Les jeux de l'amour et u hardware

.LAURENT ANCION

. . . . . . . n aSSOCle souvent mformatlque et froideur. L'étonnant travail d'Edit

Kaldor prouve exactement Ie

ëontraire. Sous Ie clavier et la souris, o~ trouve un morceau de nous-mêmes, qUl trahit nos sentiments et révèle Ie fond de peu un réseau émotionnel. .

Cetteannée, Edit revient au Kunsten-

FestivaldesArts pour pöursuivre l'explora­ tion d'une forme de théätre singulière, ou les nouveaux médias permettent de se connecter directement aUK pensées d'un individu, de voir par ses yeux, d'entendre par ses oreilles. . nos pensées.

L'an dernier, Ie 5010« Or press escape"· montrait cette jeune artiste d'origine hon­ groise face à son écran, coupant, collant, ouvrant des fichiers qui tissaient peu à

Mon thème, ce sant les relations humai­ nes, résume la cahne jeune femme. Et

. comment I «New game », son nouveau spectacle, évoquera l'amour. En scène, deux hommes et deux femmes seront confrontés à un jeu vidéo pas comme les autres. Le but: progresser, tenir bon, ne pas quitter la partie - ou accepter que ce soit irrévocable. Les règles du jeu sont déloyales, mais strictes ... Pour une perfor­ mance idéale, débranchez, avant de com­ meneer, toute fonetion de "sauvegarde", indique l'ironique mode d'emploi. Pas à pas, niveau après niveau, Ie des tin de chaque personne dévoile sa progression.

L'amour se mêle à l'informatique, jouant sur les mots. Un mélange possi~ bie? Ça dipènd de la collaboration de l'ordinateur. De toute façoit, je cmis qu'il est difficile de mélanger l'amour avee quoi que ce soit, sourit Edit KaldoL

Lamétaphore intrigue: à la fois vieHle comme Ie monde et .totalement. remise neuL

à

C'est comme dans la vie, il faut continuer à avancer, glisse l'artiste. Leseul moment ou l'on peut vraiment s'arrêter, c'est quand

« the game is over". Quand la partie est flilie, face au repos éternel. lil

" New game ", du 3 au 7 mai, au Bottelarij

(en anglai:;).

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