recommandation pro rage production ecs collective centralisee solaire 03entretien 2015 09

P R O G R A M M E D ’ A C C O M P A G N E M E N T D E S P R O F E S S I O N N E L S
« Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 »
www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr
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SANITAIRE COLLECTIVE
N
RR
NN
PRODUCTION D’EAU CHAUDE
RR
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CENTRALISEE SOLAIRE
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ntrEtiEn Et
maintEnancE
NNN
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NN
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e Grenelle Nnvironnement a fixé pour les bâtiments neufs et existants des objectifs ambitieux en matière d’économie et de production d’énergie. e secteur du bâtiment est engagé dans une mutation de très grande ampleur qui l’oblige à une qualité de réalisation fondée sur de nouvelles règles de construction.
e programme « Règles de l’Rrt Grenelle Nnvironnement ssss » a pour mission, à la demande des ouvoirs ublics, d’accompagner les quelque
37s sss entreprises et artisans du secteur du bâtiment et l'ensemble des acteurs de la filière dans la réalisation de ces objectifs.
ous l’impulsion de la R Ns et de la NNs, de l’RQ , de la R RN
onstruction et du Rs, les acteurs de la construction se sont rassemblés pour définir collectivement ce programme. Ninancé dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie grâce à des contributions importantes d’N N (ss millions d’euros) et de G N NNZ (s millions d’euros), ce programme vise, en particulier, à mettre à jour les règles de l’art en vigueur aujourd’hui et à en proposer de nouvelles, notamment pour ce qui concerne les travaux de rénovation. es nouveaux textes de référence destinés à alimenter le processus normatif classique seront opérationnels et reconnus par les assureurs dès leur approbation ; ils serviront aussi à l’établissement de manuels de formation.
e succès du programme « Règles de l’Rrt Grenelle Nnvironnement ssss » repose sur un vaste effort de formation initiale et continue afin de renforcer la compétence des entreprises et artisans sur ces nouvelles techniques et ces nouvelles façons de faire. otées des outils nécessaires, les organisations professionnelles auront à cœur d’aider et d’inciter à la formation de tous.
es professionnels ont besoin rapidement de ces outils et « règles du jeu » pour « réussir » le Grenelle Nnvironnement.
Alain MAUGARD
résident du omité de pilotage du rogramme
« Règles de l’Rrt Grenelle Nnvironnement ssss »
résident de QNR RsRR
R R G R R N ’ R R R G N N N N R N R R N N R R N N N
« Règles de l’Rrt Grenelle Nnvironnement ssss »
Ce programme est une application du Grenelle Environnement. Il vise à revoir l’ensemble des règles de construction, afin de réaliser des économies d’énergie dans le bâtiment et de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
www.reglesdelartNgrenelleNenvironnementNssss.fr
AVANT-
PROPOS
Rfin de répondre au besoin d’accompagnement des professionnels du bâtiment pour atteindre les objectifs ambitieux du Grenelle Nnvironnement, le programme « Règles de l’Rrt Grenelle Nnvironnement ssss » a prévu d’élaborer les documents suivants :
es Recommandations Professionnelles « Règles de l’Rrt Grenelle
Nnvironnement ssss » sont des documents techniques de référence, préfigurant un avantNprojet NN RN, sur une solution technique clé améliorant les performances énergétiques des bâtiments. eur vocation est d’alimenter soit la révision d’un NN
RN aujourd’hui en vigueur, soit la rédaction d’un nouveau NN
RN. es nouveaux textes de référence seront reconnus par les assureurs dès leur approbation.
es Guides « Règles de l’Rrt Grenelle Nnvironnement ssss » sont des documents techniques sur une solution technique innovante améliorant les performances énergétiques des bâtiments. eur objectif est de donner aux professionnels de la filière les règles
à suivre pour assurer une bonne conception, ainsi qu’une bonne mise en œuvre et réaliser une maintenance de la solution technique considérée. Rls présentent les conditions techniques minimales à respecter.
es Calepins de chantier « Règles de l’Rrt Grenelle Nnvironnement ssss » sont des mémentos destinés aux personnels de chantier, qui illustrent les bonnes pratiques d’exécution et les dispositions essentielles des Recommandations rofessionnelles et des
Guides « Règles de l’Rrt Grenelle Nnvironnement ssss ».
es Rapports « Règles de l’Rrt Grenelle Nnvironnement ssss » présentent les résultats soit d’une étude conduite dans le cadre du programme, soit d’essais réalisés pour mener à bien la rédaction de Recommandations rofessionnelles ou de Guides.
es Recommandations Pédagogiques « Règles de l’Rrt Grenelle
Nnvironnement ssss » sont des documents destinés à alimenter la révision des référentiels de formation continue et initiale. Nlles se basent sur les éléments nouveaux et/ou essentiels contenus dans les Recommandations rofessionnelles ou Guides produits par le programme.
’ensemble des productions du programme d’accompagnement des professionnels « Règles de l’Rrt Grenelle Nnvironnement ssss » est mis gratuitement à disposition des acteurs de la filière sur le site Rnternet du programme : http://www.reglesdelartNgrenelleNenvironnementNssss.fr
3
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
S
l
mmaire
4
1 - Domaine d’application
............................................................... 6
2 - Références
............................................................................................ 7
3 - Définitions
.......................................................................................... 13
4 - Description des systèmes
...................................................... 14
4.s. • es installations solaires collectives avec capteurs remplis en permanence ...... ss
4.s. • es installations avec échangeur immergé et appoint séparé .............................. s7
4.6. • es installations avec échangeur externe et appoint séparé ................................ s8
5 - État des lieux
................................................................................... 21
6 - Le suivi énergétique de l’installation
........................... 25
6.s.s. • ontrôle de bon fonctionnement simplifié ................................................ s7
7 - Le contrat d’entretien et/ou de maintenance
8 - Vérifications et contrôles
....................................................... 32
8.s.s. • Nléments de fixation et d’étanchéité en toiture/couverture ...................... 33
onception : NNRX – Rllustrations : R RR – Rditeur : RQ – R sN N° 978NsN3s443NsssNs
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
8.s.6. • ompes de circulation de la boucle de transfert ....................................... 4s
8.6.s. • Rnode de protection du ballon (si présentes) ........................................... s6
8.6.3. • oupape du groupe de sécurité (circuit sanitaire) .................................... s7
9 - Annexes
................................................................................................ 60
s
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
Domaine d’application
s
6
es Recommandations professionnelles ont pour objet de fournir les prescriptions techniques pour l’entretien et la maintenance d’installaN tions solaires collectives centralisées destinées au préchauffage de la production d’eau chaude sanitaire, désignées chauffeNeau solaires colN lectifs ( N ).
Nlles traitent de l’entretien et de la maintenance :
• des capteurs solaires thermiques plans vitrés, à circulation de liquide, indépendants sur supports, semiNincorporés ou incorN porés en toiture ;
• des différents composants du circuit hydraulique assurant le transfert de chaleur des capteurs solaires vers le réservoir de stockage collectif par l’intermédiaire d’un échangeur intégré ou non au réservoir. a circulation est forcée. e circuit est autoviN dangeable ou non ;
• du ou des réservoir(s) de stockage de l’énergie solaire comporN tant ou non un dispositif d’appoint ;
• du système de régulation solaire ;
• du système d’appoint pour la production d’eau chaude sanitaire.
es Recommandations professionnelles ne visent pas les installations réalisées avec des capteurs solaires non vitrés, sous vide ou des capN teurs solaires à air.
Nlles s’appliquent à l’habitat neuf et existant, situé en Nrance métroN politaine, dans toutes les zones climatiques, hors climat de montagne conventionnellement caractérisé par une implantation du bâtiment à plus de 9ss mètres d’altitude.
e domaine d’application ne couvre donc pas les départements de la Guadeloupe, de la artinique, de la Guyane, de ayotte et de a
Réunion.
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Références
s
s.s. • Références réglementaires
■ ■
irculaire du 9 août s978 modifiée relative à la révision du Règlement anitaire épartemental Rype (R R).
■ ■
Rrrêté du s3 juin s978 modifié relatif aux installations fixes desN tinées au chauffage et à l’alimentation en eau chaude sanitaire des bâtiments d’habitation et de bureaux ou recevant du public.
■ ■
Rrrêté du ss juin s98s relatif à l’approbation de dispositions comN plétant et modifiant le règlement de sécurité contre les risques d’inN cendie et de panique dans les établissements recevant du public
(approuvé par l’Rrrêté du ss juin s98s).
■ ■
Rrrêté du s6 octobre ssss relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences de performance énergétique des bâtiments nouN veaux et des parties nouvelles de bâtiments.
■ ■
Rrrêté du 3s novembre ssss modifiant l'arrêté du s3 juin s978 relaN tif aux installations fixes destinées au chauffage et à l'alimentation en eau chaude sanitaire des bâtiments d'habitation, des locaux de travail ou des locaux recevant du public.
■ ■
Rrrêté du s9 mai s997 relatif aux matériaux et objets utilisés dans les installations fixes de production, de traitement et de distriN bution d'eau destinée à la consommation humaine.
■ ■
Rrrêtés du ss octobre ssss et du s9 juillet ssss relatifs à la classiN fication et aux règles de construction parasismiques applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal ».
■ ■
irective sss6/9s/ N du ss décembre sss6 concernant le rapproN chement des législations des Rtats membres relatives au matériel
électrique destiné à être employé dans certaines limites de tension.
7
8
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■ ■
irective 97/s3/ N du s9 mai s997 relative au rapprochement des législations des Rtats membres concernant les équipements sous pression.
■ ■
écret n°sss4N9s4 du s er
septembre sss4 relatif à l’utilisation des équipements de travail mis à disposition pour des travaux temporaires en hauteur et modifiant le ode du travail (deuxième partie : écrets en onseil d’Ntat) et le décret n o
6sN48 du 8 janvier s96s.
■ ■
écret n°ssssNs4s du s8 avril ssss relatif à la classification des déchets.
■ ■
écret n°ssssNsss4 relatif à la prévention du risque sismique (NRR :
NR s9ss497 ).
■ ■
écret n°ssssNssss portant délimitation des zones de sismicité du territoire français.
s.s. • Références normatives
■ ■
NN NN s99sNsN3/NR Juillet ssss, Rnnexe nationale à l’Nurocode s :
Rctions sur les structures – artie sN3 : Rctions générales – harges de neige.
■ ■
NN NN s99sNsN4/NR Juillet ssss, Rnnexe nationale à l’Nurocode s :
Rctions sur les structures – arties sN4 : Rctions générales – Rctions du vent.
■ ■
NN NN s993NsNs/NR ai sss7, Rnnexe nationale à l’Nurocode
3 : alcul des structures en acier – artie sNs : Règles générales et règles pour les bâtiments.
■ ■
NN NN s99sNsNs/NR, Rnnexe nationale à l’Nurocode s : onception et calcul des structures en bois – artie sNs : Généralités – règles communes et règles pour les bâtiments.
■ ■
: alcul des structures pour leur résistance aux séismes – artie s : Règles générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments.
■ ■
NN NN s999NsNs Juillet ssss, Nurocode 9 – alcul des structures en aluminium – artie s –s : Règles générales.
■ ■
NN NN s993NsN8 écembre ssss, Nurocode 3 artie sN8 : alcul des assemblages.
■ ■
NN NN ss8s8 ars sss4, ystèmes de chauffage dans les bâtiments
– onception des systèmes de chauffage à eau.
■ ■
NN NN ss97sNs : sss6, Rnstallations solaires thermiques et leurs composants – apteurs solaires – artie s : Nxigences générales.
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
■ ■
NN NN ss97sNs : sss6, Rnstallations solaires thermiques et leurs composants – apteurs solaires – artie s : éthodes d'essai.
■ ■
NN NN ss976Ns : sss6, Rnstallations solaires thermiques et leurs composants – Rnstallations préfabriquées en usine – artie s :
Nxigences générales.
■ ■
NN NN ss976Ns : sss6, Rnstallations solaires thermiques et leurs composants – Rnstallations préfabriquées en usine – artie s :
éthodes d'essais.
■ ■
NN NN ss977Ns : Janvier sss3, Rnstallations solaires thermiques et leurs composants – Rnstallations assemblées à façon – artie s :
Nxigences générales pour chauffeNeau solaires et installations solaires combinées.
■ ■
NN NN ss977Ns : Janvier sss3, Rnstallations solaires thermiques et leurs composants – Rnstallations assemblées à façon – artie s :
éthodes d'essai pour chauffeNeau solaires et installations solaires combinées.
■ ■
NN NN ss977N3 : Janvier sss3, Rnstallations solaires thermiques et leurs composants – Rnstallations assemblées à façon – artie 3 :
éthodes d'essai des performances des dispositifs de stockage des installations de chauffage solaire de l'eau.
■ ■
NN NN ss977N4 : Janvier sss3, Rnstallations solaires thermiques et leurs composants – Rnstallations assemblées à façon – artie 4 :
éthodes d'essai de performances des dispositifs de stockage combinés pour des installations de chauffage solaires.
■ ■
NN NN ss977Ns : Janvier sss3, Rnstallations solaires thermiques et leurs composants – Rnstallations assemblées à façon – artie s :
éthodes d'essai de performances des systèmes de régulation.
■ ■
NN NN s487 : écembre ssss, Robinetterie de bâtiment – Groupe de sécurité – Nssais et prescriptions.
■ ■
NN NN ss3s6N3Ns : Juillet sss8, ystèmes de chauffage dans les bâtiN ments – éthode de calcul des exigences énergétiques et des renN dements des systèmes – artie 3Ns : ystèmes de production d'eau chaude sanitaire, caractérisation des besoins (exigences relatives au puisage).
■ ■
NN NN ss3s6N3Ns : Juillet sss8, ystèmes de chauffage dans les bâtiN ments – éthode de calcul des exigences énergétiques et des renN dements des systèmes – artie 3Ns : ystèmes de production d'eau chaude sanitaire, distribution.
■ ■
NN NN 6s33sNs : ai sss3, Rppareils électrodomestiques et analoN gues – écurité – artie s : rescriptions générales.
■ ■
NN NN 6s33sNs/Rss : Juin sss6, Rppareils électrodomestiques et analogues – écurité – artie s : rescriptions générales.
9
ss
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
■ ■
NN NN 6s33sNsNss : Novembre sss4, Rppareils électrodomesN tiques et analogues – écurité – artie sNss : Règles particulières pour les chauffeNeau à accumulation.
■ ■
: ai ssss, Rppareils électrodomesN tiques et analogues – écurité – artie sNss : règles particulières pour les chauffeNeau à accumulation.
■ ■
NN 6s3ssNs : Juin sss6, rotection contre la foudre – artie s :
rincipes généraux ( NR 6s3ssNs:sss6).
■ ■
R R/RR ssss7 : eptembre s989, Rnergie solaire. ystème de proN duction d'eau chaude. Guide pour le choix de matériaux visNàNvis de la corrosion interne.
■ ■
NN ssNsss : ai s97s, oupapes de sûreté pour installations de chauffage – pécifications techniques générales.
■ ■
NN NN R R 9488 : Janvier ssss, Nnergie solaire – Rocabulaire.
■ ■
NN NN ss6s3 : Névrier ssss, ispositifs avertisseurs pour ouvrages enterrés – ispositifs avertisseurs détectables pour ouvrages enterrés.
■ ■
NN NN s7s7 : ars ssss, rotection contre la pollution de l’eau potable dans les réseaux intérieurs et exigences générales des disN positifs de protection contre la pollution par retour.
■ ■
NN NN s39s9 : lapet antiNpollution du N 6 au N sss. Namille N, type R, s, et .
■ ■
NN X ssNsss : aintenance – Ntats de référence des biens : vocabuN laire des activités de rénovation et de reconstruction.
■ ■
N X 6sNsss : aintenance industrielle – Nonction maintenance.
■ ■
N X 6sNss8 : aintenance industrielle – rojet d’externalisation de la maintenance – émarche préNcontractuelle.
■ ■
NN X 6sNsss : aintenance – Rermes et définitions des éléments constitutifs des biens et de leur approvisionnement.
■ ■
N X 6sNs9s : aintenance – ritères de choix du type de contrat de maintenance – ontrats de moyens – ontrats de résultats.
■ ■
N X 6sNsss : aintenance – réalables aux contrats de mainteN nance – Rnventaire et expertise d’états de bien).
■ ■
X 6sNsss : Règles de l’appel d’offres pour un contrat privé de maintenance.
■ ■
NN X 6sNsss : aintenance – ocumentations techniques associées
à un bien tout au long de son cycle de vie.
■ ■
N X 6sNsss : aintenance – Référentiel des instructions de mainN tenance – éfinitions et principes généraux de rédaction et de préN sentation préalables aux contrats de maintenance.
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
■ ■
NN X 6sNsss : Rerminologie relative à la fiabilité – aintenabilité
– isponibilité.
■ ■
NN NN s3s69 : aintenance – ignes directrices pour la préparation des contrats de maintenance.
■ ■
NN NN s33s6 : aintenance – Rerminologie de la maintenance.
■ ■
NN NN s346s : aintenance – ocumentation pour la maintenance.
■ ■
NN NN ss34s : aintenance – Rndicateurs de performances clés pour la maintenance.
■ ■
GR X 6sNsss : Guide d’application du fascicule de documentation
RNNRR N X 6sNsss « aintenance industrielle – Nonction mainteN nance » – Nonctions patrimoines immobiliers.
■ ■
GR X 6sNss6 : aintenance – Guide de gestion de la maintenance d’un patrimoine immobilier (G RR).
■ ■
NN RN 4s.s sNs : Rsolation thermique des circuits, appareils et accessoires de – 8s ° à + 6ss ° .
■ ■
NN RN 6s.s : analisations en cuivre – istribution d´eau froide et chaude sanitaire, évacuation d’eaux usées, d’eaux pluviales, insN tallations de génie climatique.
■ ■
NN RN 6s.ss : Roût sss3, Rravaux de bâtiment — Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et d'eaux pluviales.
■ ■
: eptembre sss7, Rravaux de bâtiment
ispositifs de sécurité des installations de chauffage central concerN nant le bâtiment.
■ ■
NN RN 6s.ss sNs : Réalisation d’installations solaires thermiques avec des capteurs vitrés – artie sNs : ahier des clauses techniques types.
■ ■
NN RN 6s.ss sNs : Réalisation d’installations solaires thermiques avec des capteurs vitrés – artie sNs : ritères généraux de choix des matériaux.
■ ■
RN s6Nss6 : Novembre sss8 Règle N 84 Rction de la neige sur les constructions.
■ ■
RN s6Nsss : Névrier sss9 Règle NR 6s Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes.
■ ■
RN ss.ss – NN ssNss3Ns : eptembre s993 et NN 4sNsss, Gros
œuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêteN ment d'étanchéité.
■ ■
RN 43.s : Rravaux de bâtiment Ntanchéité des toituresNterrasses et toitures inclinées avec éléments porteurs en maçonnerie en cliN mat de plaine.
ss
ss
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■ ■
NN RN 43.3 : Roitures en tôles d’acier nervurées avec revêtement d’étanchéité.
■ ■
NN RN 43.4 : Roitures en éléments porteurs en bois et panneaux dérivés du bois avec revêtement d’étanchéité.
■ ■
RN 43.s : Réfection des ouvrages d’étanchéité des toituresNterN rasses ou inclinées.
s.3. • Rutres documents
■ ■
R RR – ahier de maintenance : Nau chaude collective solaire/gaz naturel – ssss.
■ ■
Niche sensibilisation – aintenance des installations solaires –
R R – ssss.
■ ■
ontrat type de maintenance simplifié – R R – sss4.
■ ■
Rptimiser la maintenance des installations solaires thermiques colN lectives – R R – Novembre ssss.
■ ■
iste des points de contrôle – Rdeme Nonds haleur – sss4.
■ ■
Rnstallation solaire thermique collective – Rnstrumentation et suivi des performances – R R – Névrier sss3.
■ ■
Rableau de bord de suivi simplifié pour installation solaire therN mique collective – R R – sss3.
■ ■
ontrat type de suivi simplifié – R R – sss4.
■ ■
Rélé uiWeb : ispositif de suivi énergétique des installations solaires (Rnstitut National de l’Nnergie olaire, R N N, Région
Rhône Rlpes et onseil Général de la avoie).
■ ■
Niche pratique de sécurité N s37 éditée par l'RNR , l'R sR et l'Rssurance aladie.
■ ■
Recommandations R467 de la aisse Nationale d'Rssurance
aladie : ose, maintenance et dépose des panneaux solaires et photovoltaïques en sécurité.
■ ■
aîtrise du risque de développement des légionelles dans les réseaux d’eau chaude sanitaire – Guide Rechnique Rs.
■ ■
roduction d’eau chaude sanitaire par énergie solaire – Guide de conception des installations solaires collectives – R N N, Gaz de Nrance, N N – ssss.
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
Définitions
3
Prestataire
ersonne ou entreprise qui réalise les actions d’entretien ou de maintenance.
Entretien
’est la version la plus simple de la maintenance. ’entretien comN prend les activités de maintenance préventives simples, régulières ou répétées (nettoyage, resserrage de connexions…).
e client ne peut prétendre à aucune priorité ni à aucun délai d’interN vention. Rl ne peut non plus exiger de personnel qualifié (par exemple un frigoriste) pour effectuer le nettoyage.
Maintenance
R la visite d’entretien s’ajoute l’obligation de dépanner dans les délais contractuels et de faire effectuer ou faire contrôler les interventions d’entretien et de dépannage par un professionnel qualifié.
Nn fonction des prestations à réaliser, le contrat de maintenance simple peut évoluer vers un contrat plus complet, voire même une garantie totale.
Entreprise de maintenance
Nntreprise désignée pour réaliser les tâches d’entretien et de mainteN nance sur l’installation.
s3
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
Description des systèmes
4 s4
4.s. • rincipe général
Nn chauffeNeau solaire est un procédé solaire participant, en partie,
à la couverture des besoins d’eau chaude sanitaire d’un bâtiment.
’installation de production d’eau chaude sanitaire se compose :
• de capteurs solaires : ils assurent la transformation du rayonneN ment solaire en chaleur et la transfère au liquide caloporteur ;
• d’une boucle de transfert solaire : elle assure le transport des calories depuis les capteurs solaires vers le ballon de stockage par le biais d’un échangeur de chaleur (incorporé ou non au stockage). Rl comporte notamment la pompe de circulation et la régulation associée ;
• d’un ou plusieurs ballon(s) de stockage : il(s) stocke(nt) l’eau chaude sanitaire (ou l’eau technique) en vue de sa future utilisation.
i la boucle de transfert solaire est pressurisée, on parle d’instalN lation avec capteurs remplis en permanence. i la boucle de transN fert solaire est sans ou sous faible pression, on parle d’installation autovidangeable.
Que la boucle de transfert solaire soit pressurisée ou non, les installaN tions peuvent être de type :
• centralisé (production d’appoint et production solaire centraliN sées) désignées N ;
• à appoints individualisés (production solaire centralisée et proN duction d’appoint individualisée) désignées N RR ;
• individualisé (production d’appoint et stockage solaire indiviN dualisés) désignées N R.
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C o m m e n t a i r e
e par leurs spécificités de conception, de dimensionnement et de mise en
œuvre, les installations de type N R sont traitées indépendamment et font l’obN jet de Recommandations professionnelles spécifiques. es installations de type
N RR font l’objet quant à elles d’un rapport « hauffeNeau solaires collectifs à appoints individualisés – Nvaluation des risques sanitaires », établi dans le cadre du programme Règles de l’Rrt Grenelle Nnvironnement.
ans sa configuration la plus classique, un chauffeNeau solaire collecN tif comprend un stockage solaire (composé d’un ou plusieurs ballon) et un appoint, tous deux centralisés. a taille de l’installation solaire, la fonctionnalité et les dimensions du local technique déterminent :
• le nombre et la capacité des ballons de stockage solaire ;
• le type d’échangeur solaire (échangeur immergé ou externe au ballon de stockage solaire) ;
• l’intégration de l’appoint (intégré ou séparé du ballon de stocN kage solaire).
e stockage solaire peut être en eau sanitaire ou en eau technique.
4.s. • es installations solaires collectives avec capteurs remplis en permanence
Nne installation avec capteurs remplis en permanence est une insN tallation pressurisée (ou sous pression) dont la boucle de transfert solaire est en permanence remplie de liquide caloporteur. e système est mis sous pression pour éviter d’atteindre la température de vapoN risation du liquide caloporteur.
es installations avec capteurs remplis en permanence requièrent la présence de différents éléments assurant notamment la sécuN rité de l’installation : soupape de sécurité, système d’expansion, purgeurs d’air au niveau des capteurs solaires ou encore système antiNthermosiphon.
4.3. • es installations solaires collectives autovidangeables
Nne installation autovidangeable est une installation sous pression atmosphérique ou sous faible pression. e circuit est fermé et étanche
à l’air. Rl est rempli de liquide caloporteur (de l’eau ou de l’eau glycolée selon les prescriptions du fabricant) et d’air définitivement enfermé dans le circuit.
Ru cours du fonctionnement normal, quand la pompe de circulation est en fonctionnement, les capteurs solaires sont remplis de liquide ss
s6
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE caloporteur et l’air du circuit isolé dans un volume de réserve (réserN voir de vidange).
endant les phases d’arrêt de l’installation (pompe de circulation arrêN tée), le liquide caloporteur est piégé dans la partie inférieure de l’insN tallation et l’air dans les capteurs solaires.
C o m m e n t a i r e
our des applications collectives, la technique d’autovidange se traduit par l’utiliN sation d’un volume de réserve de type réservoir de vidange.
'automatisme de l'ensemble est assuré par une pompe de circulaN tion commandée par une régulation solaire généralement spécifique distinguant les phases d’amorçage (chasse de l’air) et les phases de fonctionnement.
es installations autovidangeables évitent la présence de vase d’exN pansion, de purgeurs aux points hauts des batteries de capteurs et du système antiNthermosiphon sur la boucle solaire.
e professionnel doit considérer les spécificités liées à l’existence du système d’autovidange et notamment : des capteurs et des batteries adaptés, une pente minimale des canalisations entre les capteurs et le réservoir suffisante, une position et une contenance du réservoir de vidange conforme, une étanchéité à l’air de la boucle solaire sufN fisante, des joints adaptés et une mise en service spécifique (cf. 9.ss).
4.4. • es installations solaires collectives avec échangeur immergé et appoint intégré
!
Cette configuration, où le solaire et l’appoint se retrouvent dans le même ballon, n’est en général pas optimal. Elle est applicable pour les installations à circuits hydrauliques courts, pour des volumes de stockage d’eau chaude inférieurs ou égal à 1000 litres, ou lorsque l’apport solaire est très majoritaire (par exemple, un camping fonctionnant uniquement l’été).
’appoint, intégré en haut du ballon de stockage solaire, peut être hydraulique ou électrique. Nn schéma de principe est proposé en
. ette solution permet au solaire de couvrir en partie les pertes liées au bouclage, y compris hors périodes de soutirage.
ans le cas d’un appoint hydraulique, l’échangeur en haut de ballon solaire est raccordé à la chaudière ou au réseau de chaleur urbain. e boîtier de commande de la chaudière est équipé d’une sonde de temN pérature qui permet de contrôler la température en haut du ballon et d’assurer la température demandée en continu.
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ans le cas d’un appoint électrique, le réchauffeur doit se situer entre la moitié et le tiers supérieur du ballon de stockage. ans tous les cas, une horloge de programmation, pour commander l’appoint, est indispensable pour une bonne gestion de l’énergie. Rttention à avoir un écart entre l’échangeur solaire et l’appoint d’au moins ss à ss cm, pour éviter un réchauffage du bas du ballon solaire.
Rl existe des ballons mixtes qui possèdent un échangeur hydraulique et une résistance électrique. Rls sont utilisés pour éviter un fonctionneN ment de la chaudière en dehors de la saison de chauffe.
our ne pas perturber les performances de l’installation solaire, le concepteur doit s’assurer que :
• l’appoint n’est pas raccordé en bas de ballon solaire ;
• le retour du bouclage (si existant) est réalisé en partie haute du ballon solaire ;
• l’arrivée d’eau froide est équipée d’un déflecteur minimisant les brassages lors des soutirages.
s
Nigure s : chéma de principe d’une installation avec échangeur immergé et appoint électrique intégré
4.s. • es installations avec échangeur immergé et appoint séparé
’installation est équipée de un ou plusieurs ballons de stockage solaire avec échangeur(s) immergé(s) et appoint séparé.
i plusieurs ballons de stockage solaire sont mis en œuvre, ils sont raccordés en série. es échangeurs immergés fonctionnent en contreN courant de l’arrivée d’eau froide.
’appoint est raccordé en série avec le(s) ballon(s) de stockage solaire.
Rl peut être électrique ou hydraulique. Nn schéma de principe est proN posé en
.
es deux volumes, solaire et appoint, sont séparés. Rucun mélange entre eux n’est possible : l’appoint ne perturbe pas la stratification du ballon de stockage solaire. auf à proposer une installation complexe
(mise en œuvre d’une vanne à trois voies directionnelle), cette soluN tion ne permet pas au solaire de couvrir les pertes liées au bouclage hors périodes de soutirage.
s7
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
a pose d’un groupe de sécurité sanitaire à l’entrée du ballon d’apN point est proscrite car il n’accepte pas des températures d’eau chaude solaire.
s8 s
Nigure s : chéma de principe d’une installation avec échangeur immergé et appoint électrique séparé
4.6. • es installations avec échangeur externe et appoint séparé
Rn utilise ici un échangeur à plaques situé entre les capteurs et le balN lon de stockage solaire. e montage permet un démarrage en deux
étapes :
• une première étape où le circuit primaire est mis en circulaN tion avec homogénéisation des températures dans les capteurs solaires et dans les canalisations ;
• une seconde étape où le circuit secondaire est mis en service avec transfert d’énergie du circuit primaire au circuit secondaire.
a pompe de circulation secondaire de type « sanitaire » est asservie
à celle du primaire.
i plusieurs ballons de stockage sont nécessaires, le volume solaire doit être fractionné en plusieurs ballons.
Rl convient de privilégier un ballon solaire unique plutôt que plusieurs ballons raccordés en série afin de minimiser les pertes thermiques de stockage. Nn outre, la circulation dans les deux sens entre les ballons solaires (en fonction des débits relatifs soutirage et solaire) dégrade partiellement leur stratification.
ors de la charge des ballons solaires, l’entrée côté secondaire de l’échangeur solaire est raccordée en bas du ballon solaire le plus froid
(celui où pénètre l’eau froide lors de soutirages). a sortie côté seconN daire de l’échangeur est raccordée à hauteur intermédiaire du ballon solaire le plus chaud (celui où l’eau chaude est soutirée).
a capacité unitaire des ballons solaires est choisie parmi la gamme d’appareils du commerce en tenant compte de la place disponible et/ ou de la hauteur disponible sous plafond pour leur implantation.
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
a boucle de distribution de l’eau chaude sanitaire doit être conçue de telle sorte que son maintien en température ne soit pas assuré excluN sivement par le ballon solaire.
s
Nigure 3 : chéma de principe d’une installation avec échangeur externe et appoint séparé
4.7. • es installations en eau technique
e type d’installation est préconisé pour les installations collectives dans lesquelles le stockage d'eau sanitaire à température non maîtriN sée est déconseillé (établissement de santé et établissements sociaux et médicoNsociaux d’hébergement pour personnes âgées).
C o m m e n t a i r e
a circulaire G / 7R/ s N HR /N4 n°ssss/s43 du ss/s4/ssss relative à la prévention du risque lié aux légionelles dans les établissements de santé et la circulaire n° G / 7R/ HR /N4/ GR / s/ssss/493 du s8/ss/ssss relative à la prévention du risque lié aux légionelles dans les établissements de sociaux et médicoNsociaux d’hébergement pour personnes âgées conseillent :
– une production instantanée d’eau chaude sanitaire ;
– pour une production d’N à partir d’un ballon d’eau chaude, une température de l’eau à la sortie des ballons supérieure en permanence à ss° et une élévation quotidienne de la température au delà de 6s° ;
– une suppression de tous les réservoirs de stockage d’eau préchauffés ou non à une température inférieure à ss° . Rls favorisent le développement bactérien. e concept de récupération d’énergie doit être réétudié pour prendre en compte le risque lié aux légionelles. es dispositifs par échanges thermiques sont préférés.
e chauffeNeau solaire collectif de type stockage en eau technique comporte un ou plusieurs ballons collectifs de stockage solaire et un appoint centralisé (de préférence de type instantané pour éviter un stockage sur le circuit d’appoint).
’eau stockée dans le ballon (eau technique) et réchauffée par le cirN cuit solaire est physiquement séparée du circuit de distribution d’eau chaude sanitaire.
ette séparation est réalisée par un échangeur à plaques extérieur. Rl est mis en œuvre entre le stockage solaire (un ballon tampon rempli s9
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE d'eau technique) et l’arrivée d’eau froide sanitaire. e type d’installaN tion comprend ainsi trois circuits d’eau chaude :
• le circuit solaire ;
• le circuit « d’eau technique » permettant le stockage de l’énergie récupérée de la boucle solaire ;
• le circuit d’eau froide qui récupère l’énergie au travers d’un
échangeur instantané.
Rn parle d’installation de type « stockage en eau technique ou en eau morte ou double échangeur » et autrement appelé kit antiNlégionellose.
Rn donne
, un schéma de principe, avec échangeur de séparaN tion extérieur, présentant les différents éléments composant une insN tallation de type « eau technique ».
C o m m e n t a i r e
a boucle « d’eau technique » peut également comporter un stockage en eau technique avec un échangeur de séparation intégré en bain marie dans le stocN kage (échangeur en tube inox par exemple) dans lequel passe l’eau chaude saniN taire à préchauffer. es installations doivent se conformer aux préconisations du constructeur.
es règles techniques traitant de la boucle solaire d’une installation en
« eau technique » sont similaires à celles d’une installation de chauffeN eau solaire collectif type. e concepteur doit néanmoins considérer les spécificités liées à l’existence de la boucle en « eau technique ».
Rfin d’éviter au maximum le risque de développement des légionelles notamment dans des bâtiments à risques, il est préférable de priviléN gier une production d’eau chaude sanitaire instantanée par échangeur
à plaques (sans stockage ou avec stockage sur le circuit primaire de l’appoint).
ss s
Nigure 4 : chéma de principe d’une installation en « eau technique » avec échangeur de séparation extérieur à plaques
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
État des lieux
s
Rvant toute souscription d’un contrat d’entretien, le prestataire doit dresser un état des lieux de l’installation de production d’eau chaude sanitaire solaire et le remettre au client.
’état des lieux doit être réalisé avec attention. es nonNconformités et l’état d’usure des matériels pris en charge par le présent contrat doivent y être consignés.
orsqu’une entreprise prend en charge l’entretien et la maintenance d’une installation, elle en devient responsable. ’état des lieux est un document essentiel qui permet :
• de déterminer, en cas de réparations nécessaires suite à d’évenN tuels dysfonctionnements ultérieurs, celles qui incombent au prestataire ou au client ;
• de responsabiliser le client face aux nonNconformités renconN trées sur son installation.
e contrat d’entretien reprend et complète les méthodologies d’acN cès et d’entretien indiquées dans le RNR ( ossier des Rnterventions
Nltérieures sur l’Ruvrage) et le RN ( ossier des Ruvrages Nxécutés), fournis par le maître d’ouvrage.
eul un état jugé satisfaisant de l’installation solaire et de l’ensemble du système de production d’eau chaude sanitaire à l’issue du constat dressé permet de conclure le contrat d’entretien.
s.s. • réparation de l’intervention
Rl s’agit de regrouper le maximum de documents et d’informations relatifs à l’installation ainsi que de regrouper les instruments et matéN riels nécessaires à d’éventuels relevés.
ss
ss
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
s.s.s. • es documents
Rl s’agit de regrouper les informations et documents relatifs à l’instalN lation de production d’N listés en
suivante. es documents permettant de retrouver l’historique de l’installation sont recherchés et notamment l’attestation et le livret d’entretien.
Équipement
Capteurs solaires
Pompe de circulation
Accessoires hydrauliques
(boucle de transfert solaire)
Accessoires hydrauliques
(boucle eau technique)
Equipements électriques et de régulation
Appoint (si chaudière)
Informations et/ou documents
Notice technique du constructeur
Notice(s) d’installation et de mise en service
Schémas de raccordements hydrauliques
Notice technique du constructeur
Courbes caractéristiques des pompes de circulation
Notices d’installation et de mise en service
Schémas de raccordements hydrauliques
Schémas électriques
Schémas de raccordements hydrauliques
Notices techniques des constructeurs
Notice(s) d’installation et de mise en service
Courbes caractéristiques des vannes de réglage
Caractéristiques des soupapes (pression, débit, températures)
Dans le cas d’une installation autovidangeable, les équipements sensibles (purge d’air, vase d’expansion, soupape de sécurité, clapet anti-thermosiphon) présents généralement sur une installation avec capteurs remplis en permanence peuvent être absents.
Schémas de raccordements hydrauliques
Notices techniques des constructeurs
Notices d’installation et de mise en service
Schémas électriques
Notices techniques des constructeurs
Notices d’installation et de mise en service
Notice technique du constructeur
Notices d’installation et de mise en service
Schémas de raccordements hydrauliques s
Nigure s : iste d’informations et/ou documents à recueillir pour l’état des lieux de l’installation de production d’eau chaude sanitaire solaire
C o m m e n t a i r e
ette liste n’est pas exhaustive et peut être complétée selon les caractéristiques et l’importance de l’installation.
!
Le Dossier d’ouvrage exécuté (DOE), s'il existe, peut regrouper tous les documents mentionnés
.
s.s. • Rérifications
’état des lieux repose sur un examen visuel de l’installation. Rl peut
être complété par le relevé des équipements de mesure. a vériN fication de la présence ou de l’état des éléments présentés dans le tableau de la
est réalisée.
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
Équipement
Système complet
Eléments extérieurs (capteurs solaires, réseau hydraulique, purgeur si présent…)
Boucle de captage (liquide caloporteur, pompe de circulation, vase d’expansion si présent …)
Système de régulation
Ballon de stockage solaire
Sécurité électrique (armoire
électrique)
Exemples de vérifications
Livret ou carnet d’entretien du chauffe-eau solaire
Présence du plan de l’installation et conformité de ce plan avec l’installation existante
État des isolants
Absence de fuite d’eau ou d’antigel
Accessibilité et dégagement autour des capteurs
État de propreté des vitrages
État des fixations des capteurs et de l’étanchéité toiture
Présence d’un dispositif de purge (si existant)
Vanne d’isolement fermée si purgeur automatique
Etat de la protection mécanique du calorifuge extérieur
Position et tenue de la sonde de température et/ou de la sonde d’ensoleillement ou du détecteur d’éclairement
Contrôle visuel du bon fonctionnement (bruit, échauffement, vibration) de la pompe de circulation
Contrôle d’étanchéité des presse-étoupes / garniture de la pompe de circulation
Absence de fuite ou de corrosion au niveau du système d’expansion (si installation avec capteurs remplis en permanence)
Présence et contrôle des vannes de vidange et de remplissage
Présence et contrôle des vannes d’équilibrage
Présence et contrôle des débitmètres primaire et secondaire
Présence et contrôle de la soupape de sécurité
Présence et contrôle de l’échangeur solaire (puissance, raccordement)
Vérification du paramétrage de la régulation
Contrôle de la bonne tenue des sondes (position et connexions
électriques)
Contrôle de l’étanchéité des piquages
Contrôle de l’état de la jaquette isolante
Contrôle de la soupape de sécurité sanitaire
Contrôle de la position du thermomètre et de la (des) sonde(s) de température
Présence d’un disjoncteur différentiel
Recherche d’échauffements et de bruits anormaux
Etat des contacteurs et des câbles
Fonctionnement des organes de coupure et de protection
Voyants s
Nigure 6 : Nxemples de vérifications à effectuer sur un chauffeNeau solaire collectif
C o m m e n t a i r e
ette liste n’est pas exhaustive et peut être complétée selon les caractéristiques et l’importance de l’installation.
s3
s4
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
Nn ensemble de relevés est nécessaire au contrôle du bon fonctionN nement de l’installation
.
Relevé des données utiles au contrôle de bon fonctionnement
Heures de relevés
Conditions atmosphériques
Très clair
Clair
Nuageux
Pluvieux
Température du stockage solaire (indiquer la hauteur de la mesure)
Température en entrée primaire de l’échangeur
Température en sortie primaire de l’échangeur
Température en entrée secondaire de l’échangeur
Température en sortie secondaire de l’échangeur
Température de consigne de l’appoint
Température de départ ECS
°C
°C
°C
°C
°C
Etat initial Relevé
Pression du circuit primaire (si capteurs remplis en permanence) bar
Pression de gonflage du vase d’expansion (si présent) bar
Débit du fluide (primaire et secondaire le cas
échéant)
Relevé du compteur d’énergie l/min kWh s
Nigure 7 : Nxemples de relevés à effectuer sur un chauffeNeau solaire collectif pour contrôler son bon fonctionnement
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
Le suivi énergétique de l’installation
6
Nn suivi énergétique de l’installation doit être mis en place. Nn foncN tion du niveau de suivi mis en place, il permet :
• de détecter si l’installation solaire est en état de fonctionnement normal ;
• d’avoir des données objectives sur le bon fonctionnement de l’installation solaire ;
• de détecter et traiter les dysfonctionnements éventuels de l’insN tallation solaire.
e suivi énergétique peut être simplifié (relevé des informations localement et manuellement) ou détaillé (relevé des informations à distance).
6.s. • ontrôle de l’état de fonctionnement de l’installation
e contrôle de l’état de fonctionnement de l’installation solaire assure une surveillance de l’installation. Rl assure la disponibilité des foncN tionnements en informant les intervenants qui assurent l’entretien et la maintenance des équipements. Rl s’agit principalement d’émettre des signalisations ou des alarmes (défauts des circulateurs ou des sondes de température par exemple), d’informer les professionnels pour faciliter leurs tâches, de suivre les interventions et de les enreN gistrer en historiques.
C o m m e n t a i r e
e suivi ne renseigne pas sur la performance du système. Nn équipement appaN remment en marche peut fonctionner de manière dégradée ou peu optimale.
ss
s6
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
6.s. • ontrôle de bon fonctionnement de l’installation
e suivi de bon fonctionnement passe par une instrumentation plus complète de l’installation.
ette dernière doit permettre le calcul de l’énergie solaire utile proN duite. Nlle est différente suivant la configuration de l’installation. Rl s’agit de suivre la production d’énergie solaire au travers de différents indicateurs que sont :
• la productivité solaire : on ramène simplement la production solaire utile à la surface de capteurs installés. et indicateur est représentatif du bon dimensionnement et de la bonne perforN mance de l'installation solaire, mais il peut être pénalisé si la consommation d’eau chaude sanitaire est trop faible par rapN port aux capacités de l’installation ;
• le taux de couverture solaire : il représente la part des besoins en eau chaude sanitaire aux points de puisage assurés par le solaire. Rl est égal au rapport de l’énergie solaire utile par le besoin en eau chaude sanitaire.
!
Ces deux valeurs dépendent de l'irradiation incidente sur les capteurs, de la consommation d'eau chaude sanitaire, de l’état des composants en fonctionnement et enfin du dimensionnement de l'installation.
Rfin de détecter des dérives de fonctionnement de l’installation, la productivité solaire mesurée peut être comparée à la productivité solaire théorique c’est à dire l'énergie solaire utile qu'aurait dû proN duire l'installation considérée, compte tenu des conditions réelles de fonctionnement. e ratio « mesure sur théorie » de la production solaire est l’indicateur le plus représentatif de la qualité de fonctionneN ment (indépendamment de la qualité de fonctionnement) de l'installaN tion solaire dans les conditions de son utilisation. Rl est communément admis qu'un ratio supérieur à s,8 traduit un bon fonctionnement. e ratio est indicatif mais il permet de vérifier que l’installation concernée fonctionne correctement ou pas et cela à l’échelle de temps notamN ment mensuelle. our un suivi de fonctionnement plus précis, il est nécessaire d’aller auNdelà de ce ratio en analysant des données sur un pas de temps plus précis avec des données journalières voire à ss minutes.
e calcul de la production solaire utile théorique peut être réalisé simplement à l'aide la méthode R R en utilisant comme entrée les données réelles de l'installation (consommation réelle mensuelle d'eau chaude mesurée sur l'installation, températures extérieure et d'eau froide moyennes, irradiation calculée à l'aide de la durée
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE d’ensoleillement réelle de la station météorologique la plus proche de l'installation sur le mois concerné).
C o m m e n t a i r e
R noter qu’il existe aussi d’autres outils de calcul, à l’image du logiciel RRRN R , mais attention dans ce cas à la définition du taux de couverture utilisée dans l’outil concerné.
6.s.s. • ontrôle de bon fonctionnement simplifié
es données de consommation et de production solaire mesurées et issues du compteur d'énergie sont récupérées manuellement. a fréquence des relevés conditionne le degré de réactivité de signaleN ment d'un éventuel dysfonctionnement. a régularité assure les perN formances de l'installation sur le long terme. es données relevées doivent être consignées dans le carnet de suivi. e professionnel en charge du contrôle de bon fonctionnement (par exemple, l’exploitant) doit alerter le aître d'Ruvrage en cas de non correspondance avec les indicateurs minimums de performance prévisionnels.
C o m m e n t a i r e
e type de relevé et de suivi manuel est particulièrement adapté aux installations de taille réduite (jusqu'à ss m², valeur haute).
6.s.s. • ontrôle de bon fonctionnement détaillé
'emploi d'une centrale d’acquisition permet de suivre à distance l’installation. Nlle relève, stocke et transmet, à échéances programN mées et pas de temps réguliers, l’ensemble des valeurs mesurées par les sondes de température et les compteurs. Raccordé à un réseau de communication (ligne téléphonique, G , R ...), elle permet de visionner à distance le fonctionnement de l'installation solaire.
!
Ce type de relevé nécessite des compétences particulières en matière de programmation et d'analyse des données instantanées et archivées.
s7
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
Le contrat d’entretien et/ou de maintenance
7 s8
’établissement d’un contrat d’entretien ou d’un contrat de mainteN nance est impératif.
es opérations de maintenance ont notamment pour objectifs :
• de fournir des performances optimales ;
• d’allonger la durée de vie du matériel ;
• de fournir une installation assurant le meilleur confort dans le temps au client final.
!
Privilégier un prestataire unique pour la maintenance de la chaufferie et de l’installation solaire simplifie les échanges et permet une maintenance à moindre coût.
7.s. • Rbligations des parties
7.s.s. • Rbligations du prestataire
e prestataire s’engage à l’entretien conformément aux textes régleN mentaires et règles de l’art en vigueur, dans les délais prévus au contrat.
Rl déclare avoir souscrit une police d’assurance couvrant sa responsaN bilité civile dans le cadre de ses activités liées au présent contrat.
e prestataire s’engage à tenir à jour le carnet d’entretien (ou registre ou livret).
a qualité de professionnel et son devoir de conseil font de lui l’inN terlocuteur technique extérieur principal du aître d’Ruvrage. Rl doit
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE collaborer avec d’éventuels autres conseils et intervenants désignés par le aître d’Ruvrage.
7.s.s. • Rbligations du client (souscripteur du contrat)
es installations comprenant les appareils pris en charge doivent être réalisées selon les règles de l’art et en conformité avec la réglementaN tion en vigueur lors de leur réalisation.
e souscripteur du contrat s’engage à maintenir ces installations en stricte conformité avec ces règles. Route modification sur les appaN reils faisant l’objet du contrat doit être effectuée par un professionN nel. Route modification de la réglementation spécifique à l’installation visée par le contrat devra faire l’objet d’une information auprès du
aître d’Ruvrage.
Routes interventions ou modifications (y compris réglages) effectuées sur les équipements visés par le contrat d'entretien doivent être consiN gnées dans le livret d'entretien de l'installation.
a traçabilité des opérations effectuées sur l'installation facilite l'interN vention du prestataire en charge de l'entretien de l'installation.
C o m m e n t a i r e
e client s’engage à payer le prix des prestations visées par le contrat de mainteN nance selon les modalités qui y sont définies et à informer le prestataire de toutes les interventions et travaux réalisés sur l'installation visée par le contrat.
7.s.3. • anctions encourues par les deux parties
Nn cas d’inexécution des obligations par l’une ou l’autre des parties, une mise en demeure doit être adressée à la partie défaillante par lettre recommandée avec accusé de réception.
R défaut de régularisation dans les quinze jours qui suivent la récepN tion de ladite lettre, le contrat est résilié de plein droit sans indemnité.
7.s. • e contenu du contrat
e contrat définit les conditions dans lesquelles s’effectue la mainteN nance de l’installation en précisant notamment les points suivants :
• la fréquence des visites d’entretien ;
• la liste des opérations qui sont effectuées à chaque visite ainsi que les opérations non comprises dans le contrat ;
• la liste des petites fournitures inclues dans le contrat (joints, fusibles…) ; s9
3s
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
• la nature du suivi énergétique éventuel (contrôle de l’état de fonctionnement, contrôle de bon fonctionnement simplifié ou détaillé, nom du prestataire assurant le suivi) ;
• les conditions d’intervention en cas de télémaintenance et de suivi des alarmes de dysfonctionnement (responsabilité de chaque partie, fréquence de relevé et de traitement des donN nées, caractéristiques des dysfonctionnements et pannes obserN vables selon la précision et fréquence des mesures, les délais de traitement et détections de dysfonctionnements et pannes, le mode de transmission des alarmes).
’objet du contrat peut définir les points suivants :
• nature des opérations à effectuer par l’entreprise de mainteN nance : elle est définie soit par son contenu (exécution d’une, de plusieurs, ou de l’ensemble des opérations de maintenance nécessaire sur un certain bien pendant une période de temps donnée), soit par son résultat (exprimé en unité d’usage, en terme de disponibilité et d’état à maintenir) ;
• nature des opérations à effectuer par l’entreprise de mainteN nance concernant le suivi énergétique de l’installation : elle est définie soit par son contenu (par exemple suivi simplifié des données de production et de consommation mensuelles), soit par son résultat (exprimé par exemple en terme de délai d’interN vention de l’entreprise suite à un déclenchement d’alarme) ;
• définition des fournitures et charges pour les deux parties : sont définies les responsabilités et les modalités de déclenchement des commandes entre les deux parties concernant les pièces à changer, l’outillage individuel et les matières consommables ou encore la communication des données dans le cas d’un suivi
énergétique de l’installation ;
• désignation et localisation des installations sur lesquels sont effectuées les opérations de maintenance : il s’agit de la situaN tion géographique, du type d’installation et éventuellement contraintes d’environnement (contrainte d’accès notamment).
e contrat peut comprendre également les éléments suivants :
• l’inventaire de départ ;
• les documents fournis par l’entreprise de maintenance au client
(fiches d’intervention, livret d’entretien…) ;
• les modalités de rémunération de l’entreprise (maintenance à forfait, à dépense contrôlée, à dépense contrôlée plafonnée,…) ainsi que les pénalités et bonifications éventuelles ;
• les assurances, les garanties ;
• les conditions de réception des prestations et conditions de fin de contrat ;
• les modalités d'intervention ;
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
• la durée du contrat ;
• les modalités de dénonciation ;
• les modalités de modification ou de résiliation du contrat.
3s
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
Vérifications et contrôles
8
3s
.
!
Si un suivi énergétique est mis en place, il peut permettre d’avoir des données objectives sur les performances réelles de l’installation voire de détecter les dysfonctionnements
éventuels de l’installation solaire. Si ce suivi indique que l’installation fournit l’énergie attendue, compte tenu des conditions d’utilisation (volume soutiré et ensoleillement), l’ensemble des contrôles édictés dans ce chapitre ne sont pas à réaliser systématiquement et à chaque visite de l’installation. Ceci ne concerne évidemment pas les contrôles préventifs comme la vérification des supports de capteurs par exemple.
8.s. • apteurs solaires et les équipements associés
a durée des interventions à réaliser à proximité des capteurs solaires dépend principalement du lieu d’implantation (toiture terrasse, toiture inclinée) et du mode de pose (en indépendance, en incorporation…) des capteurs.
8.s.s. • apteurs solaires
e professionnel doit contrôler visuellement :
• l’état de propreté de la vitre des capteurs ;
• la bonne ventilation (si existante) des capteurs ;
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
• l’état du coffrage des capteurs ;
• la propreté entre la couverture du toit et les capteurs (pour des capteurs en indépendance).
a
présente les différents constats possibles ainsi que leur interprétation et les actions correctives associées.
Constats
État de propreté des capteurs satisfaisants
Capteurs sales
(dépôts de poussières)
Interprétations
Bonne transmission du rayonnement solaire
Mauvaise transmission du rayonnement solaire et baisse des performances des capteurs
Actions d'entretien
Sans objet
Nettoyer les capteurs
Condensation dans les capteurs
Baisse des performances des capteurs
Déboucher les orifices de ventilation du capteur s
Nigure 8 : onstats, interprétations et actions correctives suite au contrôle des capteurs solaires
!
Dans le cas d’une intervention en toiture, l’intervenant doit disposer des connaissances, des techniques et de l’expérience qui lui permettent de travailler en sécurité. Il doit être
à même de reconnaître les risques et de s’en protéger en respectant les règles de sécurité.
!
Le nettoyage des capteurs doit intégrer la problématique des chocs thermiques et des risques de casse du vitrage (se conformer aux préconisations du constructeur). Attention
à ne pas multiplier cette action coûteuse et parfois inutile : se référer à la mesure des performances si un suivi énergétique de l’installation est en place.
8.s.s. • Nléments de fixation et d’étanchéité en toiture/couverture
Nn contrôle visuel de l’état des supports des capteurs doit être réalisé
(corrosion éventuelle, arrachement de fixations des supports, état de la visserie, boulonnerie). Rl doit être vérifié :
• les fixations des capteurs ;
• l’étanchéité de la traversée de la toiture (cas des capteurs en surimposition) ;
• la position satisfaisante des pièces d’étanchéité périphérique
(cas des capteurs incorporés ou semiNincorporés).
a
présente les différents constats possibles ainsi que leur interprétation et les actions correctives associées.
33
34
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
Constats
Absence de corrosion et de détériorations
Points de corrosion localisés
Desserrage de la visserie et de la boulonnerie
Arrachement de points de fixation
Interprétations Actions d'entretien
Support en bon état Sans objet
Fragilisation du support
Poncer et remettre en peinture
Resserrer les vis et boulons
Mettre en œuvre de nouveaux points de fixation (hors contrat d’entretien) s
Nigure 9 : onstats, interprétations et actions correctives suite au contrôle des éléments de fixation et d’étanchéité des capteurs
8.s.3. • ispositifs d’équilibrage
’intervention consiste à vérifier que le réglage des organes d’équiliN brage sont conformes aux valeurs réglées initialement.
e professionnel doit :
• relever le nombre de tours d’ouverture sur chaque organe d’équilibrage ;
• comparer le nombre de tours relevé à celui initialement prévu.
i le nombre de tours diffère de l’état initial :
• procéder au réglage en positionnant le volant ou la vis de réglage sur le nombre de tours initial en partant de la fermeture ;
• vérifier le réglage sur quelques organes équipés de prises de mesure. ela permet de valider le calcul et d’ajuster éventuelleN ment les débits ;
• bloquer les vis de réglage.
!
Dans le cas d’une installation en configuration Tichelmann, il est nécessaire d’effectuer une mesure de débit par batterie lors de chaque passage. Un encrassement progressif du réseau peut être détecté avant que celui-ci n’impacte la totalité du circuit.
8.s.4. • ispositif de purge des capteurs solaires
haque point haut de l’installation doit être pourvu d’un purgeur d’air automatique ou manuel. es purgeurs en sortie des capteurs doivent résister aux températures élevées supérieures à sss° . Rls doivent être isolés par une vanne de sectionnement pour éviter la vidange du cirN cuit primaire par dégazage en cas de montée anormale en tempéraN ture du capteur.
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
C o m m e n t a i r e
es installations autovidangeables ne requièrent aucune purge d’air au niveau des capteurs solaires.
ans le cas de capteurs difficiles d’accès (en toiture par exemple), des bouteilles de purge au point haut de l’installation avec un report capilN laire en cuivre muni d’une vanne dans le local technique sont parfois mises en œuvre.
!
Avant toute manipulation, vérifier à l’aide du thermomètre
à contact que la température du liquide caloporteur est inférieure à 90°C. Si la température est supérieure, ne pas manœuvrer le purgeur d’air et reporter cette action à une visite en début de matinée.
e professionnel doit, si la présence d’air est avérée :
• manœuvrer le purgeur afin d’éliminer l’éventuelle présence de gaz à l’origine de coups de bélier et de phénomènes de corrosion ;
• effectuer à plusieurs reprises ces purges jusqu’à l’absence d’air en sortie (attention au rejet d’eau éventuel à haute température) ;
• selon les recommandations éventuelles du fabricant, nettoyer les composants internes ;
• remonter le purgeur d’air.
a
présente les différents constats possibles ainsi que leur interprétation et les actions correctives associées.
Interprétations Actions d'entretien Constats
Purgeur fermé étanche
Purgeur ouvert laissant s’échapper de l’air et/ou du fluide caloporteur
Fuite lorsque le purgeur est fermé
Purgeur en bon état
Purgeur défectueux
Sans objet
Purgeur ouvert ne laissant s’échapper ni air, ni fluide caloporteur
Purgeur bouché
Vérifier si la section de raccordement est correcte/Remplacer le purgeur (hors contrat d’entretien) s
Nigure ss : onstats, interprétations et actions correctives suite au contrôle du dispositif de purge des capteurs
8.s.s. • Raccordement hydraulique
es raccordements hydrauliques aux capteurs doivent être parfaiN tement étanches et ne comporter aucune marque de trace de fuite.
’isolant ne doit pas être dégradé par les animaux, ni par les rayons ultra violets.
3s
36
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
a
présente les différents constats possibles ainsi que leur interprétation et les actions correctives associées.
Constats Interprétations
Fuite aux raccords
Trace de coulure sur le pourtour des raccords
Baisse de pression dans le circuit
Petite baisse de pression dans le circuit
Dégradation de l’isolant Baisse de rendement de l’installation
Actions d'entretien
Remplacement des joints (hors contrat d’entretien)
Serrage des raccords ou remplacement de joints (hors contrat d’entretien)
Remise d’une protection ou remplacement de l’isolant (hors contrat d’entretien) s
Nigure ss : onstats, interprétations et actions correctives suite au contrôle de la liaison hydraulique
8.s.6. • Rutres contrôles
e professionnel doit :
• contrôler le bon positionnement de la sonde de régulation en sortie des capteurs ;
• vérifier l’état du câble de liaison de la sonde (absence de détérioration par les animaux notamment) et de sa gaine de protection ;
• vérifier l’état de la boite de connexion et des raccordements s’ils existent.
C o m m e n t a i r e
Rl est conseillé de réaliser le prolongement des fils de sonde par soudure et de le protéger avec de la gaine rétractable pour une meilleure tenue dans le temps.
’utilisation de pièces de fixations métalliques est également à privilégier visNàN vis de pièces en plastiques (collier rilsan par exemple) pour des raisons de tenue dans le temps, et de vieillissement aux NR.
8.s. • ircuit primaire solaire
8.s.s. • analisations
a vérification des canalisations consiste à :
• vérifier l’état des supports de canalisations (colliers, fixation murale) ;
• vérifier et remplacer si nécessaire l’isolant ;
• contrôler l’étanchéité des raccords tout au long de leur parcours.
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8.s.s. • ression du circuit primaire
C o m m e n t a i r e
es installations autovidangeables ne requièrent aucun contrôle de la pression du circuit primaire, sauf si le protocole de mise en service indique une mise en pression (surpression visNàNvis de la pression atmosphérique dans tous les cas inférieure à s bar).
a pression du circuit varie en fonction de la température. Rant que cette variation reste comprise entre la pression de remplissage et la pression de tarage de la soupape, ce phénomène est normal.
R froid, la pression correspond à la pression de remplissage de l’installation.
R la température du fluide caloporteur maximale, la pression est maximale et doit être inférieure à la pression de tarage des soupapes.
a pression maximale est généralement égale à 9s% de la pression de tarage.
C o m m e n t a i r e
Nne pression de remplissage du circuit supérieure de s,3 à s,s bar à la pression de gonflage du vase d’expansion est généralement conseillée.
’intervention consiste à lire la valeur de pression affichée sur le manomètre situé généralement à proximité du vase d’expansion. Nlle ne nécessite aucun matériel spécifique. e professionnel doit :
• arrêter les circulateurs en fonctionnement ;
• vérifier la pression suivant les prescriptions de mise en service de l’installation ;
• relever et noter la pression du circuit, ainsi que la température correspondante, sur le cahier de maintenance ;
• remettre en service les circulateurs.
C o m m e n t a i r e
Roujours vérifier que le manomètre indique s lorsqu’il est mis à pression atmosN phérique (grâce à la molette de mise à l’air libre si elle existe).
a
présente les différents constats possibles ainsi que leur interprétation et les actions correctives associées.
Constats Interprétations
Pression suffisante État correct
Pression en baisse en regard de l’état initial
Manque de liquide caloporteur dans le circuit
Actions d'entretien
Sans objet
Réaliser un appoint de liquide
(hors contrat d’entretien) (*)
37
38
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
Constats
Pression en hausse en regard de l’état initial
Interprétations
Echangeur percé
Actions d'entretien
Prélever 10 litres de liquide dans le circuit primaire et contrôler la nouvelle pression
(**)
(*) Nn appoint de liquide doit toujours être associé à la recherche de l’origine des fuites, il est également possible que la soupape ait permis d’évacuer du liquide en cas de surchauffe. ette dernière ne doit cependant pas être fuyante.
(**) i la pression n’a pas évolué, les deux réseaux sont en communication : l’échangeur est percé, il faut le changer (hors contrat d’entretien).
s
Nigure ss : onstats, interprétations et actions correctives suite au contrôle de la pression du circuit
C o m m e n t a i r e
e manque de liquide peut être dû à une fuite, un défaut de membrane du vase d’expansion ou à l’ouverture de la soupape de sécurité (du fait d’un sous dimenN sionnement du vase d’expansion par exemple).
Nn cas de pression insuffisante et après en avoir identifié la cause, il convient de réaliser un appoint de liquide. ette opération se fait touN jours quand le liquide caloporteur n’est pas chaud (capteurs bâchés ou faible ensoleillement). e liquide caloporteur doit être identique
à celui présent dans l’installation. Rl est important d’utiliser celui préN conisé par le fabricant, et utilisé pour le remplissage initial (certains fluides sont incompatibles entre eux) pour assurer une continuité de garantie des matériels.
8.s.3. • iquide caloporteur
C o m m e n t a i r e
i l’installation est autovidangeable, la protection antigel est assurée de part la conception même de l’installation. Néanmoins, il est conseillé d’utiliser un liquide antigel (mais avec une faible densité) en réponse aux erreurs de concepN tion éventuelles.
e liquide caloporteur se dégrade dans le temps et notamment s’il est soumis à des températures élevées. e vieillissement se traduit par :
• une baisse de sa concentration, donc une protection aux tempéN ratures extérieures moins efficace ;
• une augmentation de son acidité, donc un risque pour l’installation.
e professionnel doit, lors de chaque visite, contrôler l’acidité et la densité du liquide caloporteur.
Nn échantillon de liquide doit être prélevé selon la procédure suivante :
• forcer la mise en marche du circulateur si ce dernier est à l’arrêt ;
• préparer un gobelet de prélèvement rincé à l’eau claire puis séché ;
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• ouvrir la vanne de vidange de la boucle primaire, au bout d’une minute ou deux. Rprès avoir laissé couler un peu de liquide (risque de boue au point bas), prélever un échantillon de quelques millilitres en prenant soin d’éviter toute projection
(risque de brûlure) ;
• déverrouiller la mise en marche forcée du circulateur, si elle a
été activée.
!
Lors de l’utilisation des produits caloporteurs à base de propylène glycol, il est indispensable de prendre connaissance des informations techniques édictées par le fabricant et d’avoir à disposition la « Fiche de Données de Sécurité »
(FDS).
ontrôle de l’acidité
e contrôle de l’acidité peut se faire soit avec des bandelettes pH métriques, soit avec un pHNmètre électronique.
i le contrôle est réalisé avec des bandelettes, le professionnel doit :
• immerger toutes les parties réactives de la bandelette dans le prélèvement ;
• attendre deux minutes que la réaction se soit faite ;
• comparer la couleur des différents réactifs à celles proposées sur l’emballage ;
• relever et noter la valeur du pH sur le document d’inspection et d’entretien.
i le contrôle est réalisé avec un pHNmètre électronique, le professionN nel doit dans un premier temps réaliser la procédure d’étalonnage comme suit :
• ôter le capuchon et éliminer les éventuels dépôts de sels par rinçage dans de l’eau froide sanitaire ;
• plonger l’électrode dans une solution étalon de pH 7 et attendre la stabilisation de la mesure ;
• ajuster la valeur affichée du pH à 7 grâce au potentiomètre prévu à cet effet ;
• rincer l’électrode ;
• plonger l’électrode dans une solution étalon de pH 4 ou ss et attendre la stabilisation de la mesure ;
• ajuster la valeur affichée du pH à 4 ou ss grâce au potentiomètre prévu à cet effet.
Rprès avoir réalisé la mesure du pH, la valeur obtenue doit être insN crite dans le document d’inspection et d’entretien.
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4s
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C o m m e n t a i r e
Rprès utilisation du pHNmètre, l’électrode doit être rincée avec sa solution de nettoyage ou de l’eau froide sanitaire. Nlle doit être stockée dans sa solution de conservation ou dans de l’eau froide sanitaire.
a
présente les différents constats possibles ainsi que leur interprétation et les actions correctives associées.
Constats
7≤ pH mesuré ≤ 9 pH mesuré < 7 pH mesuré > 9 pH mesuré avec une variation de ± 0.5
Interprétation
pH conforme pH trop acide pH trop basique
Début de dégradation
Actions d'entretien
Sans objet
Correction du pH ou remplacement du liquide caloporteur (hors contrat d’entretien)
Assurer un suivi régulier s
Nigure s3 : onstats, interprétations et actions correctives suite au contrôle de l’acidité du liquide caloporteur
ontrôle de la densité
e contrôle de la densité peut se faire avec un pèse acide ou un réfractomètre. a protection contre le gel est généralement située entre –ss° et –3s° . Nlle dépend de la situation géographique de l’installation.
i le contrôle est réalisé avec un pèse acide, la procédure est la suivante :
• plonger dans l’échantillon de liquide le thermomètre gradué à alcool ;
• faire flotter le densimètre dans l’échantillon ;
• lire la valeur de densité sur l’échelle graduée à l’endroit où le densimètre traverse la surface du liquide caloporteur ;
• noter la valeur ;
• noter la température indiquée par le thermomètre ;
• déterminer, à l’aide du tableau de correspondance, le point de congélation du liquide caloporteur ;
• inscrire cette valeur sur le cahier de maintenance et la comparer
à la mesure précédente.
i le contrôle est réalisé avec un réfractomètre, la procédure est la suivante :
• diriger l'extrémité frontale du réfractomètre en direction d'une source lumineuse brillante et ajuster la bague de mise au point jusqu'à ce que le réticule puisse être lu ;
• procéder à un réglage du zéro ;
• ouvrir la lame couvrante puis verser s ou s gouttes de liquide à tester avec la poire sur la surface du prisme ;
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• fermer la lame couvrante et la presser légèrement. a lecture correspondante du cadran sur la séparation clair/obscur est le point de congélation ;
• après lecture, essuyer le liquide avec un linge ;
• inscrire cette valeur sur le cahier de maintenance et la comparer
à la mesure précédente.
a
présente les différents constats possibles ainsi que leur interprétation et les actions correctives associées.
Actions d'entretien Constats Interprétations
Point de congélation mesuré
= point de congélation désiré Point de congélation conforme
Point de congélation mesuré supérieur de 2°C au point de congélation désiré
Point de congélation mesuré supérieur de 5°C au point de congélation désiré
Début de dégradation
Risque de gel
Sans objet
Renforcer le suivi
Faire un appoint de liquide antigel ou un remplacement (hors contrat d’entretien) s
Nigure s4 : onstats, interprétations et actions correctives suite au contrôle de la densité du liquide caloporteur
!
Le liquide caloporteur est composé d’eau, de glycols et d’inhibiteurs de corrosion. En vieillissant, le liquide peut devenir acide. Il est considéré de fait comme un Fluide
Caloporteur Usé (FCU), classé dans la catégorie des DID
(Déchets Industriels Dangereux).
Pour répondre à la revalorisation de ces FCU, des sociétés fabriquant ces produits ont mis en place un service de reprise des caloporteurs usagés et assurent leur traitement par distillation et ultrafiltration.
8.s.4. • Rase d’expansion (pour les installations avec capteurs remplis en permanence)
!
Le contrôle du vase d’expansion entraîne la perte d’un volume de liquide caloporteur plus ou moins important.
Cette opération ne doit pas être engagée si l’installation présente les performances attendues.
C o m m e n t a i r e
our les installations autovidangeables, un vase d’expansion n’est pas nécesN saire lorsque le dispositif de vidange est conçu pour assurer ce rôle, en termes de volume, de température et de résistance à la pression.
4s
4s
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
e vase d’expansion doit comporter un dispositif manœuvrable (norN malement fermé) de purge de gaz et un dispositif manœuvrable (norN malement fermé) de vidange.
Rvec le temps, le vase d’expansion peut se dégonfler (fuite au niveau de la valve) ou sa membrane peut être endommagée.
C o m m e n t a i r e
ors du contrôle du vase d’expansion, ce dernier est considéré correctement dimensionné et sa pression de gonflage initiale supposée adaptée à l’installation.
a pression de gonflage se vérifie à pression atmosphérique. e proN fessionnel doit :
• isoler le vase de l’installation et donc fermer la vanne d’isolement ;
• mettre le vase à la pression atmosphérique, à l’aide du robinet de purge ;
• mesurer la pression (relative) grâce à la valve placée en partie basse du vase à membrane, ou sur le devant du vase à vessie
.
• comparer la pression mesurée à la pression de gonflage initiale du vase. Nlle doit être égale à la valeur indiquée par l’aiguille rouge fixe du manomètre de l’installation minorée de s,3 ou s,s bar ;
• ne pas oublier de fermer la vanne de purge et de réNouvrir la vanne d’isolement après cette manipulation ;
• si besoin, faire un appoint de liquide caloporteur si besoin.
!
Pour éviter toute intervention d’une personne non qualifiée, ôter la poignée de manœuvre de la vanne d’isolement en dehors des contrôles.
’intervention peut être délicate si la vanne d’isolement n’est plus
étanche ou si la valve de contrôle reste bloquée par l’oxydation.
i le vase n’est pas équipé d’une vanne d’isolement et d’un robinet de purge, il est nécessaire de le déposer pour effectuer la mesure. es fabricants de vases commercialisent des raccords rapides d’isolement qui évitent de vidanger l’installation.
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE s
Nigure ss : Nquipement nécessaire au contrôle du vase d’expansion
a
, les différents constats possibles ainsi que leur interprétaN tion et les actions correctives associées.
Actions d'entretien Constats
Pression proche de la pression de gonflage initiale (à plus ou moins
0,2 bar)
Interprétations
État du vase correct Sans objet
Pression inférieure à la pression de gonflage initiale (+ de 0,2 bar)
Présence d’eau au niveau de la valve
Vase dégonflé (fuite au niveau de la valve ou porosité de la membrane)
Membrane percée
Compléter la pression du vase ou remplacer le vase (hors contrat d’entretien)
Remplacer le vase
(hors contrat d’entretien) s
Nigure s6 : onstats, interprétations et actions correctives suite au contrôle du vase d’expansion
our vérifier l’état de la membrane, le professionnel doit repousser l’obturateur de la valve. ’il y a échappement d’air, il doit vérifier la pression et s’il y a présence d’eau en quantité, il doit changer le vase car cela signifie que la membrane est percée.
i le vase doit être regonflé fréquemment (de préférence avec de l’azote), il est préférable de le changer.
!
Lors d’un changement de vase, il est fortement conseillé de remplacer également la soupape de sécurité. Le non fonctionnement de celle-ci ayant pu entrainer une surpression dans le circuit et endommager la membrane du vase.
Il convient également de vérifier, par le calcul, son dimensionnement et sa pression de gonflage. Ces calculs sont détaillés dans les Recommandations professionnelles
« Conception et dimensionnement ».
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8.s.s. • oupape de sécurité
a soupape de sécurité est obligatoire. Nlle a pour rôle d’évacuer la vapeur lors d’éventuelles surpressions dans le circuit. Nlle est tarée à une pression de 3, 4 ou plus généralement 6 bars et est fonction de la pression maximale pouvant être atteinte dans le circuit. a soupape est indispensable sur les systèmes avec capteurs remplis en permaN nence et autovidangeables.
C o m m e n t a i r e
a soupape de sécurité dans le cas d’une installation autovidangeable se préN sente comme un organe de sécurité ultime, au cas où le circuit est entièrement rempli de liquide et que la procédure de remplissage n’est pas respectée.
!
Aucune vanne ne doit être installée sur la tuyauterie antre la soupape et le circuit.
a soupape de sécurité doit être raccordée à un réservoir de récupéN ration d’une capacité suffisante, égale au minimum à la contenance en liquide des capteurs solaires. e dernier doit pouvoir supporter la température maximale que peut atteindre le fluide. Rl doit être de préN férence vide, ce qui permet de vérifier instantanément si la soupape a été sollicitée. our vérifier que la soupape n’est pas bloquée, le proN fessionnel doit :
• faire fonctionner manuellement la soupape de sécurité en manœuvrant le levier de soulèvement du clapet ;
• maintenir le levier de soulèvement ouvert pendant s seconde ;
• si, après la fermeture de la soupape, l’écoulement continue, réiN térer la manœuvre. Nne saleté à pu rester coincée entre le siège et l’obturateur.
a
présente les différents constats possibles ainsi que leur interprétation et les actions correctives associées.
Interprétations Actions d'entretien Constats
Écoulement lors de la manœuvre et étanchéité de la soupape à la fermeture
Écoulement lors de la manœuvre et fuite de la soupape à la fermeture
Soupape en bon état
Soupape bloquée à cause d’un corps étranger
Sans objet
Recommencer la manœuvre jusqu’à obtenir l’étanchéité
Écoulement lors de la manœuvre et fuite de la soupape à la fermeture
Si l’étanchéité n’est pas obtenue après plusieurs manœuvres la soupape est défectueuse
Remplacer la soupape (hors contrat d’entretien)
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Constats Interprétations
Soupape défectueuse
Absence d’écoulement pendant la manœuvre
Installation vide
Tuyauterie de raccordement obstruée
Actions d'entretien
Remplacer la soupape (hors contrat d’entretien)
Remettre l’installation sous pression (hors contrat d’entretien)
Déboucher la tuyauterie de raccordement s
Nigure s7 : onstats, interprétations et actions correctives suite au contrôle de la soupape de sécurité
our remplacer la soupape de sécurité, le professionnel doit :
• vérifier que la tuyauterie d’évacuation des surpressions décharge dans un endroit sans danger pour le personnel et l’environnement (dans le cas du circuit primaire, la sortie de la soupape est raccordée au réceptacle du fluide caloporteur).
Rttention, il est interdit d’intercaler une vanne d’isolement entre la capacité à protéger et la soupape de sécurité ;
• avant tout démontage de la soupape, s’assurer que l’installation est complètement dépressurisée. i ce n’est pas le cas, procéN der à la vidange complète ou partielle du circuit concerné, selon les cas ;
• s’assurer que la pression de tarage de la nouvelle soupape est identique à celle remplacée ;
• vérifier que le type et le diamètre de raccordement de la souN pape sont identiques à ceux de la soupape remplacée;
• nettoyer préalablement les tuyauteries et les ballons. es souN papes sont très sensibles à la présence d’impuretés pouvant entraîner des fuites entre le siège et le clapet ;
• poser la nouvelle soupape de sécurité ;
• procéder au remplissage du circuit préalablement vidangé ;
• procéder à un contrôle de la nouvelle soupape de sécurité.
8.s.6. • ompes de circulation de la boucle de transfert
e circulateur peut ne plus fonctionner, le débit peut ne plus être conforme à l’état initial suite à une fuite ou à un changement du cirN cuit hydraulique (vanne fermée, clapet bloqué…).
C o m m e n t a i r e
ans le cas d’une installation avec un échangeur solaire extérieur à plaques, le circulateur du circuit secondaire de l’échangeur doit être vérifié.
4s
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our vérifier le fonctionnement du circulateur, le professionnel doit :
• dévisser le bouchon (aligné avec l’axe du moteur si existant) et introduire un tournevis dans la fente usinée à l’extrémité de l’axe du rotor. ’assurer que le rotor tourne ;
• ou présenter un contrôleur magnétique devant le bouchon. i le visuel se met à tourner c’est que le circulateur fonctionne ;
• ou vérifier au toucher (vibrations et chaleur) ou au son (ronronN nement) que le circulateur tourne.
!
Si le fonctionnement du (des) circulateur(s) est forcé au moment de la vérification, le professionnel doit revenir à un fonctionnement automatique de ce dernier.
a
présente les différents constats possibles ainsi que leur interprétation et les actions correctives associées.
Constats
Le rotor tourne
Le rotor ne tourne pas
Interprétations
Le circulateur fonctionne
Le circulateur n’est pas alimenté
Le condensateur de démarrage du circulateur est défectueux
Le rotor du circulateur est bloqué
Actions d'entretien
Sans objet
Vérifier l’alimentation électrique
Remplacer le condensateur (hors contrat d’entretien)
Remplacer le circulateur (hors contrat d’entretien) s
Nigure s8 : onstats, interprétations et actions correctives suite au contrôle des pompes de circulation
e blocage du rotor peut provenir soit d’un corps étranger, soit d’une accumulation de dépôts appelé « gommage ». e « dégommage » consiste à faire tourner le rotor avec un tournevis jusqu’à ce qu’il tourne librement.
C o m m e n t a i r e
Nne cause fréquente de mauvaise circulation en présence d’un circulateur aliN menté en triphasé est le mauvais branchement des deux phases : le rotor tourne alors en sens inverse, et diminue le débit. eux éléments complémentaires peuvent donner une indication sur le sens de fonctionnement du circulateur et son adéquation avec le sens de circulation du fluide dans le circuit : tout d’abord la flèche sur le corps du circulateur indique le sens normal de circulation, ensuite une double mesure de la hauteur manométrique totale dans les deux sens aux bornes du circulateur permettra de définir (la plus grande hauteur manométrique totale) le sens de rotation du circulateur, et ainsi de vérifier son bon câblage.
8.s.7. • ébit de circulation
C o m m e n t a i r e
ans le cas d’une installation avec un échangeur solaire extérieur à plaques, les débits côté primaire et secondaire de l’échangeur doivent être vérifiés. Rn rapN pelle, que le débit énergétique du circuit secondaire doit être équivalent à celui du circuit primaire.
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Rvant l’intervention, le professionnel doit s’assurer que le(s) circulateur(s) fonctionnent. i ce n’est pas le cas, le(s) mettre(nt) en marche forcée au niveau du régulateur.
!
Si le fonctionnement du (des) circulateur(s) est forcé au moment de la vérification, le professionnel doit revenir à un fonctionnement automatique de ce dernier.
i l’installation est équipée de débitmètres à flotteur (côtés primaire et secondaire de l’échangeur), le contrôle du débit des circuits primaire et secondaire consiste en une lecture directe du débitmètre.
our les installations ne disposant pas de débitmètre, le contrôle du débit doit être réalisé :
• en mesurant la différence de pression aux bornes du circulateur
(primaire et secondaire) ;
• en mesurant le débit sur une vanne d’équilibrage.
esure de la différence de pression aux bornes des pompes de circulation
a valeur de pression différentielle mesurée permet, à partir de la courbe caractéristique du constructeur, d’estimer le débit. a mesure de cette pression différentielle est réalisée avec un manomètre placé en parallèle sur le circulateur.
e professionnel doit :
• vérifier la position de la vitesse du circulateur. i le circulateur possède plusieurs vitesses, il faut noter l’indication de réglage de vitesse afin d’utiliser la courbe correspondante ;
• faire le « s » du manomètre en manipulant la vanne de purge
(avec les vannes d’isolement en amont et en aval du circulateur fermées) ;
• lire la pression en amont du circulateur ;
• fermer la vanne d’isolement en amont du circulateur et ouvrir celle en aval ;
• lire la pression en aval du circulateur ;
• calculer la différence entre les pressions en avant et en amont ;
• fermer les vannes d’isolement.
!
La mesure de la pression différentielle ne doit pas être réalisée en ouvrant simultanément les deux vannes d’isolement.
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esure du débit sur une vanne d’équilibrage
Quand la vanne d’équilibrage existe, la mesure du débit peut être réaN lisée au niveau de cette dernière. a vanne d’équilibrage est située sur le circuit en série avec le circulateur et est équipée de prises de pression. a mesure de débit est réalisée avec un appareil de marque adapté à la vanne d’équilibrage en place.
e professionnel doit :
• vérifier le réglage affiché en fermant complètement la vanne et en la réNouvrant ;
• brancher les capteurs de mesure sur les prises de pression ;
• indiquer sur le mesureur le modèle de la vanne, son diamètre et son réglage (nombre de tours) ;
• lire la valeur du débit calculée par le mesureur ;
• bloquer le réglage et le noter.
a
présente les différents constats possibles ainsi que leur interprétation et les actions correctives associées.
Constats
Débit conforme aux prescriptions de l’installation
Interprétations
État correct
Actions d'entretien
Sans objet
Débit non conforme
Vitesse du circulateur nonconforme
Cavitation de circulateur
Encrassement de l’échangeur
Réglage des vannes d’équilibrage non conforme
Mauvais équilibrage du champ de capteurs solaires
Adapter la bonne vitesse au circulateur
Purger l’installation
Réaliser un nettoyage
Régler les vannes d’équilibrage
Rééquilibrer le champ de capteurs solaires s
Nigure s9 : onstats, interprétations et actions correctives suite au contrôle du débit
8.s.8. • Nchangeur solaire
es échangeurs à plaques, compte tenu de leur faible section de pasN sage, sont très sensibles à l’entartrage et à l’encrassement (boues).
our vérifier l’encrassement de l’échangeur de la boucle de transN fert, le professionnel doit contrôler l’écart de température aux bornes de l’échangeur. a mesure est réalisée à l’aide d’un thermomètre à contact étalonné ou infrarouge. our chaque mesure, si l’isolant gêne, le professionnel doit pratiquer une incision dans l’isolant (en partie inférieure) permettant ainsi un contact direct de la sonde sur le tube.
’incision pratiquée doit être rebouchée avec un ruban à fort pouvoir adhésif.
as d’un échangeur noyé
urant une période d’ensoleillement suffisante a différence de temN pérature aux bornes de l’échangeur noyé doit être comprise entre ss et ssK.
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as d’un échangeur extérieur à plaques
e professionnel doit mesurer :
• la température en entrée d’échangeur côté primaire, notée Res ;
• la température en sortie d’échangeur côté primaire, notée Rss ;
• la température en entrée d’échangeur côté secondaire, notée
Res ;
• la température en sortie d’échangeur côté secondaire, notée
Rss ;
’écart de température aux bornes de l’échangeur étant fonction de la température du ballon de stockage solaire, le professionnel relève cette température.
20
40
70
a
présente les valeurs approximatives des écarts de temN pérature aux bornes de l’échangeur solaire lors d’une belle journée ensoleillée.
Température du stockage solaire [°C]
Valeurs approximative des écarts de température lors
6 à 10 °C
4 à 7 °C
2 à 4 °C
d’une belle journée (Ts1– Te1) et (Ts2– Te2)
s
Nigure ss : Relevés de température nécessaires pour le contrôle du débit de circulation
C o m m e n t a i r e
our être significatifs, les relevés des températures aux bornes de l’échangeur sont effectués durant une période d’ensoleillement suffisante. e circulateur doit
être en fonctionnement depuis au moins s minutes pour obtenir des résultats cohérents.
i les ordres de grandeur de la
ne sont pas respectés, le proN fessionnel doit se référer à la
.
Interprétations Actions d'entretien Constats
Ecart de température aux bornes de l’échangeur supérieur aux valeurs prévues
Ecart de température aux bornes de l’échangeur inférieur aux valeurs prévues
Débit du circuit trop faible
Échangeur encrassé et/ou entartré
Débit du circuit trop fort
Contrôler le débit (voir paragraphe 7.2.6 Contrôle du débit de circulation)
Contrôler le débit et si besoin nettoyer l’échangeur s
Nigure ss : onstats, interprétations et actions correctives suite au contrôle de l’écart de température aux bornes de l’échangeur solaire à plaques
49
ss
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
8.3. • atériel de régulation
8.3.s. • Régulation solaire
e professionnel doit vérifier sur le régulateur les différents paraméN trages (différentiels de démarrage et d’arrêt, hystérésis, température de sécurité du ballon et de capteur…) ainsi que les fonctions spéciN fiques activées. Rl doit reporter les valeurs sur le cahier de mainteN nance et les comparer aux relevés précédents.
our le contrôle du fonctionnement de la régulation solaire, le profesN sionnel s’assure que le(s) circulateur(s) et les sondes de températures et d’ensoleillement fonctionnent. e(s) circulateur(s) doivent être en mode régulation et la régulation mise hors tension.
ur la régulation doivent être relevées les valeurs de températures et d’énergie produite. i des incohérences apparaissent, ou que les valeurs d’énergie ne semblent pas évoluer, le fonctionnement du régulateur peut être examiné.
i le régulateur est suspecté de ne pas fonctionner correctement (non enclenchement du circulateur sous un ensoleillement important...), afin de vérifier le fonctionnement du régulateur, le professionnel doit :
• déconnecter de la régulation les deux fils de chaque sonde de température ;
• mesurer la valeur ohmique délivrée par chaque sonde ;
• à l’aide du tableau de correspondance, déterminer la valeur de la température donnée par chaque sonde ;
• calculer la différence des températures mesurées ;
• reconnecter à la régulation les sondes de température ;
• remettre la régulation sous tension ;
• reporter l’état de fonctionnement du circulateur (marche ou arrêt).
a
présente les différents constats possibles ainsi que leur interprétation et les actions correctives associées.
Interprétations Actions d'entretien
Circulateur
ON
Constats
Le différentiel de démarrage est inférieur à la différence des températures mesurée
Le différentiel de démarrage est supérieur à la différence des températures mesurée
Etat correct de la régulation
Mauvais fonctionnement de la régulation
Sans objet
Se rapprocher du fabricant et remplacer si nécessaire la régulation (hors contrat d’entretien)
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
Circulateur
OFF
Constats
Le différentiel de démarrage est inférieur à la différence des températures mesurée
Le différentiel de démarrage est supérieur à la différence des températures mesurée
Interprétations
Température de consigne du ballon de stockage atteinte ou mauvais fonctionnement de la régulation
Etat correct de la régulation
Actions d'entretien
Si la température de consigne n’est pas atteinte, se rapprocher du fabricant et remplacer si nécessaire la régulation
(hors contrat d’entretien)
Sans objet s
Nigure ss : onstats, interprétations et actions correctives suite au contrôle de la régulation solaire
C o m m e n t a i r e
a différence de température est :
– pour une régulation de type simple différentiel, la différence entre la tempéraN ture en sortie de capteurs et celle en bas de ballon de stockage solaire ;
– pour une régulation de type simple différentiel avec détecteur crépusculaire ou sonde d’ensoleillement, la différence entre la température en entrée d’échangeur solaire et celle en bas de ballon de stockage solaire ;
– pour une régulation de type double différentiel, la différence entre la tempéraN ture en sortie de capteurs et celle en bas de ballon de stockage solaire pour le régulateur du circulateur primaire et la différence entre la température en entrée d’échangeur solaire et celle en bas de ballon de stockage solaire pour le régulaN teur du circulateur secondaire.
8.3.s. • ondes de température d’eau
es sondes de température doivent être positionnées à l’emplacement spécifié par le fabricant. i aucun emplacement n’est prévu, elles doivent être placées au plus près des éléments du système à mesurer, si possible dans des doigts de gant remplie de pâte thermique.
C o m m e n t a i r e
a pâte thermique utilisée pour la mise en œuvre des sondes doit bénéficier d’une fiche de données de sécurité mentionnant la composition. ette fiche doit
être disponible afin de prévenir les risques liés à la manipulation.
e professionnel doit réaliser un contrôle visuel permettant de vérifier le montage des sondes de température ainsi que leurs bonnes tenues.
Rl doit vérifier les connexions électriques des câbles de liaison. ors de ces interventions, en cas de modification de la position de la sonde, il convient de reconstituer l’intégrité du calorifuge.
C o m m e n t a i r e
Généralement, les sondes de température sont interchangeables entre deux régulateurs de marque ou de modèle différents. Rérifier néanmoins qu’elles ne sont pas propres au régulateur.
ss
ss
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
es températures mesurées par les sondes sont accessibles via le régulateur. i l’une des températures devait être suspecte, alors un protocole de maintenance des sondes devrait être enclenché.
i le fonctionnement des sondes de température doit être vérifié (cas de performances attendues non atteintes notamment), le professionN nel doit :
• mettre en marche forcée la pompe de circulation ;
• mesurer à l’aide d’un thermomètre à contact étalonné la temN pérature à l’emplacement de la sonde de température à contrôN ler. our chaque mesure, si l’isolant gêne, le professionnel doit pratiquer une incision dans l’isolant (en partie inférieure) perN mettant ainsi un contact direct de la sonde sur le tube. ’incision pratiquée doit être rebouchée avec un ruban à fort pouvoir adhésif ;
• déconnecter de la régulation les deux fils de la sonde à contrôler ;
• mesurer à l’aide d’un ohmètre la valeur ohmique délivrée par la sonde ;
• déterminer la valeur de la température donnée par la sonde à l’aide du tableau de correspondance « valeur ohmique – valeur de température » communiqué par le fabricant ;
• comparer la température déterminée à partir du tableau de corN respondance avec la température mesurée.
C o m m e n t a i r e
a pompe de circulation doit être en fonctionnement depuis au moins ss minutes pour réaliser les mesures et obtenir une stabilisation des températures dans le(s) circuit(s).
a
présente les différents constats possibles ainsi que leur interprétation et les actions correctives associées.
Interprétations Actions d'entretien Constats
Température déterminée
à partir du tableau de correspondance voisine de la température mesurée
(+/– 2°C)
Température déterminée
à partir du tableau de correspondance très différente de la température mesurée
Etat correct
Mauvais état de la sonde ou de la liaison électrique
Sans objet
Remplacer la sonde et procéder à un nouveau contrôle
(hors contrat d’entretien) s
Nigure s3 : onstats, interprétations et actions correctives suite au contrôle de fonctionnement des sondes de température
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
8.3.3. • onde d’ensoleillement
i la commande du circulateur du circuit primaire est assurée par une sonde d’ensoleillement, son état de propreté doit être vérifié. ’état de propreté de la sonde d’ensoleillement doit être vérifié rapidement
à chaque passage. Rucune opération n’est nécessaire si la sonde est propre.
Nn cas de performances attendues non atteintes, le fonctionnement de la sonde doit être vérifié. our cela, le professionnel doit :
• déconnecter les deux fils de la sonde ;
• mesurer la valeur ohmique délivrée par la sonde (ou sa tension délivrée) ;
• à l’aide du tableau de correspondance « valeur ohmique – valeur d’éclairement » (ou « valeur de tension – valeur d’éclaiN rement ») de la sonde, déterminer la valeur d’éclairement correspondante ;
• comparer cette valeur aux conditions extérieures (nuit, ensoN leillé, nuageux…).
i la valeur d’éclairement déterminée est cohérente avec les condiN tions extérieures, le fonctionnement de la sonde d’ensoleillement est jugé correct. Rn donne
suivante, à titre d’information, les valeurs de luminosité en ux en fonction des conditions extérieures.
i la sonde semble endommagée ou ne fournit pas les valeurs corN respondantes aux valeurs données par le tableau de correspondance
« valeur de tension – valeur d’éclairement » fournies par le fabricant, alors la sonde doit être changée (hors contrat d’entretien).
Conditions extérieures
Pleine lune
Rue de nuit bien éclairée
Ciel très nuageux
Ciel nuageux
Soleil
Valeur moyenne de luminosité en (Lux)
Inférieure à 1 Lux
Comprise entre 20 et 70 lux
Comprise entre 1500 et 2000 lux
Comprise entre 4000 et 5000 lux
Supérieure à 15000 lux s
Nigure s4 : Raleur moyenne de luminosité en lux en fonction des conditions extérieures pouvant être rencontrées
8.4. • atériel de suivi énergétique
8.4.s. • ompteur d’eau
e compteur d’eau ne requière aucun entretien particulier mais doit toutefois faire l’objet d’une vérification périodique annuelle :
• contrôle visuel des raccords des compteurs : relever l’état d’usure des joints (traces de fuites éventuelles) et resserrer en cas de besoin ; s3
s4
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
• vérification de l’état d’encrassement des filtres uniquement si le compteur ne donne pas un débit conforme débit attendu, ou fait apparaître des variations importantes ;
• vérification du bon fonctionnement des vannes d’isolement, des purgeurs d’air et des clapets antiNretour.
a valeur de mesure est comparée à celle donnée par le manomètre aux bornes du circulateur. i celleNci présente une dérive ou une valeur aberrante, alors il est nécessaire de prévoir un démontage et un étalonnage.
es compteurs volumétriques sont faciles à démonter pour réparaN tion ou nettoyage. e reporter aux indications du fabricant. es compN teurs à vitesse et les compteurs Woltmann existent dorénavant avec des mécanismes amovibles et interchangeables sur site. ertains sont même équipés d‘engrenages autoNnettoyables.
Néanmoins, après toute intervention sur les compteurs (démontage, nettoyage, réparation), il est impératif de procéder à un étalonnage.
Rl est conseillé de conserver des longueurs droites identiques à celles mises en place sur l’installation pour effectuer un étalonnage.
a plupart des corps de compteurs ayant un revêtement en poudre d’époxy, ils sont protégés contre tout type d’agression de la part de l’environnement et sont très résistants à la corrosion.
8.4.s. • ompteur d’énergie thermique
Nne vérification annuelle du compteur permet de s’assurer de son bon fonctionnement, ces opérations de maintenance sont recommandées :
• inspecter les câblages, les connecteurs, la fixation des
éléments ;
• nettoyer le filtre sur l’eau en amont du mesureur de débit, plus particulièrement pour une installation récente ou après une intervention sur le circuit hydraulique ;
• vérifier l’état des piles (et les remplacer si nécessaire) ou le bon
état de charge de l’accumulateur.
i les températures données par les sondes semblent aberrantes ou font apparaître une dérive, il est nécessaire de vérifier le fonctionneN ment des sondes.
Rl faut pour cela les placer à la même température, dans un vase remN pli de liquide isolé thermiquement ou mieux dans un second doigt de gant proche et lire la mesure qui doit rester nulle. our les circuits qui présentent des faibles différences de températures, l’écart peut être compensé en suivant les indications du fabricant ou par calcul à partir des données enregistrées.
Rl convient aussi de vérifier que les deux doigts de gant où sont plaN cées les sondes sont remplis au même niveau de la même huile pour le contact thermique. es perturbations thermiques doivent rester
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE identiques, si un des puits n’est pas rempli, la température mesurée s’approche de celle de l’ambiance.
i l’une des sondes est endommagée, il est nécessaire de changer les deux car elles sont appariées (hors contrat d’entretien).
8.s. • Nquipements électriques
es raccordements des composants électriques à l’armoire électrique
(régulation solaire, circulateur, éventuel appoint électrique, disjoncN teur, terre…) sont réalisés conformément à la norme NN ssNsss sur les règles des installations électriques à basse tension dans les bâtiments.
Nn général le professionnel souscrit une assurance qui le couvre en cas d’accidents relatifs aux raccordements électriques. i le profesN sionnel n’a pas les compétences requises, il doit faire appel au service d’un électricien.
our vérifier la conformité des parties électriques, le professionnel doit :
• vérifier la présence du schéma électrique à jours dans l’armoire ;
• resserrer les connexions électriques ;
• effectuer un dépoussiérage de l’armoire et des composants
(hors tension) ;
• vérifier la présence de la protection différentielle ;
• contrôler le fonctionnement de la protection différentielle ;
• contrôler la conformité des protections ;
• contrôler la continuité du conducteur de terre ;
• contrôler l’état de la protection contre la foudre (si elle existe).
C o m m e n t a i r e
es armoires électriques et les régulateurs sont généralement équipés de voyants qui permettent de vérifier le bon fonctionnement des composants. Rl est conseillé de vérifier le fonctionnement de ces voyants : ils doivent s’allumer ou s’éteindre en fonction de l’état de l’équipement qu’ils représentent.
8.6. • es ballons de stockage solaire
8.6.s. • Rsolation thermique
our vérifier la conformité de l’isolation du stockage, le professionnel doit :
• contrôler l’état des isolants autour des canalisations et des accessoires (vannes, circulateurs, raccords) ; ss
s6
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
• contrôler l’état de la jaquette isolante du ballon sur sa périphérie ;
• contrôler l’étanchéité de tous les raccords : aucun démontage de la protection mécanique ni du calorifuge n’est nécessaire.
es indices visuels sont à rechercher (flaques, gouttes…).
es raccordements hydrauliques sont nombreux autour du réserN voir, une attention particulière sera portée à leur vérification. es fuites peuvent exister et ne pas être décelables visuellement. Nn effet, l’écoulement étant très faible, il coule à l’intérieur de l’isolant et s’évaN pore durant la saison de chauffage, ne faisant apparaître aucune trace en extérieur.
C o m m e n t a i r e
a plupart de ces fuites peuvent être supprimées par un serrage des raccords avec une clé et une contre clé.
8.6.s. • Rnode de protection du ballon (si présentes)
es cuves des ballons d’eau chaude sanitaire sont le plus couramment en acier. ellesNci sont protégées contre la corrosion par un revêteN ment (très souvent un émail) ainsi que par une ou plusieurs anodes selon leur capacité. Rl peut s’agir d’anodes consommables de magnéN sium ou bien d’anodes en titane à courant imposé non sacrificielles.
C o m m e n t a i r e
es anodes assurent une protection cathodique des ballons. e réservoir est proN tégé par la circulation d’un courant des anodes vers les parois en acier des balN lons qui jouent le rôle de cathode. ans le cas des anodes à courant imposé, ce courant est généré à l’aide d’une source extérieure de courant continu.
ontrôle d’une anode sacrificielle
e professionnel doit réaliser une mesure du courant ou un contrôle visuel.
a mesure du courant consiste à :
• débrancher le fil de masse de l’anode ;
• mesurer le courant entre la cuve et l’anode en veillant à ce que le contact soit parfait. Ne se connecter qu’à des surfaces métalN liques nues ;
• noter la valeur mesurée sur le document d’inspection et d’entretien ;
• reconnecter le fil de masse à l’anode.
i le courant mesuré est inférieur à la valeur indiquée par le fabriN cant (en général environ s,3 mR), un contrôle visuel de l’anode est
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE nécessaire. Rl peut s’agir d’une usure de l’anode ou d’un défaut d’isoN lation de l’anode. ’anode doit être remplacée ou le défaut éliminé.
e contrôle visuel consiste à :
• couper l’alimentation en eau froide du ballon ;
• casser la pression dans le ballon ;
• sortir l’anode ;
• mesurer son diamètre ;
• noter la valeur de ce diamètre sur la fiche de contrôle.
i le diamètre est inférieur à ss ou ss mm, l’anode doit être remplacée.
ontrôle d’une anode à courant imposé
e professionnel doit vérifier l’état des voyants de contrôle des anodes. e ballon doit être rempli d’eau pour effectuer cette vérification.
a
présente les différents constats possibles ainsi que leur interprétation et les actions correctives associées.
Constats
Voyant vert
Voyant éteint
Interprétations
Fonctionnement normal de l’anode
Défaut d’alimentation électrique
Câbles déconnectés ou sectionnés
Alimentation de l’anode défaillante
Actions d’entretien
Sans objet
Réparer ou remplacer l’alimentation de l’anode
(hors contrat d’entretien)
Voyant rouge clignotant
Défaut de fonctionnement
Câbles déconnectés ou sectionnés
Dépôts sur l’anode
Anode sectionnée
Carte électronique de l’anode défaillante
Changement de l’anode
(hors contrat d’entretien) s
Nigure ss : onstats, interprétations et actions correctives suite au contrôle d’une anode à courant imposé
8.6.3. • oupape du groupe de sécurité (circuit sanitaire)
a soupape de sécurité est obligatoire sur le circuit sanitaire. Nlle doit
être raccordée à l’égout et ne doit jamais pouvoir être isolée du balN lon. Nn général, elle est tarée à une pression de 7 bars.
e professionnel doit :
• vérifier avant toute manipulation que la sortie de la soupape est reliée à l’égout ;
• faire fonctionner manuellement la soupape de sécurité en manœuvrant le bouton ou le levier de soulèvement du clapet ;
• maintenir le levier de soulèvement ouvert pendant s seconde ; s7
s8
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
• si, après la fermeture de la soupape, l’écoulement continue, réiN térer la manœuvre. Nne saleté à pu rester coincée entre le siège et l’obturateur.
a
présente les différents constats possibles ainsi que leur interprétation et les actions correctives associées.
Constats
Absence d’écoulement d’eau sanitaire pendant la manœuvre
Fuite de la soupape faisant suite à la manœuvre
Interprétations
Ballon sanitaire vide
Groupe de sécurité défectueux
Défaut d’étanchéité entre l’obturateur et le siège de la soupape s
Nigure s6 : onstats, interprétations et actions correctives suite au contrôle de la soupape de sécurité sanitaire
8.6.4. • itigeur thermostatique
Généralement, le mitigeur est placé après l’appoint, au départ de l’eau chaude vers les différents points de puisage. Rl est réglé pour délivrer une eau à 6s° maximum. Rux points de puisages des salles de bains, cette température est limitée à ss° maximum pour limiter les risques de brûlures.
Rvant le contrôle du bon fonctionnement du mitigeur, il convient de s’assurer que la température de l’eau chaude sanitaire, en amont du mitigeur, est supérieure à la consigne réglée sur le mitigeur.
e professionnel doit :
• relever la température de consigne réglée sur le mitigeur thermostatique ;
• noter cette valeur sur le document d’inspection et d’entretien ;
• mesurer la température de l’eau chaude sanitaire en aval du mitigeur thermostatique pendant un soutirage. a durée du soutirage doit être suffisante (s minute minimum) pour obtenir un régime établi et constant de la température mesurée ;
• noter la valeur mesurée sur le document d’inspection et d’entretien.
a
présente les différents constats possibles ainsi que leur interprétation et les actions correctives associées.
Constats Interprétation
La température mesurée est proche de ma température de consigne à plus ou moins 3°C Le mitigeur est en bon état de fonctionnement
La température mesurée est inférieure ou supérieure de 3°C à la température de consigne
Etalonner le mitigeur suivant les préconisations du fabricant ou mitigeur défectueux (hors contrat d’entretien) s
Nigure s7 : onstats, interprétations et actions correctives suite au contrôle du mitigeur thermostatique
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
our changer le mitigeur thermostatique, le professionnel doit :
• arrêter l’eau froide à l’entrée de l’installation ;
• ouvrir un robinet de l’installation ;
• procéder au remplacement ;
• remettre le circuit en eau.
8.7. • Rppoint
’appoint est produit de différentes manières suivant l’énergie utiliN sée (bois, fioul, gaz, électricité). e générateur existant est entretenu conformément aux réglementations en vigueur. es prestations ne sont pas traitées dans ce présent fascicule.
Rl convient de vérifier le réglage d’enclenchement et de déclencheN ment de l’appoint. e professionnel doit :
• augmenter la température de consigne d’enclenchement de l’appoint sur le régulateur et vérifier son démarrage ;
• revenir à la consigne d’origine ;
• baisser la température de consigne de déclenchement de l’apN point et son arrêt ;
• revenir à la consigne d’origine ;
• remettre la commande du circuit d’appoint en position automatique.
i l’appoint électrique est asservi à des tranches tarifaires, il convient de vérifier la concordance des plages d’activation avec les plages horaires.
i le chauffeNeau solaire est équipé d’un compteur d’énergie :
• effectuer les relevés du compteur d’énergie ;
• vérifier l’emplacement des sondes de température ;
• effectuer les relevés du compteur d’eau froide sanitaire ;
• noter la date du relevé ainsi que les valeurs (volume d’N en m
³ et quantité d’énergie solaire produite en kWh) sur le cahier de suivi de l’installation ;
• vérifier l’évolution des compteurs depuis la dernière visite, idenN tifier les causes d’un écart significatif.
s9
6s
Annexes
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
9
[ANNEXE 1] : Exemple de fiche d’état des lieux à établir avant tout
contrat de maintenance
[ANNEXE 2] : Points de contrôle pour l’entretien de l’installation (liste
non exhaustive)
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
ANNEXE 1 : EXEMPLE DE FICHE D’ÉTAT
DES LIEUX À ÉTABLIR AVANT TOUT CONTRAT
DE MAINTENANCE
a fiche d’état des lieux doit être annexée au contrat ou une référence doit être faite au document dans le contrat. Rl faut que les deux soient liés d'une manière ou d'une autre.
Coordonnées installateur :
Ets :
Adresse :
CP + ville :
Type d’installation solaire :
FICHE D’ÉTAT DES LIEUX
Date :
_________________
Coordonnées propriétaire (ou représentant) :
Nom :
Adresse :
CP + ville :
Conformité des travaux d’installation
Critères généraux de choix des matériaux respectés (température, pression, compatibilité avec le liquide caloporteur)
Installation des capteurs solaires
Présence d'un dispositif adapté pour la traversée de toiture
Préconisations de la notice de montage et/ou l’avis technique du procédé respectées
Partie de la toiture terrasse, où sont installés les capteurs, considérée comme terrasse technique (zone technique)
Ensemble support-capteur conforme aux règles NV 65 et N84
Distance entre rangées de capteurs suffisante
Raccordement conforme la notice de montage du fabricant
Capteurs de type et de marque identiques
Capteurs posés de manière identique (paysage ou portrait)
Dispositif d’équilibrage
Vanne sur le départ général, à proximité du champ de capteurs
Vanne en aval de chaque batterie de capteurs
Vanne au secondaire de l’échangeur solaire
Vannes sécurisées
Vannes d’isolement
Batteries de capteurs équipées de vannes d’isolement verrouillables
Système de purge et de dégazage
Dispositif de purge mis en œuvre sur chaque batterie de capteurs
Chaque point haut du circuit hydraulique équipé d’un dispositif de purge
Les conduites sont équipées de dégazeur (ou séparateur d’air)
Canalisations
Mise à la terre des conduites (conformément à la NF C 15-100)
Protection contre le gel
Arrivée d’eau froide sur le circuit solaire proscrite
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6s
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
Conformité des travaux d’installation
Présence d’un dispositif de remplissage et de vidange (au point bas)
Le système d’expansion
Capacité du système d’expansion suffisante
Présence de dispositifs de purge et d’isolement
Raccordement du vase sur le retour capteurs, à l’aspiration du circulateur
Conditions de montage du vase respectées (raccordement par le haut, conduite non calorifugée et suffisamment longue ou utilisation d’un vase intermédiaire)
La soupape de sécurité
Soupape de sécurité raccordée à un réservoir de récupération (conformité du raccordement, de la décharge, de la capacité)
Système anti-thermosiphon
Si échangeur immergé, clapet au refoulement du circulateur
Si échangeur extérieur, clapet sur le secondaire de l’échangeur (entre le ballon et l’entrée de l’échangeur)
Circulateur(s)
Circulateur solaire sur le retour capteurs (côté « froid »)
Circulateur sanitaire en entrée du secondaire d’échangeur
Vannes d’isolement en amont et aval des circulateurs
Echangeur de chaleur solaire extérieur (si présent)
Raccordement de l’échangeur extérieur en contre-courant
Vannes d’isolement en entrées et sorties de l’échangeur
Echangeur calorifugé
Instruments de mesure et de contrôle
Manomètre de contrôle 0-10 bar
Dispositifs de mesure de débit (primaire et secondaire)
Thermomètres en entrée et sortie d’échangeur (primaire et secondaire)
Dispositif de prélèvement du liquide caloporteur
Ballon(s) de stockage solaire
Ballons raccordés en série et à contre-courant de la circulation d’ECS
Dispositif de sécurité et de dégazage en partie haute
Vanne de vidange et de chasse en partie basse
Thermomètre en partie haute
Si ballon émaillé, présence d’une protection de type anode
Calorifugeage stockage, trappes de visite, piquages et conduite raccordement entre ballons
Aucun clapet anti-retour placé entre les ballons solaires
Sonde d’ensoleillement (si présente)
Régulation par sonde d’ensoleillement si échangeur solaire extérieur
Sonde installée dans le plan des capteurs solaires
Sondes de température d’eau
Présence d’huile ou de pâte thermique
Sonde à plongeur inclinée d’un angle de 45 à 90°, en contre-courant du sens de circulation
Elément sensible placé au centre de la canalisation
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PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
Conformité des travaux d’installation
Compteur
Compteur positionné sur le circuit d’eau froide
Sens de raccordement du compteur respecté
Mémorisation interne mensuelle des index
Possibilité d’un report d’information (impulsionnel ou M-Bus)
Télécontrôleur (si présent)
Centrale fixée dans le coffret électrique de commande
Protection par disjoncteur divisionnaire
Câbles fixés sur chemins de câbles ou sous gaines PVC rigides
Sécurité électrique
Conformité de l’installation électrique générale (NFC 15 100)
Présence des schémas électriques
Masses métalliques reliées à la liaison équipotentielle principale
Boucle de distribution d’ECS
Température maximale de l’ECS respectée aux puisages
Bouclage sanitaire assuré par l’appoint
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PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
BILAN ÉTAT DE L’INSTALLATION
Désignation Bon Mauvais
PRÉSENCE DES DOCUMENTS :
Système complet
Armoire électrique
Capteurs solaires
Pompes, circulateurs
Accessoires hydrauliques
Ballon(s) solaire(s)
Equipements de régulation
ÉQUIPEMENTS INSTALLATION SOLAIRE
Capteurs solaires
Réseau hydraulique extérieur
Sonde de température et/ou détecteur d’éclairement
Liquide caloporteur
Canalisations
Pompe(s) de circulation primaire
Echangeur de chaleur
Vase d’expansion
Soupape de sécurité
Clapet anti-thermosiphon
Instruments de mesure et de contrôle
Le système de régulation
Le suivi énergétique
Les sondes de température
Le compteur d’eau
La sécurité électrique
Le stockage solaire
INSTALLATION SATISFAISANTE : OUI : ¨
Installation non satisfaisante, défaut(s) majeur(s) constaté(s) :
Signature du client
Signature du prestataire
NON : ¨
Réserves
C o m m e n t a i r e
i l'entreprise doit décrire les travaux à réaliser pour mettre en conformité l’installation, ils peuvent être d’une fourchette estimative des coûts à engager. Rl s'agit pour l'entreprise d'assurer correctement son devoir de conseil.
i des travaux de mise en conformité sont prévus, l'entreprise doit avant la prise d'effet du contrat d'entretien s'assurer que les travaux ont été réalisés, de manière correcte. ela doit être consigné sur un constat de réalisation des traN vaux à annexer au contrat d'entretien.
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
ANNEXE 2 : POINTS DE CONTRÔLE
POUR L’ENTRETIEN DE L’INSTALLATION (LISTE
NON EXHAUSTIVE)
e tableau suivant recense les opérations de contrôles et de vérificaN tions qui doivent être menées durant l’entretien de l’installation. es données sont à comparer avec les valeurs de référence recueillies au moment de la mise au point de l’installation.
a liste d’opérations n’est pas exhaustive. e nombre et le type d’inN tervention doivent être adaptés à l’installation, aux exigences du client et au niveau de prestation proposé par l’entreprise. Rl est important d’adapter ces opérations et de les faire correspondre avec les recomN mandations des constructeurs.
Relevé des données utiles au contrôle de bon fonctionnement
Heures de relevés
Conditions atmosphériques
Très clair
Clair
Nuageux
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¨
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Pluvieux
Température du ballon de stockage solaire
Température d’entrée du fluide primaire
Température de sortie du fluide primaire
Température d’entrée du fluide secondaire
Température de sortie du fluide secondaire
Température d’entrée du fluide primaire de l’échangeur de décharge
Température de sortie du fluide primaire de l’échangeur de décharge
Température de sortie de l’ECS au secondaire de l’échangeur de décharge
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[°C]
[°C]
[°C]
[°C]
[°C]
[°C]
[°C]
Etat initial Relevé
Pression du circuit primaire
Pression de gonflage du vase d’expansion (si présent)
Débit du fluide (circuits primaire et secondaire)
Température de départ d’ECS
Relevé du compteur d’eau
Relevé du compteur d’énergie
[bar]
[bar]
[l/h]
[°C]
[m
3
]
[kWh]
Vérifications et contrôles
C NC Observations
Elément extérieurs
Etat des capteurs et des supports
Fonctionnement des vannes d’arrêt
Vanne d’isolement fermée si purgeur automatique
Etat de la protection mécanique du calorifuge extérieur
Position des vannes d’équilibrage
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6s
66
PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE COLLECTIVE CENTRALISEE SOLAIRE – ENTRETIEN ET MAINTENANCE
Vérifications et contrôles
Boucle solaire
Contrôle de l’écoulement (ouverture) et de l’étanchéité (fermeture) de la soupape de sécurité
¨ ¨
Contrôle du liquide caloporteur (teneur en antigel et pH)
Contrôle visuel du bon fonctionnement du(des) circulateur(s)
(bruit, échauffement, vibration)
Contrôle d’étanchéité des presse-étoupes / garniture du(des) circulateur(s)
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Contrôle d’étanchéité de l’échangeur de chaleur (si présent)
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Etat du calorifuge de l’échangeur de chaleur (si présent)
Contrôle des pertes de charge de l’échangeur de chaleur (si présent)
Absence de fuite ou de corrosion du vase d’expansion (si présent)
Système de régulation
Vérification du paramétrage de la régulation solaire
Vérification du paramétrage de la régulation de la boucle technique (si installation en eau technique)
Contrôle de la bonne tenue des sondes (position et connexions
électriques)
Stockage solaire
Réalisation de chasses
Contrôle de l’étanchéité des piquages
Contrôle de l’était de la jaquette isolante
Contrôle de l’anode visuel (démontage tous les 2 ans)
Boucle en eau technique (si installation en eau technique)
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Contrôle d’étanchéité de l’échangeur de décharge
Etat du calorifuge de l’échangeur de décharge
Contrôle visuel du bon fonctionnement du circulateur de décharge (bruit, échauffement, vibration)
Contrôle d’étanchéité des presse-étoupes / garniture du circulateur de décharge
Contrôle électrique du circulateur de décharge
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Essai de fonctionnement du circulateur de décharge
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Essai de fonctionnement de la vanne à trois voies (si présente) ¨
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Absence de fuite ou de corrosion du vase d’expansion
Contrôle de l’écoulement (ouverture) et de l’étanchéité (fermeture) de la soupape de sécurité
Sécurité électrique
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Recherche d’échauffements et de bruits anormaux
Etat des contacteurs et des câbles
Serrage des connexions
Fonctionnement des organes de coupure et de protection
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PARTENAIRES du Programme
« Règles de l’Art Grenelle
Environnement 2012 »
■■
Rgence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie
(R N N) ;
■■
Rssociation des industries de produits de construction
(RR ) ;
■■
Rgence qualité construction (RQ ) ;
■■
onfédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment ( R Ns) ;
■■
onfédération des organismes indépendants de prévention, de contrôle et d’inspection ( R RN
onstruction) ;
■■
entre scientifique et technique du bâtiment ( Rs) ;
■
Rlectricité de Nrance (N N) ;
■
Nédération des entreprises publiques locales (N ) ;
■
Nédération française du bâtiment (NNs) ;
■■
Nédération française des sociétés d’assurance (NN R) ;
■
Nédération des promoteurs immobiliers de Nrance (N R) ;
■■■
Nédération des syndicats des métiers de la prestation intellectuelle du onseil, de l'Rngénierie et du Numérique
(Nédération RNRR) ;
■
G N NNZ ;
■
inistère de l'Rcologie, du éveloppement urable et de l'Rnergie ;
■
inistère de l'Rgalité des Rerritoires et du ogement ;
■
lan sâtiment urable ;
■
YNRN Rngénierie ;
■■
Nnion nationale des syndicats français d’architectes
(NN NR) ;
■
Nnion nationale des économistes de la construction
(NNRN ) ;
■
Nnion sociale pour l’habitat (N H).
es productions du rogramme « Règles de l’Rrt Grenelle
Nnvironnement ssss » sont le fruit d’un travail collectif des différents acteurs de la filière bâtiment en Nrance.
LA
N
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EN
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NNRRNRRNN NR RRNRNNRN N
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N
es Recommandations professionnelles exposent les bonnes pratiques ainsi que les points de vigilance à respecter nécessaires à l’entretien et à la maintenance d’un chauffeNeau solaire collectif centralisé.
’installation est autovidangeable ou avec capteurs remplis en permanence. e stockage solaire est réalisé en eau chaude sanitaire ou en eau technique.
es Recommandations présentent les actions d’entretien et de vérifications indispensables au bon fonctionnement de l’installation solaire. es procédures de contrôle, les durées ainsi que les périodicités sont précisées pour chacune de ces actions. our chaque composant contrôlé et vérifié, un tableau synthétique présente les différents constats possibles, leurs interprétations et les actions correctives associées.
es Recommandations ne concernent que les éléments en lien avec le chauffeN eau solaire. es actions de maintenance obligatoires ou préconisées sur l’installation d’appoint doivent impérativement être réalisées en complément.
es Recommandations professionnelles se veulent pratiques. Nlles mettent à disposition un exemple de fiche d’état des lieux à établir avant tout contrat de maintenance ainsi que les points de contrôle pour l’entretien de l’installation.
R R G R R N ’ R R R G N N N N R N R R N N R R N N N
« Règles de l’Rrt Grenelle Nnvironnement ssss »
Ce programme est une application du Grenelle Environnement. Il vise à revoir l’ensemble des règles de construction, afin de réaliser des économies d’énergie dans le bâtiment et de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
www.reglesdelartNgrenelleNenvironnementNssss.fr
* Your assessment is very important for improving the work of artificial intelligence, which forms the content of this project