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ÉDITION 2014 Assainissement non collectif
DiRECTION
ENVIRONNEMENT
Guide des bonnes pratiques pour la mise en œuvre d'un assainissement non collectif de qualité
Sommaire
Vers un élan commun pour l'environnement
Réaliser un assainissement non collectif
Mode d’emploi
1
La fosse septique toutes eaux
2
L'épandage à faible profondeur en terrain
plat ou en pente
3
Le lit d'épandage à faible profondeur
4
Le filtre à sable vertical non drainé
5
Le filtre à sable vertical drainé
5
2
3
Demande d’installation d’un dispositif d’assainissement non collectif
Formulaire détachable
6
Le lit à massif de zéolite
7
Le tertre d'infiltration
7
8
Le poste de relevage des eaux usées
11
9
9
Les autres dispositifs d'assainissement
non collectif
13
15
19
21
23
25
Édito
Fidèle à ses engagements en matière de développement durable et plus précisément de préservation de la ressource en eau, le Conseil général a développé des missions en assainissement non collectif.
Depuis de nombreuses années, le Département soutient financièrement les collectivités locales pour la réalisation d’installations collectives d’épuration des eaux usées domestiques. Il contribue également, par l’intervention du SATESE (Service d’Assistance Technique aux Exploitants de Stations d’Épuration), au bon fonctionnement de ces équipements.
En 1998, le Conseil général a étendu les missions du SATESE à une assistance technique auprès des SPANC ; le service intervient sur l’information des particuliers et des artisans. Pour répondre à la demande des artisans et entreprises de ce secteur d’activité qui souhaitent voir reconnaître leur savoirfaire, une charte pour un Assainissement Non Collectif de qualité a été mise en place en décembre 2005 et actualisée en avril 2013 avec l’ensemble des partenaires signataires. C’est aussi dans ce cadre que les services du Conseil général, en collaboration avec les SPANC, ont élaboré ce guide technique, outil précieux d’information. Ils se tiennent à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
1
Claudy Lebreton
Président du Département des Côtes d’Armor
Le Conseil général des Côtes d’Armor
Vers un élan commun pour l’environnement
Le Département s’engage aux côtés des collectivités, des particuliers et des entreprises pour garantir la qualité des installations d’assainissement non collectif et répondre aux préoccupations de chacun en matière de développement durable. Pour ce faire, il diversifie les missions de son Service d’Assistance Technique aux Exploitants de Stations d’Epuration
(SATESE), en soutenant l’action des SPANC et en assurant le secrétariat et l’animation de la Charte pour un assainissement non collectif de qualité dans les Côtes d’Armor.
Rappel
Les missions du SATESE
❙
Conseille les maires et présidents d’EPCI
pour les questions d’assainissement non collectif.
❙
Assure une veille technique et réglementaire.
❙
Aide à l’action des SPANC dans leurs missions
(participation aux réunions d’information
des élus et des études particulières).
❙
Anime le réseau départemental des techniciens
des SPANC qui permet des échanges techniques
et une harmonisation des pratiques.
❙
Met à disposition des bases de données
des installations contrôlées par le SATESE.
❙
Assure le secrétariat de la Charte pour
un assainissement non collectif de qualité
en Côtes d’Armor, signée le 15 décembre 2005
et actualisée le 19 avril 2013.
La Charte, un outil “qualité”
Les objectifs
❙
Sensibiliser l’ensemble des acteurs.
❙
Assurer la reconnaissance des entreprises.
❙
Harmoniser les pratiques.
❙
Contribuer à la mise en place des SPANC.
Les partenaires
❙
Des organismes publics.
❙
Des représentants de professionnels.
❙
Des représentants des usagers.
Les engagements
❙
Inscrire les pratiques dans une démarche
de développement durable.
❙
Respecter les procédures et prescriptions
définies par la Charte.
❙
Rechercher une homogénéité de traitement des dossiers.
❙
Informer les usagers de leurs responsabilités et
obligations d’entretien de leur assainissement individuel.
❙
Signaler au comité de suivi de la Charte et/ou
au SPANC les anomalies et dysfonctionnements.
Au-delà de ces engagements communs, chacun des partenaires prend des engagements particuliers, garantissant ainsi, dans son domaine d’activité, la qualité de l’assainissement non collectif.
La Charte c’est, avant tout, l’élaboration de listes de professionnels adhérents, un comité de suivi assurant orientation et coordination, un comité technique auquel peuvent participer des spécialistes sur différents thèmes. Le Conseil général, par le biais du SATESE, assure le secrétariat et l’animation de la Charte.
La Charte et les listes des professionnels adhérents sont disponibles sur le site du Conseil général
MODE
D’EMPLOI
Attention
Selon le règlement du SPANC dont vous dépendez, vous avez peut-être l'obligation de faire réaliser une étude de sol et de filière par un bureau d'études spécialisé dans le domaine.
Ce règlement du SPANC est
à votre disposition à la mairie ou au SPANC. Une liste non exhaustive de bureaux d'études peut vous
être transmise ainsi qu'un modèle de cahier des charges d'études à la parcelle.
RÉALISER UN ASSAINISSEMENT
NON COLLECTIF
1
DE DEMANDE DE
RÉALISATION D'UN ASSAINISSEMENT INDIVIDUEL
Soit directement auprès de la mairie de la commune où sera installé le dispositif, soit auprès du Service Public d'Assainissement Non Collectif (SPANC) le plus proche.
Le Conseil général, par le biais de son Service d'Assistance Technique aux Exploitants de Stations d'Epuration (SATESE), anime la mise en place des SPANC.
Il a en charge l'animation d'un réseau des techniciens des SPANC du département et gère le secrétariat et l'animation de la Charte pour un assainissement de qualité dans les Côtes d'Armor (ce document est téléchargeable sur le site du Conseil général, www.cotesdarmor.fr.)
Les SPANC ont été créés sur l’ensemble du territoire départemental. Ils ont en charge l’instruction des demandes d’assainissement non collectif neuf (contrôles de conception et réalisation) mais aussi le contrôle périodique de bon fonctionnement.
Vous pouvez consulter les documents d'urbanisme (POS, PLU…) et l'étude de zonage d'assainissement à la mairie ou auprès du SPANC.
2
CONCEVOIR LE DISPOSITIF D’ASSAINISSEMENT
les fiches techniques présentes ci-après peuvent vous aider à identifier la ou les filières techniques répondant à vos contraintes parcellaires.
Pour cela, vous devez vous faire aider par des professionnels : bureaux d’études, entreprises de travaux publics, architectes, maîtres d'œuvre….
Vous pouvez également faire appel à des entreprises qui adhèrent à la Charte pour un
assainissement non collectif de qualité en
Côtes d'Armor et dont les coordonnées figurent sur des listes indicatives disponibles auprès de votre mairie, de votre SPANC ou sur le site internet du Conseil général qui assure le secrétariat de la Charte : www.cotesdarmor.fr
Une fois votre projet défini, vous devez compléter la fiche de renseignement (disponible en feuillet central) et rassembler les pièces nécessaires au dossier (plans, descriptifs techniques, étude de sol quand elle est exigée...).
Un modèle de cahier des charges pour les études de sol et de filière pour l’habitat individuel est téléchargeable sur www.cotesdarmor.fr
3
DÉPOSER LE DOSSIER
au service chargé de l'instruction du contrôle de conception (le SPANC).
Un technicien prendra contact avec vous.
N'oubliez pas d'inscrire les coordonnées où l'on peut vous joindre dans la journée
(téléphone portable si possible).
Ce service communiquera à la personne compétente (le maire ou le président du SPANC) son avis technique sur votre projet.
Ensuite, vous recevrez cet avis. S'il est favorable, pour pourrez commencer les travaux.
En cas de désaccord, vous devrez présenter un nouveau projet.
Ce contrôle de conception fait l'objet d'une redevance dont le montant est disponible auprès du SPANC.
4
RÉALISER LES TRAVAUX SELON LES NORMES
EN VIGUEUR (notamment le DTU 64.1)
Vous pouvez exécuter les travaux vous-même ou les confier à un professionnel qui, dès lors, engage sa responsabilité.
Vous pouvez choisir une des entreprises qui adhèrent à la Charte pour un assainissement non collectif de qualité en Côtes d'Armor et dont les coordonnées sont disponibles comme cité au point 2. Tous les professionnels qui figurent sur cette liste indicative possèdent des assurances et garanties décennales* dans le domaine de l'assainissement non collectif. Il vous appartient de vérifier le champ d’application de l’assurance.
*hors champ des techniques non courantes de bâtiment.
5
PRÉVENIR LE SERVICE CHARGÉ DU CONTRÔLE
DE RÉALISATION (avant remblaiement)
Selon le règlement du SPANC, le technicien en charge de cette expertise dispose de quelques jours pour intervenir chez vous.
Il convient donc de le prévenir de la date prévisionnelle du début du chantier pour qu'il puisse vérifier les ouvrages avant remblaiement.
Cette visite fait l'objet d'un rapport qui est adressé
à l'autorité compétente et qui autorise la mise en service de l'installation.
Cette intervention du SPANC fait l'objet d'une redevance dont le montant est disponible auprès du
SPANC.
En cas d'avis de non-conformité, il appartient au particulier de faire réaliser les modifications nécessaires et un second contrôle du dispositif sera alors effectué.
Cette contre-visite peut vous être facturée.
1
TRAITEMENT PRIMAIRE
LA FOSSE SEPTIQUE TOUTES EAUX
La fosse septique toutes eaux, en débarrassant les effluents bruts des matières solides, évite le colmatage des drains. Elle permet donc aux effluents d’être liquéfiés par décantation et flottation.
Attention! Un grillage marron avertisseur doit être posé sur le parcours des canalisations.
Il est placé 20 cm au-dessus de celles-ci. entrée des eaux usées pente 2 % mini tampons de visite accessibles graisses et flottants remontée hors toiture préfiltre indicateur de colmatage (décolloïdeur) ventilation
ø 100 mm sortie des effluents vers traitement matériaux filtrants
(pouzzolane ou autres)
Remarques
Ce traitement primaire génère des gaz de fermentation
(corrosifs et nauséabonds) qui doivent être évacués 40 cm au-dessus du faîtage par un système de ventilation muni d’un extracteur statique ou
éolien. Les canalisations constitutives de l’entrée de l’évacuation ont un diamètre identique à ceux des canalisations de branchement avec un diamètre minimal de 100 mm.
Il faut proscrire les coudes à 90°.
En l’absence de ventilation primaire et secondaire, une deuxième ventilation
(diamètre minimal 100 mm) indépendante sera réalisée en amont de la fosse toutes eaux.
0,4 m min.
VMC canalisation de 100 mm
45°
45° boues
1m min.
extraction
1m min.
chute unique succession de 2 coudes à 45° ventilation primaire et secondaire
Té de curage
Le remblayage latéral de la fosse toutes eaux doit être réalisé avec du sable ou gravillon 2/4 ou 4/6 mm.
La fosse septique toutes eaux permet :
❘❙❚ de collecter toutes les eaux usées : eaux
vannes (WC) et eaux ménagères (cuisine
et salle de bains)
❘❙❚ de liquéfier partiellement les effluents
❘❙❚ de retenir les matières solides (boues de
décantation) et les flottants (graisses…). exemple d’extracteur statique
Ventilation de la fosse septique toutes eaux boîte de répartition
Fosse septique toutes eaux canalisation d’écoulement sortie des effluents vers traitement
Attention
au sens de la pose de la fosse septique toutes eaux !
(Entrée/Sortie - In/Out)
Remarque
Le fonctionnement de la fosse septique toutes eaux n’est pas perturbé par l’utilisation normale de détergents, d’eau de javel voire de rejets d’antibiotiques, utilisés en quantité normale.
Ces produits sont rapidement dégradés et l’apport de bactéries est continuel.
Les interruptions d’alimentation de la fosse pendant de courtes périodes n’ont pas d’incidences majeures sur son fonctionnement.
Par contre, si l’habitation n’est occupée que quelques mois par an (en été principalement), il est conseillé de faire vidanger la fosse après la période de séjour et de la remettre en eau claire.
3
SON ENTRETIEN
❘❙❚
Après la mise en eau, les bactéries sont
apportées par les matières fécales.
4
2
SON POSITIONNEMENT
Le tuyau d’arrivée des eaux usées (pente de
2 % minimum) est plus haut que l’orifice de sortie des effluents.
❘❙❚
La fosse est placée le plus près possible
de l’habitation, à moins de 10 mètres.
Si elle est à plus de 10 mètres, l’emploi
d’un bac dégraisseur est alors justifié entre
la sortie des eaux ménagères et la fosse.
Son dimensionnement doit respecter les règles
suivantes :
Dimensionnement du bac dégraisseur
Type d’effluent
Volume minimum en litres
Eaux de cuisine seules
200
Ensemble des eaux ménagères
(eaux de cuisine et salle de bain)
500
❘❙❚
À défaut de justifications fournies
par le constructeur de la fosse,
la vidange des boues et des matières
flottantes doit être faite dès que le volume
Nombre de pièces principales
Jusqu’à 5
6
7
8
+ 1 pièce
❘❙❚
Un té ou une boîte d’inspection sera
impérativement placé sur toutes les canalisations
sortant de l’habitation.
❘❙❚
La fosse est placée de niveau sur un lit de sable
bien stabilisé.
Penser à lester la fosse ou à la sangler à une
plate-forme en béton si le terrain est gorgé d’eau
pour ne pas qu’elle remonte lors des vidanges.
❙❚
Les deux regards resteront accessibles au
niveau du sol final pour permettre un entre-
tien régulier (prévoir des réhausses si besoin).
❘❙❚
La résistance de la fosse doit être compa-
tible avec la hauteur de remblayage final,
dépendant de la profondeur de pose.
❘❙❚
Après raccordement, la fosse doit être
remplie d’eau et son étanchéité vérifiée.
❘❙❚
Le bac dégraisseur doit être conforme
à la norme NF EN 1825-1.
des boues occupe 50 % du volume utile de la
fosse toutes eaux.
❘❙❚
Une petite fraction de boues est laissée en place et la fosse remise en eau après chaque vidange.
SON DIMENSIONNEMENT
Volume utile minimal
3 m
3
4 m
3
5 m
3
6 m
3
+ 1 m
3
2
TRAITEMENT
L’ÉPANDAGE À FAIBLE
PROFONDEUR EN TERRAIN PLAT
& TERRAIN EN PENTE
7
Pour implanter un tel dispositif, le terrain doit être raisonnablement perméable et la surface disponible suffisante (200 m
2
minimum).
boîte de répartition
❙❚
Les drains reçoivent les eaux pré-traitées issues
de la fosse septique toutes eaux.
❘❙❚
L’épandage permet la dispersion des effluents
et leur traitement dans le sol en place.
boîte de bouclage gravillons lavés géotextile
0,4 m min.
1m min.
extraction
1m min.
VMC canalisation de 100 mm chute unique
45°
45° ventilation primaire et secondaire remontée avec tampon accessible en toiture réhausse fosse septique toutes eaux ventilation préfiltre boîte de répartition posé sur un lit de sable
3 m limites parcellaires
5 m pour le traitement
Mettre une barrière anti-racines
3
SA MISE EN ŒUVRE
35 m d’un puits déclaré
à consommation humaine
COUPE LONGITUDINALE
tuyau d’épandage perforé géotextile ≥ 12 KN/m boîte de bouclage terre végétale succession de 2 coudes à 45°
6 tranchées maximum par épandage arrivée des effluents
(pente 2 % mini)
VUE DU DESSUS (exemple 3 tranchées)
arrivée d’eaux pré-traitées
(pente 0,5 à 1 %) gravillons lavés 10/40 mm sol en place
COUPES TRANSVERSALES
30 m max.
boîte de répartition tuyau plein
(non perforé)
0,5 à 0,7 m tuyau non perforé sur 1 m succession de
2 coudes à 45°
terre végétale géotextile
0,70 m de large
0,2 m maxi
0,1 m
0,5 à 0,7 m
terre végétale géotextile
0,70 m de large
0,2 m maxi
0,4 m gravillons lavés de granulométrie comprise entre 10 et 40 mm boîte de bouclage
1 m mini.
VUE DU DESSUS (exemple 5 tranchées)
0,5 à 0,7 m tuyau d’épandage rigide avec orifices vers le bas tranchée d’infiltration
0,3 m gravillons lavés de granulométrie comprise entre
10 et 40 mm tuyau d’épandage rigide avec orifices vers le bas
0,1 m
0,3 m tuyau d’épandage rigide avec orifices vers le bas gravillons lavés de granulométrie comprise entre
10 et 40 mm
Chaque drain doit être alimenté à partir de la boîte de répartition (ainsi, la boîte de répartition doit comporter autant de sorties que de tranchées)
tuyau plein horizontal sur 0,5 m succession de 2 coudes
à 45° boîte de répartition tuyau plein sur 1 m
COUPE TRANSVERSALE
Important
Lorsque la pente est comprise entre
5 et 10 % les tranchées doivent être implantées perpendiculairement à la pente.
gravillons lavés
10/40 tuyau plein sur 0,5 m géotextile
0,7m boîtes de contrôle obligatoires
à chaque tranchée terre végétale
3,5 m
min.
tuyau d’épandage pente 0,5 à 1 % tuyau d’épandage pente 0,5 à 1 % terre végétale gravillons lavés 10/40 mm gravillons lavés de granulométrie comprise entre
10 et 40 mm
0,5m
0,6 m
à
0,8 m
Le nombre de tranchées par épandage ne doit pas excéder 6.
Les longueurs des tranchées d’infiltration sont définies en fonction de la capacité d'accueil de la maison (nombre d’usagers) et du pouvoir d'absorption du sol
(cœfficient de perméabilité).
Les tranchées ne peuvent pas avoir une longueur supérieure à 30 mètres.
Il est préférable de multiplier le nombre des tranchées plutôt que de les allonger
(utilisation d’une boîte de répartition adé- quate : autant de sorties que de tranchées).
Valeur de K
(1)
(mm/h)
15 à 30
Perméabilité médiocre
30 à 50
Perméabilité moyenne
50 à 200
Sol perméable
> 200
(sol de type sableux)
Sol très perméable
Jusqu’à 5 Étude pièces principales à la parcelle
Tranchées Tranchées Lit d’épandage d’épandage 50 ml d’épandage 45 ml 30 m
2
Au-delà de 5 Étude pièces principales à la parcelle
Tranchées d’épandage
10 ml / PPS
(2)
Tranchées d’épandage
9 ml / PPS
(2)
Tranchées d’épandage
6 m
2
/ PPS
(2)
(1) K = les valeurs de K sont données à l'aide du test de Porchet (test de perméabilité ou de percolation à niveau constant, mm/h)
(2) PPS = Pièce principale supplémentaire
❘❙❚
Le niveau haut de la nappe doit se situer
à au moins 1 mètre du fond de fouille.
Cette hauteur peut être augmentée en
fonction de la nature du sol.
❘❙❚
Les longueurs de tranchées d’épandage
sont données pour une largeur de 0,5 m.
❘❙❚
Dans les cas des sols à dominante sableuse
où la réalisation des tranchées d'épandage
est difficile, l’épandage en lit est réalisé
dans une fouille unique à fond horizontal.
❘❙❚
Dans un sol fissuré ou perméable en grand,
l'épandage souterrain est exclu.
3
TRAITEMENT
LE LIT D’ÉPANDAGE
À FAIBLE PROFONDEUR
Ce traitement est basé sur le même principe que les tranchées d’infiltration à faible profondeur mais ce dispositif est préconisé dans les sols à dominante sableuse car les tranchées, dans ce cas, sont instables.
boîte de répartition géotextile
Gravillons lavés de granulométrie comprise entre
10 et 40 mm boîte de bouclage
9
0,4 m min.
VMC
1m min.
extraction
1m min.
canalisation de 100 mm chute unique
45°
45° succession de 2 coudes à 45° ventilation primaire et secondaire
5 m pour le traitement 3 m des limites parcellaires
Mettre une barrière anti-racines
35 m d’un puits déclaré
à consommation humaine
3
SON POSITIONNEMENT
Le lit d’épandage est réalisé dans une fouille unique.
COUPE LONGITUDINALE
réhausse avec tampon accessible fosse septique toutes eaux préfiltre ventilation boîte de répartition posée sur un lit de sable tuyau d’épandage perforé géotextile
≥ 12 KN/m boîte de bouclage terre végétale arrivée des effluents
(pente 2 % mini)
Gravillons lavés de granulométrie comprise entre 10 et 40 mm sol en place
30 m max.
VUE DU DESSUS
arrivée d’eaux pré-traitées
(pente 0,5 à 1 %) regard de répartition tuyau plein
(non perforé) tuyau d’épandage rigide avec orifices vers le bas
Le niveau haut de la nappe doit se situer à au moins
1 mètre du fond de fouille.
Cette hauteur peut être augmentée en fonction de la nature du sol.
Gravillons lavés de granulométrie comprise entre 10 et 40 mm boîte de bouclage
1 m
à 1,5 m
0,5 m
8 m maximum fouille unique d’infiltration
maxi
1 m en fond de fouille
0,2 m
0,2 m
à 0,4 m
0,1 m
0,3 m
COUPE TRANSVERSALE
géotextile ≥ 12 KN/m terre végétale sol en place terre végétale sol en place
0,5 m 1 à 1,5 m
Gravillons lavés de granulométrie comprise entre 10 et 40 mm
0,2 m
0,4 m maxi 0,6 m en fond de fouille
4
SON DIMENSIONNEMENT
Pour une habitation de 5 pièces principales, il est nécessaire de prévoir une surface minimum de 30 m
2
. On ajoute 6 m
2
par pièce principale au-delà de 5 quand le cœfficient de perméabilité K est supérieur
à 200 mm/h.
La profondeur du lit d’épandage doit
être comprise entre 0,60 m et 1 m.
5
SON ENTRETIEN
Réalisé selon les règles de l'art et avec un pré-traitement bien entretenu en amont, un lit d’épandage à faible profondeur peut avoir une durée de fonctionnement de quelques dizaines d'années.
Toutefois, si un drain venait à se colmater, on peut le remettre éventuellement en service :
❘❙❚ soit en supprimant son alimentation pendant
plusieurs semaines
❘❙❚ soit en l’alimentant avec une solution d’eau
oxygénée à 50 % et en la laissant au repos
quelques jours.
4
TRAITEMENT
LE FILTRE À SABLE
(lit à massif de sable)
VERTICAL NON DRAINÉ
Le filtre à sable vertical non drainé reçoit des effluents prétraités.
Le sable est utilisé, en substitution du sol en place, comme moyen dispersant et épurateur des effluents.
Il traite les eaux usées avant leur infiltration dans le sous-sol. Il doit être utilisé en cas de surface insuffisante, si le sol est rocheux ou si le sol présente une perméabilité insuffisante en surface.
45°
45° succession de 2 coudes à 45°
3
Mettre une barrière anti-racines
5 m pour le traitement
SA MISE EN ŒUVRE
35 m d’un puits déclaré
à consommation humaine
3 m des limites parcellaires
0,4 m min.
VMC
1m min.
extraction
1m min.
ventilation primaire et secondaire canalisation de 100 mm chute unique
COUPE LONGITUDINALE
Tampon avec rehausse accessible fosse septique toutes eaux préfiltre
ø
100 mm
Boîte de répartition tuyau d’épandage perforé pente à 1% géotextile
Boîte de bouclage terre végétale arrivée des effluents
(pente 2 % mini) tuyau non perforé sur 1 m
VUE DU DESSUS
arrivée d’eaux pré-traitées
(pente à 1 %) tuyau perforé rigide avec orifices vers le bas sable lavé géogrille
éventuelle sable lavé
Gravillons lavés de granulométrie comprise entre 10 et 40 mm sol en place
4 m min.
géogrille
COUPE TRANSVERSALE
regard de répartition tuyau de répartition
(non perforé) succession de
2 coudes à 45°
Gravillons lavés de granulométrie comprise entre 10 et 40 mm terre végétale géotextile sol en place perméable
0,5m 1 m
Fond de fouille et parois scarifiés sur 2 cm maxi
0,2 m
0,2 à
0,7 m
0,7 m min.
de
1,1 m mini
à
1,6 m maxi
Gravillons lavés de granulométrie comprise entre 10 et 40 mm boîte de bouclage
Té de bouclage
1 m 0,5 m
• Tous les boîtes doivent rester accessibles.
• Le sable lavé doît être conforme
au DTU 64.1 p1-2 d’août 2013
5 m
4
TRAITEMENT
LE FILTRE À SABLE
(lit à massif de sable)
VERTICAL NON DRAINÉ
Le filtre à sable vertical non drainé reçoit des effluents prétraités.
Le sable est utilisé, en substitution du sol en place, comme moyen dispersant et épurateur des effluents.
Il traite les eaux usées avant leur infiltration dans le sous-sol. Il doit être utilisé en cas de surface insuffisante, si le sol est rocheux ou si le sol présente une perméabilité insuffisante en surface.
11
45°
45° succession de 2 coudes à 45°
3
Mettre une barrière anti-racines
5 m pour le traitement
SA MISE EN ŒUVRE
35 m d’un puits déclaré
à consommation humaine
3 m des limites parcellaires
0,4 m min.
VMC
1m min.
extraction
1m min.
ventilation primaire et secondaire canalisation de 100 mm chute unique
COUPE LONGITUDINALE
Tampon avec rehausse accessible fosse septique toutes eaux préfiltre
ø
100 mm
Boîte de répartition tuyau d’épandage perforé pente à 1% géotextile
Boîte de bouclage terre végétale arrivée des effluents
(pente 2 % mini) tuyau non perforé sur 1 m
VUE DU DESSUS
arrivée d’eaux pré-traitées
(pente à 1 %) tuyau perforé rigide avec orifices vers le bas sable lavé géogrille
éventuelle sable lavé
Gravillons lavés de granulométrie comprise entre 10 et 40 mm sol en place
4 m min.
géogrille
COUPE TRANSVERSALE
regard de répartition tuyau de répartition
(non perforé) succession de
2 coudes à 45°
Gravillons lavés de granulométrie comprise entre 10 et 40 mm terre végétale géotextile sol en place perméable
0,5m 1 m
Fond de fouille et parois scarifiés sur 2 cm maxi
0,2 m
0,2 à
0,7 m
0,7 m min.
de
1,1 m mini
à
1,6 m maxi
Gravillons lavés de granulométrie comprise entre 10 et 40 mm boîte de bouclage
Té de bouclage
1 m 0,5 m
• Tous les boîtes doivent rester accessibles.
• Le sable lavé doît être conforme
au DTU 64.1 p1-2 d’août 2013
5 m
4
SON DIMENSIONNEMENT
Sa dimension minimale est de 20 m
2
(5 m de largeur de répartition et 4 m de longueur).
On ajoute 5 m
2
par pièce principale supplémentaire.
Nombre de pièces principales
6
7
4
5
Dimensions en mètres
5 x 4
5 x 5
5 x 6
5 x 7
5
SON ENTRETIEN
Le bon fonctionnement et la durée de vie du filtre à sable dépendent du bon entretien de la fosse septique toutes eaux, du pré-filtre et du bac dégraisseur éventuel.
Toutefois, si un colmatage des drains ou du sable apparaît :
Surface en m
2
20 m
2
25 m
2
30 m
2
35 m
2
❘❙❚ un nettoyage des boîtes et des drains
est nécessaire
❘❙❚ le cas échéant, on peut mettre hors service
la partie concernée par le colmatage
en bouchant l'alimentation et en suivant
l'évolution du système
❘❙❚ on peut également nettoyer avec une solution
d'eau oxygénée à 50 %
❘❙❚ une partie ou la totalité du sable peut être
remplacée. Le sable usagé est évacué
conformément à la réglementation en vigueur.
5
TRAITEMENT
LE FILTRE À SABLE
(lit à massif de sable)
VERTICAL DRAINÉ
Ce dispositif d’assainissement est à installer lorsque le sol en place est inapte à l’épandage naturel
13 et imperméable. Il est préconisé également lorsqu’il y a obligation de protéger une nappe souterraine et que le sous-sol est très fissuré. Dans ces deux derniers cas, il faut imperméabiliser le filtre.
Le filtre à sable vertical drainé reçoit les effluents prétraités.
Il est utilisé en substitution du sol en place.
Il traite les eaux usées avant leur infiltration ou dispersion sur le sol en place lorsque la perméabilité le permet ou par rejet au milieu naturel, voire en puits d’infiltration avec dérogation de l’autorité compétente.
5 m pour le traitement
3 m des limites parcellaires Mettre une barrière anti-racines
35 m d’un puits déclaré
à consommation humaine
1m min.
extraction
1m min.
0,4 m min.
VMC
3
SA MISE EN ŒUVRE
ventilation primaire et secondaire canalisation de 100 mm chute unique
COUPE LONGITUDINALE
Tampon avec rehausse accessible fosse septique toutes eaux préfiltre ventilation
ø
100 mm boîte de répartition géotextile
0,2 m maxi tuyau d’épandage perforé pente à 1% boîte de bouclage boîte de collecte
45°
45° succession de 2 coudes à 45°
Remarque
Prévoir la mise en place d'une pompe de relevage si l'acheminement des effluents ne peut s’effectuer gravitairement
(fiche n°8), c'est à dire si le fil d'eau d'arrivée des eaux pré-traitées est à une profondeur supérieure à 50 cm. terre végétale arrivée des effluents
(pente 2 % mini) clapet anti-retour conseillé
1,2 m
à
1,4 m
Gravillons lavés de granulométrie comprise entre 10 et 40 mm sol en place géogrille drain de collecte orifices vers le bas sable lavé film imperméable éventuel en fonction du sous-sol
épaisseur 400 μm ou géomembrane* vers exutoire * pente de 1 % mini
Important
4 m min.
* Si l'effluent traité est rejeté au milieu hydraulique superficiel, il faudra demander l'autorisation du gestionnaire du milieu
*Pour isoler le filtre d'une nappe d'eau éventuelle, il faut utiliser
une géomembrane. Elle doit être mise en œuvre de façon à
assurer l'étanchéité de l'ouvrage. Elle doit être conforme aux
caractéristiques du DTU 64.1 d'août 2013 (partie 1-2)
et notamment.à la norme NF P84-500.
VUE DU DESSUS
tuyau non perforé boîte de répartition tuyau perforé avec orifices vers le bas boîte de bouclage boîte de collecte pente
à
1 % drain de collecte orifices vers le bas
Gravillons lavés de granulométrie comprise entre
10 et 40 mm géogrille film imperméable éventuel en fonction du sous-sol
épaisseur 400 µm ou géomembrane tuyau d’évacuation vers exutoire sol en place
• Toutes les boîtes doivent rester accessibles.
• Le sable lavé doit être conforme au DTU 64.1
P1-2 d’août 2013.
COUPE TRANSVERSALE
terre végétale géotextile
Gravillons lavés sable lavé géogrille de granulométrie comprise entre film imperméable
10 et 40 mm
éventuel-épaisseur 400 µm ou géomembrane sol en place
0,5 m 1,5 m 1 m
0,2 m
0,2 m
à 0,4 m
0,7 m min.
0,1 m
4
SON DIMENSIONNEMENT
Nombre de pièces principales
4
5
6
7
Dimensions en mètres
5 x 4
5 x 5
5 x 6
5 x 7
La dimension minimale est de 20 m
2
(5 m de largeur de répartition et 4 m de longueur). On ajoute 5 m
2 par pièce principale supplémentaire.
Surface en m
2
20 m
25 m
30 m
35 m
2
2
2
2
5
SON ENTRETIEN
Le bon fonctionnement et la durée de vie du filtre à sable dépendent du bon entretien de la fosse septique toutes eaux, du pré-filtre et du bac dégraisseur éventuel.
Toutefois, si un colmatage des drains ou du sable apparaît :
❘❙❚ un nettoyage des boîtes et des drains
est nécessaire
❘❙❚ le cas échéant, on peut mettre hors service
la partie concernée par le colmatage
en bouchant l'alimentation et en suivant
l'évolution du système
❘❙❚ on peut également nettoyer avec une solution
d'eau oxygénée à 50 %
❘❙❚ une partie ou la totalité du sable peut être
remplacée. Le sable usagé est évacué
conformément à la réglementation en vigueur.
VUE DU DESSUS
tuyau non perforé boîte de répartition tuyau perforé avec orifices vers le bas boîte de bouclage boîte de collecte pente
à
1 % drain de collecte orifices vers le bas
Gravillons lavés de granulométrie comprise entre
10 et 40 mm géogrille film imperméable éventuel en fonction du sous-sol
épaisseur 400 µm ou géomembrane tuyau d’évacuation vers exutoire sol en place
• Toutes les boîtes doivent rester accessibles.
• Le sable lavé doit être conforme au DTU 64.1
P1-2 d’août 2013.
COUPE TRANSVERSALE
terre végétale géotextile
Gravillons lavés sable lavé géogrille de granulométrie comprise entre film imperméable
10 et 40 mm
éventuel-épaisseur 400 µm ou géomembrane sol en place
0,5 m 1,5 m 1 m
0,2 m
0,2 m
à 0,4 m
0,7 m min.
0,1 m
Transmis au SPANC pour instruction
Le
Signature,
Observations éventuelles :
4
SON DIMENSIONNEMENT
Nombre de pièces principales
4
5
6
7
Dimensions en mètres
5 x 4
5 x 5
5 x 6
5 x 7
La dimension minimale est de 20 m
2
(5 m de largeur de répartition et 4 m de longueur). On ajoute 5 m
2 par pièce principale supplémentaire.
Surface en m
2
20 m
25 m
30 m
35 m
2
2
2
2
5
SON ENTRETIEN
Le bon fonctionnement et la durée de vie du filtre à sable dépendent du bon entretien de la fosse septique toutes eaux, du pré-filtre et du bac dégraisseur éventuel.
Toutefois, si un colmatage des drains ou du sable apparaît :
❘❙❚ un nettoyage des boîtes et des drains
est nécessaire
❘❙❚ le cas échéant, on peut mettre hors service
la partie concernée par le colmatage
en bouchant l'alimentation et en suivant
l'évolution du système
❘❙❚ on peut également nettoyer avec une solution
d'eau oxygénée à 50 %
❘❙❚ une partie ou la totalité du sable peut être
remplacée. Le sable usagé est évacué
conformément à la réglementation en vigueur.
Pour votre dossier, merci de compléter les quatre pages qui suivent
DEMANDE D’INSTALLATION
D’UN DISPOSITIF D’ASSAINISSEMENT
NON COLLECTIF
Les renseignements demandés dans ce document ont pour but de permettre au service qui étudiera votre projet de mieux le cerner. Un dossier complet et bien préparé raccourcira les délais de réponse.
COMMUNE DE
DEMANDEUR
Nom, Prénom :
Adresse complète :
Tél. :
Personne à contacter
Tél. :
Courriel :
PROJET SITUÉ À
Adresse
(n° voie, lieu-dit, …) :
Références
cadastrales du terrain
(sections et n° de parcelles) :
NATURE DU PROJET
Construction neuve ou rénovation
Certificat d’urbanisme n° :
Délivré le :
Construction faisant l'objet de la demande de permis de construire n°
Réalisation d'une installation sanitaire sans demande de permis de construire
(déclaration de travaux)
Modification d'une installation sanitaire existante
(Réhabilitation).
Date de réalisation de l’installation existante :
CARACTÉRISTIQUES DES LOCAUX
LOCAUX À DESSERVIR :
EXCLUSIVEMENT À USAGE D'HABITATION
Alimentation en eau potable :
Résidence principale
Nombre de personnes
simultanément présentes :
Réseau d'eau public ou
Résidence secondaire
Nombre d’habitants potentiels
COMPORTANT D’AUTRES LOCAUX QUE CEUX D'HABITATION
Nature des locaux (hôtel, restaurant, atelier, …). Préciser :
Nombre de chambres :
Puits privé
Location annuelle
Location saisonnière
Nombre de pièces principales :
nombre d’EH*
* Équivalent-habitant
TERRAIN D'IMPLANTATION DU DISPOSITIF D'ASSAINISSEMENT :
Surface totale de la parcelle (m
2
) :
Surface construite (m
2
) :
Surface disponible pour l’assainissement (m
2
) :
Topographie : terrain plat
Perméabilité : faible terrain avec pente (5 à 10 %) moyenne
Nappe d'eau souterraine à moins de 1 mètre : oui
Présence d'un point d'eau :
cours d'eau à moins de 35 mètres terrain avec pente >10 %
très bonne
non
à usage :
d'alimentation humaine
(non déclaré) plan d'eau source puits forage
à moins de 100 mètres d'alimentation humaine
(déclaré) d'alimentation animale
(Faire apparaître les points d'eau sur les plans joints au projet) autre Préciser :
Le terrain est-il situé dans un périmètre de protection de captage d'eau potable ?
oui non
Si oui lequel ? :
RÉALISATION DU PROJET
Responsable du projet* (maître d'œuvre, architecte, bureau d’études…) :
Nom :
Adresse :
Tél. :
Installateur du dispositif (si l'entreprise est choisie au moment de cette demande)
Nom :
Adresse :
Tél. :
* En application du règlement de service, vous avez peut-être l'obligation de faire réaliser par un bureau d'études, une étude de sol et de filière.
Veuillez contacter votre SPANC afin de connaître les professionnels intervenant sur votre territoire ou consultez le site Internet www.cotesdarmor.fr
(page assainissement non collectif)
CARACTÉRISTIQUES DU DISPOSITIF D’ASSAINISSEMENT PROJETÉ
L’ensemble des eaux usées, eaux vannes (WC) et toutes les eaux ménagères (cuisine, eaux de lavage, …) doivent être recueillies, traitées et évacuées. Les eaux pluviales ne sont jamais admises dans l'installation.
1
Prétraitement des eaux usées
(fiche n°1)
:
Volume de la fosse septique toutes eaux :
Appareils annexes :
Marque : bac dégraisseur. Capacité : (200 litres minimum) indicateur de fonctionnement ou préfiltre de protection.
2
Épuration et évacuation des eaux prétraitées (traitement)
Un type de traitement doit être choisi parmi les différentes solutions qui vous sont proposées ci-dessous.
ÉPANDAGE SOUTERRAIN
(fiche n°2)
Épandage à faible profondeur sur terrain plat (profondeur des tranchées de 1 m maximum)
Épandage sur sol en pente (tranchées implantées perpendiculairement à la pente, profondeur des tranchées de 0,8 m maxi)
Une pompe de relevage sera nécessaire
(fiche n°8)
Nombre de tranchées : oui non avant la fosse
Longueur unitaire de chaque tranchée :
Longueur totale de l’épandage : après la fosse
mètres mètres ou
LIT D’ÉPANDAGE
(fiche n°3)
Nombre de drains :
Une pompe de relevage sera nécessaire
(fiche n°8)
Longueur unitaire de chaque drain :
Surface totale réservée au lit d’épandage : oui non avant la fosse mètres m 2 après la fosse ou
LIT À MASSIF DE SABLE VERTICAL (filtre à sable) NON DRAINÉ
(fiche n°4)
Surface réservée à l'infiltration :
Une pompe de relevage sera nécessaire
(fiche n°8)
m
2
(la surface minimale est de 20 m
2
avec un front de répartition de 5 m. On rajoute 5 m
2
/ pièce principale supplémentaire à partir de 5 pièces principales dans l'habitation). oui non avant la fosse après la fosse ou
LIT À MASSIF DE SABLE VERTICAL (filtre à sable) DRAINÉ
(fiche n°5)
Surface réservée à l'infiltration :
Le lit à massif de sable sera imperméabilisé :
Une pompe de relevage est nécessaire
(fiche n°8)
:
Elle sera placée :
avant la fosse m
2
(la surface minimale est de 20 m
2
avec un front de répartition de 5 m. On rajoute 5 m
supplémentaire à partir de 5 pièces principales dans l'habitation).
2
/ pièce principale oui oui non non après la fosse après le lit à massif de sable
Le rejet se fera :
au fossé (1) au réseau pluvial (1)
à la rivière / ruisseau (1) dans un puits d'infiltration (2) dans une zone de dispersion de m
2 autres Préciser : ou
LIT À MASSIF DE ZÉOLITE
(fiche n°6)
HORS ZONE SENSIBLE
Surface réservée à l'infiltration : m
2
Une pompe de relevage est nécessaire
(fiche n°8)
:
Elle sera placée :
avant la fosse oui non après la fosse
Le rejet se fera :
au fossé (1) au réseau pluvial (1)
à la rivière / ruisseau (1) dans un puits d'infiltration (2) après le lit à massif de zéolite dans une zone de dispersion de m
2 autres Préciser : ou
TERTRE D'INFILTRATION
(fiche n°7)
Surface réservée à l'infiltration au sommet :
Surface d'infiltration à la base :
Une pompe de relevage est nécessaire
(fiche n°8)
:
Elle sera placée :
avant la fosse
m m
2
2 oui non après la fosse
(la surface minimale est de 20 m
2
On rajoute 5 m
2 principales dans l’habitation).
avec un front de répartition de 5 m.
/ pièce principale supplémentaire à partir de 5 pièces ou
AUTRES DISPOSITIFS AGRÉES
(fiche n°9)
N° d’agrément :
Dénomination commerciale :
Le rejet se fera :
au fossé (1) au réseau pluvial (1)
Fabricant :
Capacité épuratoire :
à la rivière / ruisseau (1) dans une zone de dispersion de m
2 dans un puits d'infiltration (2) autres Préciser :
(1) le rejet ne peut se faire qu'après autorisation du gestionnaire du milieu.
(2) le puits d'infiltration est soumis à dérogation de l'autorité compétente.
Observations particulières :
PIÈCES COMPLÉMENTAIRES À FOURNIR
IMPÉRATIVEMENT :
❘❙❚
Un exemplaire de l'étude à la parcelle (étude de sol + étude de filière), quand la réalisation de cette étude est imposée par le règlement du SPANC (un modèle départemental de cahier des charges des études de sol et de
❘❙❚
Un plan de situation dans la commune du lieu-dit d'implantation du dispositif d'assainissement (1/25 000).
❘❙❚
Un plan cadastral permettant de situer les puits, sources ou captages dans un rayon de 100 mètres par rapport
à l'habitation.
❘❙❚
Un schéma d'implantation (1/500) donnant les limites du terrain, la situation de l'habitation sur le terrain
et par rapport aux habitations voisines, la position des différents éléments de l'installation, les canalisations,
ÉVENTUELLEMENT :
❘❙❚
Un exemplaire de la notice technique de chaque appareil avec plans et coupes.
❘❙❚
Un schéma type du dispositif à installer.
❘❙❚
Les conclusions de l'étude de zonage d'assainissement lorsqu'elles sont disponibles pour le secteur concerné.
❘❙❚
Une copie des articles du règlement du lotissement concernant l'assainissement (eaux usées et eaux pluviales).
LE DEMANDEUR ET L'INSTALLATEUR du dispositif s’engagent, sous leur responsabilité, à réaliser l'installation en son entier, après réception de l'autorisation, conformément au projet tel qu'il aura été accepté et selon la réglementation en vigueur.
Ils s'engagent également à obtenir l'autorisation du SPANC concernant tout changement par rapport au projet.
LE DEMANDEUR s’engage également à entretenir son installation conformément.
LE DEMANDEUR autorise les agents chargés du contrôle à pénétrer sur la propriété pour les missions de contrôle technique de l’assainissement non collectif.
Fait à Le
Tous les renseignements sont certifiés exacts.
Signature du demandeur, Signature de l'installateur,
Le SPANC devra vérifier la conformité de la réalisation des travaux. Dans ce but, le SPANC devra être averti suffisamment tôt et
impérativement avant tout recouvrement des installations pour lui permettre de vérifier le dispositif mis en place.
RÉFÉRENCES :
❘❙❚
Arrêté du 7 septembre 2009 modifié par l'arrêté du 7/03/2012 relatif aux prescriptions techniques.
❘❙❚
Référence technique : DTU 64.1 P1-1 et P1-2 d’août 2013.
Mise en œuvre des dispositifs d'assainissement non collectif (dit autonome) jusqu’à 20 pièces principales diffusé par l'AFNOR et le CSTB.
6
TRAITEMENT
LE LIT À MASSIF DE ZÉOLITE
Le lit à massif de zéolite reçoit les effluents pré-traités. Il s’agit d’un assainissement non collectif en sol reconstitué. La zéolite est utilisée en substitution du sol en place comme moyen épurateur. Les effluents traités devront
être prioritairement infiltrés sur le sol en place ou éliminés soit par rejet au milieu naturel, soit par puits d’infiltration après dérogation de l’autorité compétente.
19
5 m pour le traitement
3 m des limites parcellaires Mettre une barrière anti-racines
35 m d’un puits déclaré
à consommation humaine
0,4 m min.
VMC
1m min.
extraction
1m min.
3
SA MISE EN ŒUVRE
Le lit à massif de zéolite se réalise dans une coque étanche posée dans une fouille à fond plat.
Le matériau filtrant est constitué de zéolite naturelle de type chabasite placée dans une coque étanche.
canalisation de 100 mm chute unique
45°
45° succession de 2 coudes à 45° ventilation primaire et secondaire
COUPE LONGITUDINALE
réhausse avec tampon accessible fosse septique toutes eaux préfiltre ventilation boîte de répartition cheminées d’aération géotextile terre végétale boîte ou té de bouclage boîte de collecte arrivée des effluents
(pente 2 % mini)
5m
3 minimum gravier roulé géogrille drain de collecte sol en place coque étanche tuyau d’épandage perforé zéolite 2 à 5 mm zéolite 0,5 à 2 mm vers exutoire
Remarque
Non préconisable lorsque des usages sensibles existent à proximité (conchyliculture, baignade, périmètre de protection…).
VUE DU DESSUS
tuyau non perforé boîte de répartition cheminées d’aération tuyau d’épandage boîte ou té de bouclage boîte de collecte drain de collecte orifices vers le bas gravier roulé sol en place coque étanche géogrille tuyau d’évacuation vers exutoire (pompe éventuelle)
VUE TRANSVERSALE
cheminées d’aération terre végétale cheminées d’aération coque étanche géotextile gravier roulé géotextile zéolite 2 à 5 mm
50 cm après tassement
15 cm drains de répartition drains de collecte
En cas de rejet au milieu hydraulique superficiel, une autorisation du gestionnaire de l’exutoire devra être obtenue.
zéolite 0,5 à 2 mm géogrille gravier roulé
4
SON DIMENSIONNEMENT
Pour 5 pièces principales au maximum : une fosse septique toutes eaux impérativement de 5 m 3 . Surface minimale du filtre : 5 m 2 .
L’emprise au sol n’excède pas 25 m et lit à massif de zéolite).
2
pour la filière complète (fosse septique toutes eaux
Au-delà de 5 pièces principales, le dispositif est soumis à agrément (cf. fiche n°9).
5
ENTRETIEN
Se référer aux prescriptions du fabricant.
7
TRAITEMENT
LE TERTRE D’INFILTRATION
Il s’agit d’un dispositif qui est à prévoir lorsque le sol est inapte à l’épandage naturel, qu’il existe une nappe phréatique proche ou un sol rocheux.
21
Il reçoit les effluents prétraités. Le sable lavé est utilisé en remplacement du sol en place.
Il traite les eaux usées avant leur infiltration dans le sol naturel.
5 m pour le traitement 3 m des limites parcellaires
Mettre une barrière anti-racines
35 m d’un puits déclaré
à consommation humaine
0,4 m min.
VMC canalisation de 100 mm
1m min.
extraction
1m min.
chute unique
45°
45° succession de 2 coudes à 45° ventilation primaire et secondaire
3
SA MISE EN ŒUVRE
Le tertre est totalement hors sol et nécessite le cas échéant un poste de relevage (fiche n°8)
Rehausse avec tampon
accessible fosse septique toutes eaux préfiltre terre végétale ventilation
ø
100 mm poste de relevage avec clapet anti-retour boîte de répartition géotextile tuyau d’épandage perforé
COUPE LONGITUDINALE
boîte de bouclage pente 0,5 à 1 %
30° maxi arrivée des effluents
(pente 2 % mini) gravillons lavés de granulométrie comprise entre
10 et 40 mm géogrille si sol fissuré sol en place sable lavé conforme
DTU 64.1 P1-2 d’août 2013
VUE DU DESSUS
arrivée d’eaux pré-traitées
(pente à 1 %) gravillons lavés de granulométrie boîte de bouclage comprise entre 10 et 40 mm
5 m boîte de répartition tuyau de répartition (non perforé) succession de
2 coudes à 45° tuyau non perforé sur 1m tuyau perforé rigide avec orifices vers le bas
Té de bouclage
1 m 0,5 m
• Toutes les boîtes doivent
rester accessibles.
• Le sable lavé doit être
conforme au DTU64-1
P1-2 d’août 2013.
COUPE TRANSVERSALE
terre végétale
0,2 m maxi
0,2 m
0,7 m min.
< 30° maxi
géotextile gravillons lavés de granulométrie comprise entre 10 et 40 mm tuyau d’épandage perforé géogrille si sol fissuré
< 30° maxi
sable lavé conforme au
DTU 64.1
P1-2 d’août 2013 sol en place
0,5 m 1,0 m
4
SON DIMENSIONNEMENT
L’angle entre le sol naturel horizontal et les parois du tertre doit être inférieur à 30°
Surface minimale à la base du tertre
Nombre de pièces principales
Surface minimale au sommet du tertre
4
5
+1
20 m
2
25 m
2
+5 m
2
Elle dépend de l’angle avec le sol naturel
(inférieur à 30°)
5
ENTRETIEN
Le bon fonctionnement et la durée de vie du tertre dépendent du bon entretien de la
❘❙❚ un nettoyage des boîtes et des drains
est nécessaire
fosse septique toutes eaux, du pré-filtre et du bac dégraisseur éventuel.
Toutefois, si un colmatage des drains ou du sable apparaît :
❘❙❚ le cas échéant, on peut mettre hors service
la partie concernée par le colmatage
en bouchant l'alimentation et en suivant
l'évolution du système
❘❙❚ on peut également nettoyer avec une solution
d'eau oxygénée à 50 %
❘❙❚ une partie ou la totalité du sable peut être
remplacée. Le sable usagé sera évacué
conformément à la réglementation en vigueur.
8
TRAITEMENT
POSTE DE RELEVAGE
DES EAUX USÉES (DOMESTIQUES)
23
Le dispositif est à installer lorsque :
• le terrain où est implantée la filière d'assainissement (fosse toutes eaux et/ou le dispositif
de traitement) est situé plus haut que l'habitation
• le dispositif de traitement se trouve trop enterré du fait des pentes des canalisations
• les eaux usées ne peuvent s'écouler naturellement par gravité vers le mode d’évacuation.
Remarques
1.
Le poste de relevage en amont du système de traitement (filtre, tertre) permet une alimentation par bâchées qui améliore la répartition de l’effluent sur la surface de traitement.
2.
Le poste de relevage doit être conforme :
- à la norme NF EN 12050-1 pour le relevage des eaux usées brutes,
- à la norme NF EN 12050-2 pour le relevage des autres eaux.
3.
La pompe ne doit pas
être équipée de dispositifs dilacérateurs.
Le poste de relevage doit remonter les eaux usées entre :
❘❙❚
l’habitation et la fosse toutes eaux
ou
❘❙❚
la fosse toutes eaux et le dispositif
de traitement (solution à privilégier)
ou
❘❙❚
le dispositif de traitement et l’exutoire
(fossé, ruisseau…)
2
SA MISE EN ŒUVRE
Le poste de relevage peut être réalisé en
éléments séparés ou préfabriqués (en kit), il comprend :
A
l
Une bâche (cuve) en béton ou en plastiques qui reçoit les eaux usées. Elle doit être :
❘❙
étanche à l'air et aux eaux
de ruissellement et de nappe
❘❙
conçue pour éviter sa remontée
(en cas de sol gorgé d'eau)
❘❙
ventilée (décompression et extraction
des gaz). En amont du traitement
primaire, le diamètre de la canalisation
de ventilation est de 50 mm minimum.
B
l
Une pompe (submersible) avec poires de niveaux.
Elle doit être d’accès facile pour l'entretien.
Le choix de la pompe (voir professionnel) est fonction de :
❘❙
la nature des eaux usées : eaux vannes, chargées (sortie habitation) ou eaux décantées (sortie fosse toutes eaux)
ou eaux traitées (sortie lit à massif
de sable ou zéolite)
❘❙
la hauteur et la distance de refoulement
❘❙
la quantité d'eaux usées à relever (débit)
C
l
Un clapet anti-retour
D
l
Une canalisation de refoulement (matière et diamètre adaptés en fonction de la pompe)
E
l
Une installation électrique conforme aux normes en vigueur
Options • Réhausse
• Alarme visuelle et/ou sonore
• 2 pompes de relevage
(en cas de nécessité de
sécurité de refoulement)
Ventilation du poste de relevage
Poste de relevage des eaux poire de niveau prise d’air clapet anti-retour regard accessible tuyau de refoulement
Exemple de dispositif brise jet
(coude plongeant) alimentation
électrique pose sur lit de sable
Ventilation de poste
3
SON POSITIONNEMENT
1. Pompe en amont de la fosse
Ouvrage de tranquilisation
❘❙❚
> Pompe pour eaux vannes (chargées)
❘❙❚
> Diamètre de la conduite de refoulement
DN50
❘❙❚
> Diamètre intérieur du corps de pompes
et du dispositif anti-retour 50 mm
2. Pompe en aval de la fosse et en amont du système de traitement (Solution à privilégier)
Ventilation de poste
Exemple de dispositif brise jet : coude plongeant
Remarque
Les caractéristiques de la cuve et de la pompe dépendent du volume journalier d’eaux usées produites et des contraintes topographiques (longueur et hauteur de refoulement).
3. Pompe en aval du système de traitement
Boîte de collecte
Ventilation de poste Exutoire
❘❙❚
> Pompe eaux décantées (prétraitées)
Attention :
dans ce type de configuration, l’étanchéité du filtre et du regard de relevage doivent
être très soignées. La hauteur de déclenchement de la pompe doit
être impérativement inférieure au fil d’eau de sortie du filtre.
❘❙❚
> Pompe eaux traitées “claires”
4
EXEMPLE DE DIMENSIONNEMENT
Hb
Hr
Hmt : Hauteur manométrique totale (c’est la pression qui doit fournir la pompe.
Elle s’exprime en mètres de colonne d’eau). 10 m (e) = 1 bar = 1 kg/cm
2
Hr : Hauteur géométrique de refoulement
Jr : Perte de charge au refoulement Hmt=Hr+Jr
Vb : Volume de bachée
Sb : Surface de bâche
Hb : Hauteur de marnage de la pompe (hauteur de déclenchement de la pompe)
Sb
5
SON ENTRETIEN
Bâche : vérifier l'étanchéité et nettoyer les dépôts de boues
Pompe : vérifier le bon fonctionnement et la pompe (attention aux risques électriques)
Ventilation : vérifier que la bâche est bien ventilée (décompression)
9
Remarque
Attention : aucun véhicule ne doit circuler ou être parqué sur le dispositif sans précaution particulière.
Aucune plantation ou culture n'est recommandée à moins de 3 m du dispositif.
TRAITEMENT
LES AUTRES DISPOSITIFS
D’ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF
25
LA FOSSE D’ACCUMULATION /
LA FOSSE CHIMIQUE
Dans certains cas, soit par manque de place, soit pour des raisons liées à d'autres contraintes techniques, il arrive que les filières dites réglementaires ne puissent pas être mises en place. La réglementation (arrêté du 07/09/09) autorise, pour la réhabilitation d'installations existantes, le recours soit à la fosse d'accumulation, encore appelée fosse étanche ou fosse morte, soit à la fosse chimique. Toutefois, le propriétaire doit obtenir une dérogation du maire pour l'installation de la fosse d'accumulation.
LA FOSSE D'ACCUMULATION
C'est un ouvrage étanche qui doit collecter les eaux vannes et, exceptionnellement, tout ou partie des eaux ménagères. En effet, les eaux ménagères doivent être traitées par une fosse toutes eaux et/ou un bac à graisses, puis par le sol en place qui a un rôle d'épuration et d'infiltration.
Toutefois, dans la plupart des cas, il est recommandé de collecter toutes les eaux.
Se pose alors le problème du volume de stockage et de la fréquence des vidanges.
La fosse d’accumulation doit être conçue de manière à permettre une vidange totale.
La hauteur de plafond doit être au moins égale
à 2 mètres.
L'ouverture d'extraction placée dans la dalle de couverture doit avoir au minimum de 0,70 à 1 mètre de section.
Elle doit être fermée par un tampon hermétique, dans un matériau présentant toutes les garanties de résistance et d'étanchéité.
L'installation d'une ventilation est fortement recommandée car elle permet l'évacuation des gaz nauséabonds et évite les problèmes de corrosion. Cette ventilation, de diamètre conseillé de 100 mm, devra être prolongée aussi haut que possible pour éviter les nuisances olfactives.
Les effluents collectés par une entreprise de vidange agréée doivent être évacués aussi souvent que nécessaire et dirigés vers un site de traitement conforme à la réglementation.
Un bordereau de suivi des matières de vidange doit être remis au propriétaire à chaque intervention.
Aucun rejet au milieu naturel ne peut être toléré.
La liste des entreprises de vidange agréées est consultable sur le site de la préfecture www.cotes-darmor.pref.gouv.fr.
La liste des entreprises de vidange adhérant à la charte pour un assainissement non collectif de qualité est consultable sur le site internet du Conseil général www.cotesdarmor.fr
LA FOSSE CHIMIQUE
La fosse chimique doit collecter, liquéfier et aseptiser les eaux vannes uniquement. En effet, les eaux ménagères doivent être traitées par une filière réglementaire (voir fiches des systèmes autorisés).
La fosse chimique doit être implantée au rez-de-chaussée des habitations.
Elle doit être agencée intérieurement pour
éviter que toute projection de produits stabilisants n'atteigne les usagers.
Les consignes du constructeur concernant l'introduction de produits stabilisants doivent
être mentionnées sur une plaque apposée sur l'appareil.
L'installation doit rester accessible.
Elle doit être munie d'une ventilation prolongée suffisamment haut pour éviter toute nuisance olfactive.
Le volume de la chasse d'eau automatique
éventuellement établie sur une fosse chimique ne doit pas dépasser 2 litres.
Le volume utile de la fosse chimique est au moins égal à 100 litres pour un logement comprenant jusqu'à 3 chambres et 100 litres supplémentaires par pièce principale complémentaire.
Les effluents doivent être évacués aussi souvent que nécessaire et dirigés vers un site de traitement conforme à la réglementation. Il est fortement recommandé de traiter ces effluents en station d'épuration adaptée après accord du gestionnaire. Un bordereau de suivi des matières de vidange doit être remis au propriétaire à chaque intervention.
LES TOILETTES SÈCHES
Les toilettes dites “sèches” (sans apport d’eau de dilution ou de transport) sont autorisées, à la condition qu’elles ne génèrent aucune nuisance pour le voisinage ni rejet liquide en dehors de la parcell e, ni pollution des eaux superficielles ou souterraines.
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Remarque
Cet équipement domestique
étant contraignant à exploiter, il est impératif de s’assurer que les propriétaires en sont bien informés. Les mesures d’hygiène doivent être scrupuleusement respectées.
Les toilettes sèches sont mises en œuvre :
• soit pour traiter en commun les urines et les
fèces. Dans ce cas, ils sont mélangés à un
matériau organique pour produire un compost ;
• soit pour traiter les fèces par séchage. Dans ce
cas, les urines doivent rejoindre la filière de
traitement prévue pour les eaux ménagères…
Les toilettes sèches sont composées d’une cuve
étanche recevant les fèces ou les urines. La cuve est régulièrement vidée sur une aire étanche conçue de façon à éviter tout écoulement et à l’abri des intempéries.
Les sous-produits issus de l’utilisation de toilettes sèches doivent être valorisés sur la parcelle et ne générer aucune nuisance pour le voisinage, ni pollution (arrêté du 07/09/09 relatif aux prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif de capacité
épuratoire ≤ 20 EH modifié par l’arrêté du
7/03/2012).
Les eaux ménagères doivent donc être traitées par un système d’épuration dit “classique” ou agréé
(voir fiches des systèmes autorisés).
Le projet d’assainissement, pour les logements
équipés de toilettes sèches, doit comprendre un plan de masse précisant le lieu d’implantation de l’aire de compostage, mentionner les modalités de valorisation du compost à la parcelle et les bonnes pratiques appliquées pour l’obtention d’un produit de qualité (extrait du modèle départemental de cahier des charges des études de sol et de filière pour l’habitat individuel téléchargeable sur www.cotesdarmor.fr).
Tout au long de la vie de l’installation, le SPANC aura la charge de contrôler le respect des prescriptions techniques en vigueur et notamment :
• l’adaptation de l’installation retenue au type
d’usage, aux contraintes sanitaires et
environnementales, aux exigences et à la
sensibilité du milieu, aux caractéristiques
du terrain et à l’immeuble desservi ;
• la vérification de l’étanchéité de la cuve recevant
les fèces et/ou les urines ;
• le respect des règles d’épandage et de
valorisation des sous-produits des toilettes
sèches ;
• l’absence de nuisance pour le voisinage et de
pollution visible (arrêté du 27/04/12 relatif
aux modalités de contrôles des installations
d’assainissement non collectif).
Quatre familles de dispositifs
Ces dispositifs agréés sont divisés en quatre familles :
• les systèmes compacts
de filtration (encore appelés filtres compacts)
• les microstations
à culture libre
• les microstations
à culture fixée
• les filtres plantés.
LES AUTRES DISPOSITIFS AGRÉÉS
(capacité épuratoire ≤ 20 EH)
En complément des filières dites réglementaires, il existe, pour l'épuration des eaux usées domestiques, des dispositifs agréés par les ministères en charge de l'écologie et de la santé. Ceux-ci sont agréés à la suite d'une procédure d'évaluation.
Il s'agit soit de produits préfabriqués, marqués CE, soit d'une installation mise en œuvre in situ et ayant été testée par un laboratoire notifié, selon un protocole détaillé dans l'arrêté du 07/09/09 relatif aux prescriptions techniques applicables aux installations d'assainissement non collectif et modifié par l’arrêté du 7/03/2012.
L'agrément représente une présomption d'aptitude
à l'usage. Il montre que ces dispositifs d'épuration permettent de garantir une qualité de rejet requise en sortie de traitement, avant infiltration ou dispersion dans le sol en place lorsque la perméabilité de la parcelle est compatible.
Si l'infiltration dans le sol en place est impossible, les effluents traités doivent être évacués au milieu hydraulique superficiel (fossé, rivière, ruisseau, …) après justification par une étude particulière. En dernier ressort, les eaux traitées peuvent être
évacuées en puits d'infiltration après dérogation de l'autorité compétente en matière de contrôle des installations d'assainissement non collectif.
L'agrément de chaque dispositif spécifie :
• le numéro d'agrément (année – numéro d'ordre)
• le nom du fabricant et la dénomination
commerciale du produit
• la capacité épuratoire maximale autorisée,
exprimée en équivalent-habitant (EH).
Toute filière ne respectant pas simultanément ces 3 critères n'est pas autorisée à la pose.
Aucune dérogation n'est possible.
Attention
Seuls les dispositifs de traitement dont les agréments sont parus au Journal Officiel sont autorisés.
La liste des dispositifs agréés, ainsi que les avis d'agrément parus au Journal Officiel, sont consultables sur le portail du ministère en charge de l'écologie, dédié à l'assainissement non collectif,
à l'adresse suivante : www.assainissement-noncollectif.developpement-durable.gouv.fr
Les avis d'agrément mentionnent, en particulier, la possibilité ou non d'implanter le dispositif en présence de nappe phréatique et autorisent ou non l'alimentation par intermittence (résidence principale ou secondaire). Ces deux points sont extrêmement importants car ils conditionnent un fonctionnement pérenne des installations.
Nota
La liste des entreprises de vidange agréées est consultable sur le site de la Préfecture des
Côtes d'Armor : www.cotes-darmor.pref.gouv.fr
La liste des entreprises de vidange adhérant à la charte pour un assainissement non collectif de qualité dans les
Côtes d'Armor est consultable sur le site du Conseil général : www.cotesdarmor.fr
Remarque
Les microstations à cultures libres ou fixées ne sont pas
éligibles à l'éco-prêt à taux zéro car elles consomment de l'énergie, nécessaire au traitement de la pollution.
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Conformément à la réglementation, les conditions de mise en œuvre, d'exploitation, d'entretien et de maintenance sont décrites dans un guide d'utilisation qui doit être impérativement remis au
Les précautions à prendre
Lors de la conception de la filière d'assainissement mettant en œuvre ces dispositifs agréés, une attention toute particulière devra être apportée au choix de l'équipement. En effet, lorsque le choix se porte sur un système de type microstation à culture libre ou à culture fixée, la filière doit être convenablement dimensionnée car ces dispositifs sont particulièrement sensibles aux variations de pollution à traiter. On peut observer des départs de boues vers la zone de dispersion pouvant provoquer son colmatage prématuré, ou vers le milieu récepteur. Ces phénomènes surviennent propriétaire au moment de l'installation. Ce document est élaboré par le fabricant et est téléchargeable sur le portail dédié à l'assainissement non collectif, cité ci-dessus.
lorsque le logement reçoit une population accrue momentanément.
Ces installations doivent être sous surveillance régulière pour garantir des bons résultats
épuratoires. Les points de contrôle réguliers et les vidanges des boues par des entreprises de vidange agréées par le Préfet doivent être effectués conformément aux recommandations du fabricant.
Certaines pièces détachées ou supports de filtration doivent être remplacés régulièrement ou en cas de dysfonctionnement.
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VOS OBSERVATIONS
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LES CONTACTS
SPANC :
Mairie :
INSTALLATEUR :
VIDANGEUR :
VIDANGEUR :
COMMERCIAL :
FABRICANT :
Adresse Téléphone
Charte pour un assainissement non collectif de qualité
Les signataires
Conseil général des Côtes d’Armor – DIE service SATESE
Chambre des Notaires des Côtes d’Armor
AMF
Association Départementale des Maires de France
FNAIM de Bretagne
Fédération Nationale des Agents Immobiliers
Ordre Régional des Architectes
Agence de l’Eau
Loire-Bretagne
Délégation Armor Finistère
Préfecture des Côtes d’Armor
ARS Agence Régionale de Santé
SYNAMOME
Syndicat Professionnel de l’Architecture et de la Maîtrise d’œuvre
Pact HD Côtes d’Armor
CAPEB
Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment des Côtes d’Armor
UNGE
Union Nationale des
Géomètres Experts
FFBTP
Fédération Départementale du Bâtiment et des Travaux
Publics des Côtes d’Armor
SNEA
Syndicat National des
Entreprises de service d’hygiène et d’Assainissement
CCI
Chambre de Commerce et d’Industrie
UNICEM
Union des Industries de Carrières et Matériaux de Construction de Bretagne
CMM
Chambre de Métiers et de l’Artisanat
SYNABA
Syndicat National des Bureaux d’Études en Assainissement
UFC Que Choisir ?
CANE
Côtes d’Armor
Nature Environnement
CLCV
Consommation, logement et cadre de vie
Conseil général des Côtes d’Armor
Direction de l’Environnement
SATESE
9 place du Général de Gaulle
CS 42371 - 22023 Saint-Brieuc Cedex 1
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