffisants pour le démontage des tôles d’habillage ; • fixations et accrochages des différentes tuyauteries frigorifiques et des conduits de distribution ; • bonne isolation des tuyauteries frigorifiques ; Neuf • étanchéité des orifices de passage des tuyauteries frigorifiques et des conduits éventuels (pour l’évaporateur) à travers les parois ; 61 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE • bonne isolation des conduits aérauliques ; • bon sens d’écoulement vers les appareils ; • raccordements aux égouts ; • présence du capuchon en laiton sur la valve à clapet (raccord SCHRADER). 11.2. • Essais 11.2.1. • Essais sur la pompe à chaleur Il est nécessaire d’effectuer la mise en route en fonction des exigences du constructeur et a minima de vérifier les points suivants : • la présence de l’étiquette d’étalonnage des appareils de mesure : • le fonctionnement du contrôle de la température (en modifiant le point de consigne de la pompe à chaleur, vérifier la variation de vitesse du compresseur) ; • le fonctionnement des sécurités ; • l’inversion de cycle (si système réversible) ; • l’intensité absorbée ; • la tension d’alimentation ; • la mesure de la puissance absorbée au compresseur. Dans le cas d’une pompe à chaleur en éléments séparés, il est effectué avant sa mise en service les opérations suivantes : • le tirage au vide ; • le contrôle d’étanchéité notamment au niveau des raccords et des points de soudure ; • l’éventuel complément de charge en fluide frigorigène. Ces opérations sont assurées par une entreprise possédant une attestation de capacité conformément à la réglementation en vigueur (code de l’environnement, articles R. 543-75 à R. 543-123). Il est nécessaire également de vérifier pendant la mise en route les points complémentaires suivants : • la vitesse du ventilateur de l’échangeur sur l’air extérieur ; • le sens de rotation du ventilateur de l’unité extérieure ; • les conditions de l’air à l’entrée et à la sortie de l’échangeur sur l’air extérieur ; Neuf • la bonne inversion de cycle et si possible la bonne régulation du processus de dégivrage ; 62 • la mesure de la puissance absorbée au ventilateur. • le sens de rotation du ventilateur ; • les conditions de l’air à l’entrée et à la sortie de l’échangeur sur l’air ; • le fonctionnement du contrôle de la température ; • l’intensité absorbée ; • la tension d’alimentation ; • la mesure de la puissance absorbée au ventilateur ; PROFESSIONNELS DES • les enclenchements des vitesses du ventilateur ; D ’ A C C O M P A G N E M E NT Il est nécessaire de vérifier les points suivants : « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » 11.2.2. • Essais sur l’unité intérieure PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE • le bon écoulement des condensats. 11.2.3. • Essais sur le réseau aéraulique Il convient de vérifier le bon asservissement des registres ainsi que le bon sens de rotation du ventilateur (pour alimentation en triphasé). 11.3. • Réglages et équilibrage Après les essais il faut procéder aux réglages des équipements sur les différents circuits suivant la notice du constructeur et en particulier le réglage des régulateurs. 11.3.1. • Réglages sur le circuit de distribution Conformément à l’étude technique, l’installateur doit posséder les éléments pour effectuer l’équilibrage correct de l’installation (débit aux bouches, débit dans les dérivations…). L’équilibrage peut nécessiter la mise hors service du régulateur, et le décalage de certains points de consigne. Il est nécessaire de désaccoupler de leurs moteurs toutes les vannes automatiques de régulation. D’une façon générale, il convient de court-circuiter tout automatisme pouvant entraîner des modifications de débit au cours du réglage. Avant d’effectuer l’équilibrage du réseau aéraulique, il est nécessaire de connaître les caractéristiques du réseau et principalement les débits d’air calculés pour chaque diffuseur. Neuf Un débit d’air peut être mesuré soit par un anémomètre à fil chaud en conduit soit par un cône de soufflage au niveau de la grille. 63 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE 11.3.2. • Réglage du régulateur Avant d’effectuer le réglage du régulateur, il est nécessaire de connaître tous les paramètres de fonctionnement de la régulation. Les principales opérations de réglage sont : • choix de la température ambiante, de la température de soufflage ; • consignes été/hiver ; • seuils d’alarmes. 11.4. • Contrôle du bon fonctionnement de l’installation complète En fin de chantier, les réseaux aérauliques sont mis en service à la grande vitesse de ventilation plusieurs jours avant le nettoyage définitif des locaux afin d’évacuer la poussière ou les fibres contenus dans les conduits. Les filtres doivent être nettoyés ou changés avant la mise en main de l’installation à l’utilisateur. Après les différents essais et réglages, il convient de s’assurer du bon fonctionnement de l’installation. On vérifie ainsi : • la température de soufflage d’air ; • la température de reprise d’air ; • les températures des locaux ; • le fonctionnement silencieux de l’installation ; • la précision et le bon fonctionnement des appareils de contrôle, de sécurité et de régulation ; • les valeurs de réglage des différents organes de régulation ; • la puissance absorbée par le compresseur et les accessoires (intensité et tension). Un relevé du bon fonctionnement est alors consigné sur une fiche de mise en route. Les résultats sont vérifiés par rapport aux données du constructeur. En [ANNEXE 3] est présenté un exemple de rapport de mise en service. Commentaire Neuf Ce relevé constitue une référence comparative pour tous les contrôles ultérieurs et doit servir de base pour le carnet d’entretien de la machine. 64 Il fournit au maître d’ouvrage ou à l’utilisateur a minima les éléments suivants : •un schéma d’implantation aérauliques…) ; (pompe à chaleur, conduits • la documentation technique en langue française sur chacun des appareils installés ainsi que la liste des pièces de rechange avec les références ; DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT A la fin des travaux, lorsque l’installation fonctionne parfaitement, l’entrepreneur doit fournir les résultats détaillés obtenus lors des réglages et essais. PROGRAMME 11.5. • Mise en main de l’installation « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROFESSIONNELS POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE • les fiches de mise en route ; • un schéma de principe de l’installation ; • les notices d’utilisation des éléments de l’installation (pompe à chaleur, régulation…). Neuf L’entrepreneur précise à l’usager les conditions d’installation et les limites d’emploi de son installation. 65 Informations et conseils à l’utilisateur PROFESSIONNELS 12 PROGRAMME D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE 12.1. • Particularités des pompes à chaleur air extérieur/air intérieur 12.1.1. • Esthétisme Avant installation, les principaux matériels sont présentés au client final au travers de documentations de constructeurs et/ou de fiches produits spécifiques. Certains de ces équipements comme l’unité extérieure de la pompe à chaleur sont installés à l’extérieur de l’habitation avec un positionnement défini en accord avec l’utilisateur. Par la signature de la commande de réalisation de l’installation, le client reconnaît avoir eu connaissance de l’aspect esthétique de l’unité extérieure et accepté le positionnement qui a été choisi d’un commun accord. En aucun cas, il ne peut être reproché à l’installateur le caractère inesthétique ou disgracieux de cet équipement. Il en est de même concernant les équipements installés à l’intérieur de l’habitation pour lesquels les documentations de constructeurs et/ ou de fiches produits spécifiques ont été également présentées au client final et leur positionnement choisi d’un commun accord entre les parties. Commentaire Neuf Il convient de s’assurer que l’implantation de la pompe à chaleur n’est pas contraire aux règles d’urbanisme ou de copropriété. 66 Bien que ce phénomène soit pris en compte lors de la préconisation d’implantation faite par l’installateur, cet effet de courant d’air et les conséquences éventuelles sur les végétaux à proximité ne peuvent pas être reprochés à l’installateur. PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT Une unité extérieure de pompe à chaleur air/air dispose d’un ou de ventilateurs dont les vitesses peuvent varier lors du fonctionnement. Ces ventilateurs entraînent des mouvements d’air soit en face, soit au-dessus de l’unité. Cet air peut être très froid notamment en hiver lors de températures négatives. « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » 12.1.2. • Mouvement d’air PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE 12.1.3. • Animaux divers Les matériels implantés à l’extérieur comme une pompe à chaleur par exemple sont susceptibles de servir d’abris aux rongeurs, insectes ou autres petits animaux. Ils peuvent entraîner des dégradations diverses, des éventuels dysfonctionnements, voire même des pannes qui ne peuvent être couverts par la garantie de l’installateur ni du fournisseur. Commentaire Il convient au client de veiller à ce que les petits animaux ou insectes ne puissent pénétrer dans les différents éléments extérieurs ou faire en sorte qu’ils en soient chassés. 12.2. • Obligations d’entretien et de maintenance Commentaire Il convient d’informer par écrit le client final des obligations d’entretien et de maintenance à prendre en compte pour la pérennité de l’installation. Les obligations concernées sont les suivantes : • dans le cas où la masse de fluide frigorigène contenue dans la pompe à chaleur est supérieure à 2 kg, il y a obligation d’un contrôle annuel d’étanchéité (Arrêté du 7 mai 2007 – J.O du 8 mai 2007). Neuf Cette opération doit être réalisée par une entreprise disposant de l’attestation de capacité conformément à la réglementation en vigueur, en particulier pour les opérations mentionnées dans les articles R543-75 à R543-123 du Code de l’environnement. 67 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE 12.3. • Préconisations d’un entretien et d’une maintenance Commentaire L’installateur doit informer le client final de la nécessité d’un entretien et d’une maintenance de son installation. Par exemple, les opérations de maintenance ont pour but : • de maintenir les performances de l’installation ; • d’allonger la durée de vie du matériel ; • de fournir une installation assurant le meilleur confort dans le temps au client final. A chaque visite périodique peuvent être effectuées les opérations suivantes : • un relevé des données utiles au contrôle du bon fonctionnement de l’installation (températures, intensités…). Ce relevé est reporté sur le carnet d’entretien et comparé avec les données consignées sur la fiche de mise en route. Toute anomalie est signalée ; • des vérifications et des contrôles sur l’installation (nettoyage du filtre à air, dépoussiérage de l’échangeur…) pour son bon fonctionnement. 12.4. • Spécificités de l’installation Commentaire Il convient d’informer le client final des précautions à prendre pour le bon fonctionnement de l’installation. À titre d’exemples, les précautions suivantes sont à suivre : • l’alimentation électrique doit être conservée en cas d’absence prolongée en hiver. En cas d’absence prolongée, il convient de changer le mode de fonctionnement de la régulation et de choisir le mode hors gel. Pour que ce mode puisse gérer convenablement l’installation, l’alimentation électrique ne doit pas être interrompue. Neuf Une étiquette peut être disposée pour avertissement ; 68 • le nettoyage périodique par l’utilisateur des grilles de prise d’air ou de rejet en cas de pompe à chaleur installée en local technique. Ceci afin d’éviter toute obturation des grilles notamment lors de la chute des feuilles en automne. PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT 13 PROGRAMME Annexes « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE [ANNEXE 1] : EXEMPLE DE FICHE D’AUTOCONTROLE POUR LA VERIFICATION DE L’INSTALLATION (liste non exhaustive) [ANNEXE 2] : LONGUEURS MAXIMALES DES LIAISONS ELECTRIQUES Neuf [ANNEXE 3] : EXEMPLE DE FICHE DE RAPPORT DE MISE EN SERVICE 69 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE ANNEXE 1 : EXEMPLE DE FICHE D’AUTOCONTROLE POUR LA VERIFICATION DE L’INSTALLATION (LISTE NON EXHAUSTIVE) Repère : __________ POMPE À CHALEUR Air extérieur/Air intérieur Fiche d’autocontrôle Coordonnées installateur : Ets : Adresse : CP + ville : Date : __________ Coordonnées utilisateur : Nom : Adresse : CP + ville : Dossier de conception Existence de l’étude thermique ¨ oui Existence de notes de dimensionnement ¨ oui Dimensionnement correct PAC ¨ oui Schéma électrique d’alimentation ¨ oui Pompe à chaleur Marque : ______________________ Type : ________________________ TOR ou INVERTER : _______________ Fluide frigorigène : ______. Masse [kg] : ____ Extérieure ………….. …………. Intérieure ………….. ………… Bibloc ……………. Accès aisé à la PAC ¨ oui Espaces suffisants pour démontage habillage ¨ oui Accès aisé aux différents composants (ou conforme aux préconisations du constructeur) ¨ oui Support pour mise hors d’eau ou hors neige ¨ oui Pose du support sur matériau résilient ¨ oui Pose de la PAC sur plots antivibratiles ¨ oui Évacuation correcte des condensats ¨ oui PAC à l’intérieur – dispositions particulières Bonnes implantations grilles entrée et sortie d’air ¨ oui Calfeutrement correct des grilles ¨ oui Fixations correctes des conduits aérauliques ¨ oui Isolation correcte des conduits aérauliques ¨ oui Ventilation du local technique ¨ oui Bonnes implantations des grilles de ventilation ¨ oui Calfeutrement correct des grilles de ventilation ¨ oui Neuf Installation des unités intérieures 70 Existence des préconisations du constructeur pour unité intérieure avec réseau aéraulique (dispositions particulières de pose, exigences fonctionnelles…) ¨ oui Présence d’un siphon sur l’évacuation des condensats ¨ oui Existence des préconisations du constructeur pour unités intérieures à émission directe (dispositions particulières de pose, exigences fonctionnelles…) ¨ oui Bonne fixation des supports ¨ oui Bonne fixation des appareils ¨ oui Raccordement de l’évacuation des condensats ¨ oui Évacuation correcte des condensats ¨ oui DES Réseau aéraulique PROFESSIONNELS Date : __________ Existence des préconisations du constructeur (diamètres des conduits, longueurs minimales et maximales des conduits…) ¨ oui Serrage des colliers de fixation sur les conduits ¨ oui Pose des fixations et accrochages des conduits ¨ oui Traversées des parois avec fourreau ¨ oui Étanchéité passages des conduits dans parois ¨ oui Calorifuge des conduits sur tout leur parcours ¨ oui Étiquetage et repérage des appareils ¨ oui Repérage et fléchage des tuyauteries ¨ oui D ’ A C C O M P A G N E M E NT POMPE À CHALEUR Air extérieur/Air intérieur Fiche d’autocontrôle PROGRAMME Repère : __________ « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Réseau frigorifique de liaison Existence des préconisations du constructeur (diamètres des tuyauteries, longueurs minimales et maximales des liaisons, dénivelé ¨ oui maximum, données pour masse de fluide frigorigène à ajouter, rédaction de l’étiquette correspondante, couples de serrage des raccords…) Serrage des colliers de fixation sur les tuyauteries ¨ oui Pose des fixations et accrochages des tuyauteries ¨ oui Traversées des parois avec fourreau ¨ oui Étanchéité passages de tuyauteries dans parois ¨ oui Remblaiement tranchées pour tuyauteries enterrées ¨ oui Calorifuge des tuyauteries sur tout leur parcours ¨ oui Protection mécanique sur l’isolant à l’extérieur ¨ oui Étiquetage et repérage des appareils ¨ oui Repérage et fléchage des tuyauteries ¨ oui Raccordements électriques Vérification de la tension d’alimentation ¨ oui Présence d’un disjoncteur différentiel Valeur de coupure [A] : ………………………… ¨ oui Disjoncteur courbe D pour la PAC ¨ oui Présence interrupteur de proximité sur PAC ou unité extérieure ¨ oui Vérifications des sections de câbles ¨ oui Vérifications des isolements ¨ oui Bon serrage des connexions électriques ¨ oui Bon raccordement à la terre ¨ oui Étanchéité des passages de câbles à travers les parois ¨ oui Étiquetage des câbles ¨ oui Repérage des bornes en armoire ¨ oui Régulation Poses correctes des sondes de régulation (sondes d’ambiance, sonde extérieure…) ¨ oui Étanchéité des passages de câbles à travers les parois ¨ oui Repérage des circuits ¨ oui Essais sur la pompe à chaleur ¨ oui Essais sur l’unité intérieure ¨ oui Essais sur le réseau aéraulique ¨ oui Réglages et équilibrage aéraulique ¨ oui Neuf Compléments 71 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME Neuf 72 POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Repère : __________ POMPE À CHALEUR Air extérieur/Air intérieur Fiche d’autocontrôle Date : __________ Essais sur les unités intérieures à émission directe ¨ oui Contrôle du bon fonctionnement de l’installation complète ¨ oui Mise en main de l’installation ¨ oui s Figure A. 1.1 : Exemple de fiche d’autocontrôle pour une installation de pompe à chaleur air/air Cette fiche est un outil à l’attention de l’entreprise, à utiliser pour contrôler ses propres travaux. Si l’installation a été correctement mise en œuvre, toutes les réponses doivent être « Oui ». La liste des points à vérifier dans cet exemple de fiche n’est pas exhaustive. Elle peut être complétée ou modifiée. Certains points peuvent être sans objet (par exemple les éléments relatifs à l’appoint). ∆U = b (ρ1 x (L/S) x cos φ + λ x L x sin φ ) x IB Avec : - ΔU : chute de tension, en volt - b : coefficient égal à 1 pour les circuits triphasés et égal à 2 pour les circuits monophasés. Attention, les circuits triphasés avec neutre complètement déséquilibré (une seule phase chargée) sont considérés comme des circuits monophasés PROFESSIONNELS DES D ’ A C C O M P A G N E M E NT Les chutes de tension sont déterminées à l’aide de la formule suivante : « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » ANNEXE 2 : LONGUEURS MAXIMALES DES LIAISONS ELECTRIQUES PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE - ρ1 : résistivité des conducteurs en service normal, considérée égale à la résistivité à la température en service normal, soit 1,25 fois la résistivité à 20 °C, soit 0,023 Ω.mm²/m pour le cuivre et 0,037 Ω.mm²/m pour l’aluminium -L : longueur simple de la canalisation, en m -S : section des conducteurs, en mm² -cos φ : facteur de puissance (en l’absence d’indications précises, le facteur de puissance est considéré égal à 0,8 (sin φ de 0,6)) - λ : réactance linéique des conducteurs (considérée égale à 0,08 10-3 Ω/m en l’absence d’autres indications) Neuf -IB : courant d’emploi en ampère 73 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE I (A) 500 2,72 1000 5,43 1500 8,15 57 95 151 226 373 588 899 1229 1695 2268 2000 10,87 42 71 113 169 280 441 674 922 1271 1701 2500 13,59 57 91 135 224 353 539 737 1017 1361 3000 16,30 47 75 113 186 294 449 614 847 1134 3500 19,02 40 65 97 160 252 385 526 726 972 4000 21,74 56 84 140 220 337 461 635 850 4500 24,46 50 75 124 196 299 409 565 756 5000 27,17 45 67 112 176 269 368 508 680 5500 29,89 41 61 101 160 245 335 462 618 6000 32,61 56 93 147 224 307 423 567 6500 35,33 52 86 135 207 283 391 523 7000 38,04 48 80 126 192 7500 40,76 45 74 117 190 245 339 453 8000 43,48 42 71 110 168 230 317 425 8500 46,20 39 65 103 158 216 299 400 9000 48,91 62 98 149 204 282 378 9500 51,63 58 92 142 194 267 358 10000 54,35 56 88 134 184 254 340 10500 57,07 53 84 128 175 242 324 11000 59,78 50 80 122 167 231 309 11500 62,50 48 76 117 160 221 295 12000 65,22 46 73 112 153 211 283 12500 67,93 44 70 107 13000 70,65 43 67 103 141 195 261 13500 73,37 41 65 99 136 188 252 14000 76,09 40 63 96 131 181 243 14500 78,80 60 93 127 175 234 15000 81,52 58 89 122 169 226 (2) 0,5 0,75 1 57 1,5 2,5 section (mm²) 4 6 10 16 P (W) (1) 25 35 50 70 86 114 171 285 455 679 1120 1766 2698 3688 5086 6806 43 57 85 142 227 339 560 883 1349 1844 2543 3403 263 84 363 486 203 272 (1) Puissance nominale en W (2) Intensité nominale en A Neuf s Figure A. 2.1 : Longueurs maximales des liaisons en m pour des conducteurs cuivre compatibles avec une chute de tension de 5 % (230 V, monophasé, cos φ de 0,8) 74 50 70 500 0,90 601 901 1201 1800 2992 4769 7118 11742 18506 28278 38643 53293 71319 1000 1,80 300 152 166 900 1496 2384 3559 5871 9253 14139 19321 26646 35659 1500 2,71 200 300 400 600 997 1589 2372 3914 6168 9426 12881 17764 23773 2000 3,61 150 225 300 450 748 1192 1779 2935 4626 7069 9660 13323 17829 2500 4,51 180 240 360 598 953 1423 2348 3701 5655 7728 10658 14263 3000 5,41 150 200 300 498 794 1186 1957 3084 4713 6440 8882 11886 3500 6,31 171 257 427 681 1016 1677 2643 4039 5520 7613 10188 4000 7,22 150 225 374 596 889 1467 2313 3534 4830 6661 8914 4500 8,12 193 332 529 790 1304 2056 3142 4293 5921 7924 5000 9,02 180 299 476 711 5500 9,92 163 272 433 647 1067 1682 2570 3513 4844 6483 6000 10,83 150 249 397 593 978 1542 2356 3220 4441 5943 6500 11,73 138 230 366 547 903 1423 2175 2972 4099 5486 7000 12,63 213 340 508 838 1321 2019 2760 3806 5094 7500 13,53 199 317 474 782 1233 1885 2576 3552 4754 8000 14,43 187 298 444 733 1156 1767 2415 3330 4457 8500 15,34 176 280 418 690 1088 1663 2273 3134 4195 9000 16,24 166 264 395 652 1028 1571 2146 2960 3962 9500 17,14 157 251 374 618 974 1488 2033 2804 3753 10000 18,04 149 238 355 587 925 1413 1932 2664 3565 10500 18,94 142 227 338 559 881 1346 1840 2537 3396 11000 19,85 136 216 323 533 841 1285 1756 2422 3765 11500 20,75 207 309 510 804 1229 1680 2317 3100 12000 21,65 198 296 489 771 1178 1610 2220 2971 12500 22,55 192 289 469 740 1131 1545 2131 2852 13000 23,45 183 273 451 711 1087 1486 2049 2743 13500 24,36 176 263 434 685 1047 1431 1973 2641 14000 25,26 170 254 419 660 1009 1380 1903 2547 14500 26,16 164 245 404 638 975 1332 1837 2459 15000 27,06 158 237 391 616 942 1288 1776 2377 1174 1850 2827 3864 5329 7131 PROFESSIONNELS 35 DES 25 D ’ A C C O M P A G N E M E NT 1,5 2,5 « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » I (A) (2) 0,5 0,75 1 section (mm²) 4 6 10 16 P (W) (1) PROGRAMME POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE (1) Puissance nominale en W (2) Intensité nominale en A Neuf s Tableau A. 2.2 : Longueurs maximales des liaisons pour des conducteurs cuivre compatibles avec une chute de tension de 5% (400 V-triphasé – cos φ = 0,8) 75 PROFESSIONNELS ANNEXE 3 : EXEMPLE DE FICHE DE RAPPORT DE MISE EN SERVICE PROGRAMME D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE RAPPORT DE MISE EN SERVICE D’INSTALLATION AVEC PAC AIR/AIR Repère __________ Coordonnées installateur : Ets : Adresse : CP + ville : Coordonnées metteur au point : Ets : Adresse : CP + ville : Date : __________ Coordonnées utilisateur : Nom : Adresse : CP + ville : Attestation de capacité : N° : ____________ Date obtention : ____ Température extérieure [°C] : ____ Marque PAC : Type : ____________ N° série : __________ Complément : ______ Vérification fiche autocontrôle correctement remplie : O/N : CIRCUIT AERAULIQUE Unité intérieure 1 Spécifié Relevé ou réglé Correction Débit d’air [m /h] 3 Température entrée d’air [°C] Température sortie d’air [°C] Température sortie d’air de l’appoint [°C] Libre circulation de l’air à la reprise Vitesse d’air sur la grille de reprise [m/s] Vitesse d’air dans le conduit éventuel [m/s] Unité intérieure 2 Débit d’air [m3/h] Température entrée d’air [°C] Température sortie d’air [°C] Température sortie d’air de l’appoint [°C] Libre circulation de l’air à la reprise Vitesse d’air sur la grille de reprise [m/s] Vitesse d’air dans le conduit éventuel [m/s] BOUCHES DE SOUFFLAGE Spécifié Neuf Bouche n° : ________. Local : _________ Vitesse d’air à la grille de soufflage [m/s] Section libre de la grille [m²] Débit d’air [m3/h] Température de soufflage [°C] 76 Bouche n° : ________ Local : _________ Vitesse d’air à la grille de soufflage [m/s] Section libre de la grille [m²] Débit d’air [m3/h] Température de soufflage [°C] Relevé ou réglé Correction D ’ A C C O M P A G N E M E NT Bouche n° : ________ Local : _________ Vitesse d’air à la grille de soufflage [m/s] Section libre de la grille [m²] Débit d’air [m3/h] Température de soufflage [°C] PROFESSIONNELS Date : __________ DES RAPPORT DE MISE EN SERVICE D’INSTALLATION AVEC PAC AIR/AIR Repère __________ « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE PROGRAMME Bouche n° : ________ Local : _________ Vitesse d’air à la grille de soufflage [m/s] Section libre de la grille [m²] Débit d’air [m3/h] Température de soufflage [°C] UNITES INTERIEURES Spécifié Relevé ou réglé Correction Émetteur n° : ________ Local : ________ Type (mural, console…) Débit d’air [m3/h] Température de soufflage [°C] Température de reprise [°C] Émetteur n° : ________ Local : ________ Type (mural, console…) Débit d’air [m3/h] Température de soufflage [°C] Température de reprise [°C] Émetteur n° : ________ Local : ________ Type (mural, console…) Débit d’air [m3/h] Température de soufflage [°C] Température de reprise [°C] Émetteur n° : ________ Local : ________ Type (mural, console…) Débit d’air [m3/h] Température de soufflage [°C] Température de reprise [°C] CIRCUIT FRIGORIFIQUE Nature fluide frigorigène : Masse [kg] : ____ Longueur tuyauteries supplémentaires [m] : ____ Masse de fluide frigorigène ajoutée [kg] : ____ Contrôle étanchéité après mise en service : BP [bar] : ____ T° évaporation [°C] : ____ T° vapeur sortie évaporateur [°C] : ____ HP [bar] : ____ T° condensation [°C] : ____ T° liquide sortie condenseur [°C] : ____ Fréquence ou vitesse fixe : Fonctionnement vanne inversion cycle O/N : ____ CIRCUIT ELECTRIQUE Tension [V] : ____ Intensité [A] : ____ Mesures ventilateur 1 Tension [V] : ____ Intensité [A] : ____ Mesures ventilateur 2 Tension [V] : ____ Intensité [A] : ____ Disjoncteur protection Type : Calibre : Neuf Mesures compresseur : (régime T air repris à 20°C) ____ Tension alimentation : (avant mise en route en amont sectionneur général) 77 PROFESSIONNELS D ’ A C C O M P A G N E M E NT DES « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » PROGRAMME Neuf 78 POMPES À CHALEUR AIR EXTÉRIEUR / AIR INTÉRIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL – INSTALLATION ET MISE EN SERVICE Repère __________ RAPPORT DE MISE EN SERVICE D’INSTALLATION AVEC PAC AIR/AIR Date : __________ OBSERVATIONS : VISA METTEUR AU POINT : VISA UTILISATEUR : L’original de la fiche de rapport de mise en service doit être placé dans le carnet d’entretien de la pompe à chaleur. Une copie est à remettre à l’utilisateur. Une autre copie est conservée par l’installateur. PARTENAIRES du Programme « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » n Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) ; n Association des industries de produits de construction (AIMCC) ; n Agence qualité construction (AQC) ; n Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) ; n Confédération des organismes indépendants de prévention, de contrôle et d’inspection (COPREC Construction) ; n Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) ; n Électricité de France (EDF) ; n Fédération des entreprises publiques locales (EPL) ; n Fédération française du bâtiment (FFB) ; n Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA) ; n Fédération des promoteurs immobiliers de France (FPI) ; n Fédération des syndicats des métiers de la prestation intellectuelle du Conseil, de l'Ingénierie et du Numérique (Fédération CINOV) ; n GDF SUEZ ; n Ministère de l'Écologie, du Développement Durable et de l'Énergie ; n Ministère de l'Égalité des Territoires et du Logement ; n Plan Bâtiment Durable ; n SYNTEC Ingénierie ; n Union nationale des syndicats français d’architectes (UNSFA) ; n Union nationale des économistes de la construction (UNTEC) ; n Union sociale pour l’habitat (USH). N BAT I M D UR ENT PLA Les productions du Programme « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » sont le fruit d’un travail collectif des différents acteurs de la filière bâtiment en France. ABL E POMPES À CHALEUR AIR EXTERIEUR/AIR INTERIEUR EN HABITAT INDIVIDUEL INSTALLATION ET MISE EN SERVICE S E P TE M BRE 2015 N N NN Ces Recommandations professionnelles concernent les installations de pompes à chaleur air extérieur/air intérieur (air/air) de puissance calorifique inférieure à 50 kW destinées au chauffage ou au chauffage-rafraîchissement en habitat individuel neuf. Les systèmes concernés par ces Recommandations sont les suivants : • la pompe à chaleur air/air en éléments séparés avec une ou plusieurs unités intérieures équipées d’un réseau aéraulique ; • la pompe à chaleur air/air en éléments séparés avec plusieurs unités intérieures à émission directe (une unité intérieure dans chaque pièce principale) ; • la pompe à chaleur air/air monobloc intérieure ; • le système à débit de réfrigérant variable (DRV). Elles fournissent les prescriptions relatives à l’installation et à la mise en service mais également à la mise en main à l’utilisateur en décrivant les informations et les conseils à apporter à ce stade. Ces Recommandations portent sur la pompe à chaleur, sur les composants du circuit aéraulique (conduits, registre, diffuseurs…) et sur la régulation en mode chauffage. Sont également traitées les spécifications des raccordements, frigorifiques et électriques. Afin d’aider le professionnel, des fiches d’autocontrôle sont proposées. P R O G R A M M E D ’ A C C O M P A G N E M E N T D E S P R O F E S S I O N N E L S « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » Ce programme est une application du Grenelle Environnement. Il vise à revoir l’ensemble des règles de construction, afin de réaliser des économies d’énergie dans le bâtiment et de réduire les émissions de gaz à effet de serre. www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr
* Your assessment is very important for improving the work of artificial intelligence, which forms the content of this project
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